Le Stéréo club
Le Stéréo Club est une petite boutique de musique, dirigée par Jacky, dans laquelle se croisent ces personnages.
Musique Poisson Pilote
Nous découvrons Guy, CSP+ comme on dit, quadra, parisien, sale caractère, divorcé qui apprécie le jazz et le bon vin (il s’occupe même d’un cercle d’amateur de jazz et de vin). Un tantinet collectionneur, il est surtout pétri de certitudes, notamment en matière de musique dont il est un spécialiste. Jusqu’au jour où son adolescente de fille lui fait écouter sa chanteuse à la mode préférée, une certaine Britney. Insupportable pour Guy qui est totalement allergique à ce genre de musique mielleuse, évidemment. Evidemment, c’est ce qui devrait se passer… Mais de façon totalement imprévisible, Guy commence à s’intéresser de façon quasi obsessionnelle à cette Britney, allant jusqu’à commettre des actes insensés. Guy perd alors la tête jusqu’au dénouement final… Chaque album mettra en avant un personnage dans une histoire complète avec cette boutique comme fil conducteur grâce au talent de deux jeunes auteurs venus de la publicité et d’internet qui jettent un regard amusé et féroce sur notre petit monde. Texte : Dargaud
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Date de parution | Juin 2004 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
D’habitude, j’aime bien ces petites chroniques de la vie quotidienne. Pourvu qu’il y ait quelques personnages attachants et quelques situations bien observées et bien tournées en dérision, je suis conquis. Ici, il y en a vraiment trop peu. C’est répétitif, guère original, pas assez proche de « ma » réalité et cela manque de personnages vraiment intéressants. Ce n’est qu’exceptionnellement que j’aurai souri en me disant « c’est tellement vrai ! ». Le dessin est passable sans plus. Il convient bien à ce genre de série mais, dans le cas présent, ne parvient pas à la sauver du naufrage.
Je ne serai pas un fondu de ce Stéro Club même si le concept de départ avait l'air plutôt sympa. Passés les deux premiers titres, les suivants se révèlent bien décevant notamment celui consacré à la fête de la musique le 21 Juin. Il y a bien des idées et des critiques intéressantes. Nous vivons actuellement à la fin de l'ère des CD avec la musique téléchargée sur Internet. Pour ma part, je reste accroché aux bons vieux CD que j'achète couramment par respect pour les artistes. Je n'ai jamais rien recopié, encore moins téléchargé. Ce qui compte, c'est le respect pour la musique et son développement. A chaque génération son support. Je n'ai pas trop accroché malgré certaines qualités objectives indéniables. Comme dit, je lis certainement trop de bd, ce qui a relevé mon niveau d'exigence en la matière. Celle-ci n'a pas su ni me surprendre, ni m'attendrir. On dit pourtant que la musique adoucit les moeurs. Une bonne lecture de bd également !
J’avais lu les deux premiers tomes qui m’avaient laissé une bonne impression. J’avais fait l’impasse sur le troisième. J’ai donc profité de la sortie de l’intégrale (Février 2009 – 140 pages) pour me faire une idée d’ensemble plus précise de la série. Même si ce qui correspond au tome 3 manque de « souffle », ces tranches de vie quotidienne forment quand même un bon mélange d’humour et de tendresse. Je me suis de nouveau retrouvé dans ces années 70 (nostalgie, nostalgie) et certaines situations narrées et décrites font quand même montre d’une vraie cocasserie (bon, c’est vrai, ce qui l’était à l’époque ne l’est plus forcément à l’heure actuelle !..). Mais pour avoir connu ces années j’ai constaté que les deux auteurs ont vraiment travaillé de concert sur un sujet connu et qu’une vraie complicité s’est développée entre eux. Je ne dirai pas que c’est quelque chose d’immanquable, loin de là, pour ceux et celles qui ont connu –ou pas- ces années où tout était encore possible, mais ces tranches de vie sont des reflets d’une époque –parfois féroce- où je me suis personnellement bien marré. Et, tout comme cette série, je ne la dénigrerai certainement pas !
Je n'ai lu que le premier tome, qui ne m'a pas franchement laissé un souvenir impérissable. Certes, il y a de bons moments. La caricature du fan de jazz, sous la forme de ce club d'oenologues mélomanes pontifiants, est drôle et bien vue. Mais à part ça, bah, c'est un peu tout, en fait. Le dessin n'est pas trop spectaculaire et original, et l'album se conclue sur une espèce de morale un peu pourrie, genre "ne soyons pas snobs, la musique de merde c'est pas si merdique que ça, c'est juste pour s'amuser". Je n'ai jamais lu le deuxième tome et je ne m'en porte pas plus mal ; si vous n'avez pas encore lu le 1er, je pense que vous ne perdez rien à faire l'impasse sur la série.
TOME 1 : 4/5 Avec ce 1er tome de la série "Le stéréo Club", Poisson Pilote nous propose une nouvelle fois une BD étonnante. Tout d’abord intrigué par la référence faite au phénomène Britney Spears, « Britney Forever » s’avère être une bonne découverte. Le récit de la douce descente de Guy vers la fameuse dépression de la quarantaine (se caractérisant par cette obsession faite à Britney), est prétexte à une critique emprunte d’humour et de tendresse de notre petit monde. Crise identitaire et autres « pétages de plombs » de notre amateur de jazz, rythme de manière efficace cette série. Le scénario se base sur un concept original : chaque album se consacrera sur un personnage fréquentant le disquaire le « Stéréo Club », et à la lecture des péripéties de Guy, fan de jazz qui s’éprend d’amour pour l’idole des adolescentes, on ne peut qu’attendre la suite avec intérêt. Côté graphique, il ne faut pas s’attendre à de grands effets de style, Spiessert abusant de plans serrés sur fond de couleur bleu, jaune ou rouge. Mais ce style « minimaliste » s’intègre parfaitement à l’ambiance souhaitée par les auteurs. En conclusion, de l’humour, du rythme, de l’originalité,… « Britney Forever » constitue, pour moi, une des bonnes surprises de l’année 2004. TOME 2 : 3/5 Deuxième tome du Stéréo Club et un avis assez partagé. D'un côté, l'histoire de cet album est un peu plus recherchée et j'ai bien apprécié la critique du monde de l'industrie du disque qui y est faite. Le récit de la vie de Didier Chadeau, artiste looser qui souhaite réussir à tout prix, nous fait rire plus d'une fois. Cependant, malgré un scénario plus consistant, je n'ai pu m'empêcher de préférer le 1er tome de cette série... Le pire, c'est que je ne trouve rien de tangible pour expliquer ce sentiment. Si l'on ajoute le fait, que le trait de Spiessert s'accorde parfaitement avec le ton de l'album, nous pouvons dire que "Chante avec moi" reste une bonne BD qui continue très bien cette bonne série. J'attends avec attention la suite.
Le principe de la série est plutôt original : chaque album se concentrera sur un personnage, un mélomane. Chacun de ces personnages fréquente le Stéréo club, un magasin de disque, lieu de rencontre par excellence de tous les mélomanes toutes tendances confondues. Et ce premier album donne déjà une bonne idée des possibilités qui sont ouvertes aux auteurs. Dans « Britney forever », un père amateur de jazz devient fanatique de la petite Britney Spears (quelle idée !). Très vite, rien ne va plus… pétage de plombs en série, crise d’identité et tout le bazar… C’est très sympa, drôle et tendre même si on devine très vite la suite des évènements. Le dessin, quant à lui est très « tendance », parfaitement dans la ligne graphique de la collection Poisson Pilote. J’attends la suite pour passer à 4 étoiles ou non. Tout ce que je peux dire pour l’instant, c’est que c’est plutôt bien parti et que c'est à lire.
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