Margot l'enfant bleue

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)

L'histoire de la fille cachée de Henri II et de Diane de Poitiers.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII De cape et d'épée La Saint-Barthélémy Les Guerres de Religion Vécu

Margot est abandonnée au couvent des enfants bleus à sa naissance aprés avoir échappé a un assassin grace a un joli concours de circonstances. Elle est recueillie et élevé par un vieil homme qui va lui apprendre l'épée. Margot est plongée dans les méandres de l'hisoire de france et surtout de la saint barthélémy. Elle va essayer d'empecher le massacre avec l'aide de sa demi soeur fille officielle du roi de france. elle rencontrera henri qui n'est pas encore le quatrieme. La saint barthélémy n'a pas été évitée mais elle a sauvé un nourrisson (de qui ?) avec des ailes sur la poitrine et découvre le saint suaire !!!!!

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1989
Statut histoire Série abandonnée 3 tomes parus

Couverture de la série Margot l'enfant bleue © Glénat 1989
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

12/08/2004 | didaf
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

Cette série parue dans le mensuel Vécu entre 1989 et 1991 n'a pas récolté le succès qu'elle méritait, c'est dommage, elle était prometteuse. Sa vision de la cour des Valois est assez peu conventionnelle, même si les acteurs célèbres ont les réactions qu'on attend d'eux (Catherine de Médicis est perfide, Nostradamus est mystérieux, Marguerite de Valois est insouciante, Charles IX est un roi désabusé, son frère le futur Henri III est déjà homosexuel, alors que Henri de Navarre, futur Henri IV, n'est pas tout à fait tel qu'on peut l'imaginer jeune). Le traitement d'ensemble est correct, mais s'accompagne d'une certaine naïveté qui n'est cependant pas vraiment gênante ; sinon sur le plan historique, c'est plutôt fidèle, avec une bonne progression, on est au prélude puis au coeur de la funeste nuit de la Saint-Barthélémy, cette description est très réaliste. Sur le plan scénaristique, c'est bien construit et très plaisant, l'Histoire se mêle à la petite histoire, les événements s'imbriquent bien ; on y décèle des allusions intéressantes sur Leonard de Vinci ou sur le 1er avril et l'origine de ses farces (c'est en effet sous Charles IX que le début de l'année commence au 1er janvier, et non plus au 1er avril). Mais il y a aussi des situations un peu excessives qui peuvent surprendre, comme cette justice expéditive du prévôt en pleine rue, qui condamne Arcinès, bien qu'à cette époque, la justice était assez laxiste. Il y a enfin une petite intervention du fantastique qui n'est heureusement pas dominante. Tout ceci donne à cette série un côté un peu étrange qui n'est pas du tout commun à d'autres séries Vécu plus poussées et plus pointues. Le dessin n'est pas trop mal, les décors sont précis, avec de belles images du Louvre, mais au niveau des personnages, certains visages sont peu esthétiques, voire contrefaits, on n'est pas dans le beau trait à la Juillard. Mais ce qui fatigue un peu, c'est la colorisation, surtout dans le tome 1, avec ces ciels verts ou jaunes. Dans l'ensemble, une bonne série, peu connue de la collection Vécu, qui mérite l'intérêt.

06/08/2014 (modifier)

Ouhla, ça ne nous rajeunit pas ! Je fais remonter les souvenirs ! Comme dit l'avis précédent, un air de déja vu, une BD historique de plus, assez intéressante. Bien sûr, les personnages historiques tiennent beaucoup du cliché et finalement assez peu de la réalité ( bon, et puis cette BD date un peu alors...) mais l'histoire est sympathique. Peut-être un rebondissement de trop néanmoins : la "résurection" du père adoptif, qui m'a donné l'air, de la part des auteurs d'un : - Oups, on a fait zigouiller le vieux trop vite, il pouvait encore servir.... Bon on va arranger ça...***à la va-vite*** et hop, miracle ! Le dessin est cependant le meilleur que j'ai vue dans une BD historique et m'a bien plu. En plus, en trois tomes on finit avant d'être barbé !

12/08/2004 (modifier)