Sexual Killer

Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)

Une "mante religieuse" traque des mâles, les séduit et les tue.


Marseille Serial killers

Elle est jeune, elle est belle, elle est seule et elle arpente Marseille en tuant des hommes qui, tous croient la reconnaître. Elle punaise sur les murs de sa chambre les portraits de ses victimes. Et pourquoi le commissaire Pansard se borne-t-il à dire "attendons le suivant" après chaque meurtre? En sait-il plus qu'il ne le montre sur cette serial killer, sur ces motivations, sur ses ... prochaines victimes?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Juin 2004
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Sexual Killer © Albin Michel 2004
Les notes
Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)
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23/08/2004 | Don Lope
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Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Cette histoire de sex crime est tout bonnement banale et sans aucune originalité. Une jeune et belle femme qui fut jadis violée par des pontes se venge obstinément aux abords de la cannebière et du vieux port de Marseille. Le dessin pastel dans un style crayonné fait très carte postale par moment et c'est plutôt réussi car élégant. Pour le reste, c'est le vide sidéral que rien n'arrête malgré un titre racoleur. La fin sera d'ailleurs d'un grand guignolesque qu'on n'a pas vu venir !

12/02/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

A quoi vous attendez-vous avec un titre pareil ? Du sexe et des meurtres ? Bravo ! Vous avez gagné. Peut-être irez-vous jusqu’à penser à un tueur en série, et vous gagneriez une fois encore. De fait, le scénario de ce polar vaguement érotique tient dans son titre. La surprise n’est jamais au rendez-vous (sauf, peut-être, à la fin, … et encore). C’est assez frustrant dans le cadre d’une histoire policière. Tout le monde n’a pas le charisme d’un inspecteur Colombo, et il est donc toujours délicat de faire reposer la réussite d’un polar sur les seuls personnages. L’héroïne, si elle a de très belles fesses (mais je parlerai du graphisme plus loin), n’est pas très intéressante pour la cause. Elle cache un lourd secret tellement prévisible que la plupart d’entre vous l’auront deviné avant même d’ouvrir l’album. La narration n’est pas désagréable. Une écriture réfléchie mais insuffisante pour combler les lacunes de ce rachitique scénario. Reste le graphisme. C’est la partie que j’aurai préférée dans ce Sexual Killer. Le trait de Eberoni est assez troublant. Il s’agit d’un crayonné soigné mis en couleur dans des teintes peu nuancées dont l’audace m’aura souvent conquis. Les décors sont riches et l’héroïne croquée par le talentueux dessinateur est plutôt bien foutue. Par conséquent, les passages érotiques sont les plus séduisants. Ils sont malheureusement frustrants du fait d’un manque de développement. Bof … Mais un dessinateur à revoir sur un scénario plus dense.

09/06/2009 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5

Double palme à ce bouquin: celui du plus beau dessin de l'été (magnifique, impressionnant pour une première oeuvre) et celui du titre le plus ridicule de l'année: que les auteurs racolent est une chose mais qu'ils le fassent avec un minimum de classe, sutout quand on a un dessineux de ce calibre. Malheureusement l'histoire est presque à la hauteur du titre. Tout est très convenu, pas vraiment ennuyeux mais vraiment pas surprenant. Je me promène, je séduis, je tue, je me promène, je séduis, je tue... C'est ce qu'il y a d'un peu chiant avec les serial killers, ils ont du mal à se renouveler en général (sauf Johann dans "Monster" mais lui il a la classe et ne se ballade pas en robe à fleurs achetée aux puces dans les années 70). Les motivations de cette jeune femme apparaissent évidentes dès le début, la chute, bien qu'évitant plutôt intelligement le happy end complet, est attendue depuis 20 pages; reste le dessin qui vaut à lui seul la lecture de ce one-shot.

23/08/2004 (modifier)