Les Closh
Angoulême 1994 : Alph-Art humour pour le tome 6 Le quotidien drôle et pathétique d'un groupe de rock dans les années 80.
Angoulême : récapitulatif des séries primées Le Rock Les années Métal Hurlant Musique Une histoire de famille
Les Closh ont démarré dans le magazine musical BEST. Jean-Yves Perrin (de BEST) nous en parle : Je ne voudrais pas jouer les grenadiers d'Austerlitz, garçons, mais j'étais là quand les CLOSH se sont mis pour la première fois des échardes plein les semelles ! C'était au début des années quatre-vingt, rude époque, où nuit après nuit on s'usait la jeunesse (et le foie) au Rose Bonbon, gobant des groupes de rock français comme belons à Noel. Il y avait là les gros calibres: Bijou, Starshooter, puis les aspirants : Indochine, les Closh, et tant d'autres qui furent célèbres le temps d'une chronique dans Best et d'une tournée foireuse en première partie de stars anglo-saxonnes. En ce temps-là, les Closh se remarquaient grâce à un gimmick inédit, le "skouille", dérivé du ska, caractérisé par une rythmique à la sautillante précarité, un allant gauche mais sympathique, et un look vestimentaire dont ils doivent rougir aujourd'hui en regardant les photos d'époque sur de jaunissantes mais précieuses coupures de presse. Jean-Yves Perrin (Magazine Best)
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Date de parution | Février 1981 |
Statut histoire | Une histoire par tome 6 tomes parus |
Les avis
Avec Lucien, Kebra et les personnages de Serge Clerc, cette petite bande sympathique a fait partie du courant de la BD rock né dans Métal Hurlant au tout début des années 80 ; je me souviens des frasques burlesques de Richard Antez et de sa femme Agnès Padrille qui, avec une belle bande de musicos hurluberlus, se fourvoyaient dans une succession de galères, concerts bidons, boîtes minables et bars miteux, tout en gardant leur moral. En feuilletant quelques vieux numéros du mensuel il y a peu, je me suis remémoré cette époque euphorique. Ce qui était drôle, car encore peu usité en 1980 dans une Bd moderne, c'était les tronches anthropomorphiques des personnages qui étaient affublés de truffes et museaux proéminents, il n'y avait que chez Disney qu'on voyait ça. Et justement, le dessin était joliment disneyen, tirant aussi sur la Ligne Claire hergéenne, dû au coup de crayon déja bien net de Ben Radis dont c'était pourtant la première série, avec l'aide scénaristique de sa copine Dodo. Ce type de bande et ce style animalier humanisé qui deviendra leur spécialité, était plein de fraîcheur et d'humour loufoque, tout en visant la parodie du milieu rock parisien et branché des années 80. Une bonne découverte à faire, mais les albums sont difficiles à trouver, j'avoue que j'en ai peu vu dans les festivals et bouquineries.
Richard et sa copine Agnès, accompagnés d'une bande de gugusses, fondent un groupe rock loufoque : les Closh. Ils font leurs premiers "accords" dans Métal Hurlant n° 51 de Mai 80. J'ai bien aimé suivre leurs galères, tant dans des représentations minables que dans certains lieux dits "branchés" de quelques grandes villes. Série humoristique... et le dessin l'est aussi ; chaque intervenant étant nanti d'un museau proéminent ou d'une grosse truffe. Une bonne idée de que pouvait être une série bd "rock and roll", représentative des années 80, aux scénarios complètement (il)logiques, et qui fait la part belle à un graphisme proche du trait dit "la ligne claire". Je n'ai pas ri à gorge déployée, loin de là, mais cette bande de néanmoins joyeux drille m'a -souvent- agréablement diverti. Je ne vous dis pas d'acheter la série, que non, mais l'un ou l'autre album peuvent vous donner une certaine idée des "rockin' eighties" que j'ai vécues. Et c'était pas trop mal...
Max et Nina, c’est bien sympa mais ça ne vaut pas Les Closh, je trouve. En tout cas, pour ce que j'en ai lu... Dodo et Ben Radis y décrivaient le quotidien d’un groupe de rock dans les années 80. Galères, plans foireux, succès, engueulades… Le tralala habituel mais le tout avec un humour et une tendresse auquel il est difficile de résister. Tout comme dans Max et Nina, le dessin est de veine humoristique et tous les personnages ont une tronche d’animal. C’est à découvrir si ce n’est déjà fait… Mais le hic avec cette série, c’est qu’actuellement, seuls les deux derniers tomes (les seuls que j’ai lus) sont encore édités, pour les autres faudra entamer des fouilles dans les bouquineries… A quand une réédition ?
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