Les Mémoires Mortes
Dans un New York du futur, dévasté, les habitants se sont retranchés dans des villages à l'aspect médiéval au sommet des gratte-ciel qui les protègent des pillards. Seuls, des passerelles et des palans de bois, permettent aux différents clans de se déplacer dans l'ancienne mégapole en ruines.
Après l'apocalypse... BoDoï Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs La BD au féminin New York
C'est dans un de ces villages que vivent Jalna, son mari et ses deux enfants, qui forment, apparemment, une famille ordinaire. Mais, depuis quelques temps, Jalna est hantée par un cauchemar. Elle s'y voit habitée par un homme étrange, qui dit être son mari. Bientôt, alors que des forces maléfiques se déchaînent sur la ville, Jalna est forcée de fuir le village avec son fils pour échapper à la fureur de son clan qui la soupçonne d'être possédée par un démon.
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Date de parution | Avril 2000 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
Les avis
Voilà une série qui semblait avoir un petit potentiel au vu du début du premier tome, en mêlant ambiance post-apocalyptique et Science-Fiction pure. Ces villages construits sur les ruines des immeubles de Manhattan offraient un décor intéressant (même si je ne comprends pas pourquoi les habitants portent des habits moyenâgeux ! En quoi une régression technologique engendrerait une régression vestimentaire ?). A ces ingrédients de base, Bajram a ajouté ses petits épices personnels et classiques : un arrière-plan religieux, biblique. Et là je trouve que ça ne fonctionne pas du tout comme cela pouvait le faire pour Universal War One. Au passage, entre ces « Mémoires mortes » et UW1, on se rend compte que Bajram semble obsédé par la destruction des tours de Manhattan !? (Ben Laden sort de ce corps !) J’avoue que l’intrigue m’a moins convaincu à partir de la fin du premier tome, et dans le second je n’ai pas vraiment compris où il voulait en venir. Et comme la série ne sera jamais complétée, il est évident qu’un achat n’est pas souhaitable (un emprunt comme moi est suffisant). Pour finir, le dessin de Chouin est correct, mais pas toujours très lisible. Il lorgne en tout cas souvent sur celui de Bajram (c’était peut-être un critère de choix du dessinateur ?). Série inachevée et décevante en l’état.
Un récit du couple Bajram/Mangin, je m'en méfiais un peu car je n'avais pas envie de retomber dans une science-fiction à la Universal War One ou Le dernier Troyen. Je préfère de loin cette SF en mode post-apo où un semblant de civilisation tente de survivre. Ici, visiblement c'est le retour à une sorte de combiné d'Antiquité et de Moyen Age assez barbare, mais ça dévie vers un côté mystique, ça vire au mélange de fantastique, de possession de personnalité, d'immortalité qui traverse les âges, de fanatisme et de technologie. Je reconnais bien là le goût de V. Mangin qui adore transformer un truc simple en complications tordues ; d'explications vaseuses en personnages peu intéressants, ça brasse trop de choses et la lecture devient vite ennuyeuse. Dommage, le départ était assez intéressant, avec l'idée de ces tribus vivant sur les toits des buildings dévastés, et protégés par des engins de défense rudimentaires mais efficaces rappelant ceux des anciens châteaux forts. Il y avait sûrement mieux à faire que de partir dans différentes directions qui ne sont ni abouties ni creusées, ce qui ne rend pas cette Bd passionnante et peut expliquer son abandon. L'achat n'est donc pas recommandé. C'est encore plus regrettable pour le dessin que j'aime bien, il est très plaisant avec de belles images spectaculaires de feux et d'explosions, et des décors surprenants et grandioses de ville ruinée et de village ancien recrée.
Aïe, Aïe, Aïe, quelle déception Bajram nous avait habitué à des scénarios un peu plus chiadés comme Universal War One. Ici je ne n'ai trouvé qu'un salmigondis de références pseudo bibliques mêlant la bible donc, les anges, la colère divine et une touche de moyen empire égyptien. Rude tout de même et pourtant cela ne démarrait pas si mal dans ce monde post apocalyptique avec l'idée plutôt originale qui nous montrait les survivants retranchés sur le toit des immeubles. J'ai l'impression qu'à trop vouloir en faire le scénario est devenu incontrôlable. Le dessin n'est pas mauvais mais il n'arrive pas à sauver ce que je considère finalement comme un petit naufrage. Pour de mystérieuses raisons, cette série ne s'est pas poursuivie et les deux volumes existants ne se suffisent pas à eux seuls pour recommander un achat quelconque.
J’aime bien la science-fiction post-apocalyptique et cette histoire-ci lorgne grave du côté du roman Malevil de Robert Merle en faisant la part belle au fanatisme religieux, la régression vers une société moyenâgeuse et patriarcale. C’est plutôt une série ambitieuse. Malheureusement, la série a été abandonné pour je ne sais quelle raison et les nombreuses questions posées à travers ces deux tomes ne trouveront probablement jamais de réponses. Mais même sur ces deux albums j’ai trouvé le récit souvent confus avec certes pas mal d’explications dans le second tome mais il y a beaucoup trop d’incohérences agaçantes dans les différentes scènes qui nuisent à la fluidité de l’intrigue et à l’immersion du lecteur. La psychologie des personnages est assez surfaite, le méchant est très méchant, la gentille a bon cœur, des personnages archétypaux pas attachants. C’est dommage, on sent qu’il y avait du potentiel. Côté dessin c’est Lionel Chouin qui s’y colle et j’aime bien son trait qui me fait penser à celui de Bajram à l’époque de Cryozone, et Francisco Ruizgé sur Luxley. Il a choisi un dessinateur qui lui ressemble, ça se voit dans l’encrage et les jeux d’ombres. Il y a de bonnes idées dans la recherche graphique, même si ça peut faire un peu cliché ou donner l’impression d’une reprise. Vu le nombre d’interrogations soulevées, cette série auraient pu se développer sur au moins 5 ou 6 tomes, par conséquent je ne vois aucune utilité à recommander l’achat pour une série à peine entamée et vite abandonnée.
Oulala ! Une vraie catastrophe scénaristique. Ce que j'ai lu de pire dans le genre science-fictionnesque, pour lequel je suis pourtant bon public. Il faut croire que je suis totalement imperméable au talent de Bajram, parce que je faisais déjà partie de ceux qui n'ont pas accroché (mais alors vraiment pas) à son chef d'oeuvre UW1. Je ne peux pas l'expliquer, mais ses scénarios me laissent un sentiment d'inutile complexité. Non pas que je n'aime pas la complexité en BD, puisque je suis fan d'Andreas, mais là je trouve qu'elle ne sert à rien et tend même vers le ridicule avec la palme au grand méchant méchant et à ses explications à la mord-moi-le-noeud (pour ne pas dire à la c...). Bref, vraiment pas aimé est donc un (doux) euphémisme pour qualifier ce que je ressens devant ce qui m'apparaît comme un parfait ratage.
Le vendeur m'avait prévenu : cette série (que j'ignorais abandonnée...), ne vole pas haut. Mais comme je suis d'un naturel curieux, j'ai tout de même essayé d'en savoir plus. Et au bout du compte, j'ai franchement été déçu. Il y a incontestablement des idées interessantes, mais elles sont mal exploitées. Ca part dans tous les sens et finalement, de toutes les pistes abordées, aucune ne tient réellement ses promesses. Pire, on frise même le ridicule, quand Anton truc, explique à Jalna les réalités socio-économiques de son époque, alors qu'elle est censée n'y rien piger du tout... Franchement là, on est dans de la série Z oùu le méchant explique pendant 107 ans, dans un charabia obscur les motivations qui conduisent son action. Dommage ! J'aimais bien le postulat de départ et le graphisme (couvertures très alléchantes). Mais niveau écriture et exploitation du thème, ça casse pas des briques. Ce n'est pas une histoire qui me restera en mémoire. Finalement, et c'est le côté positif de cette bd, seul le titre me paraît tenir ses promesses : "Les mémoires mortes". C'est l'idée qui me viendra à l'esprit quand, dans quelques années, je repenserai à cette série.
En tant que fan de SF, j'ai plutôt bien accroché à cette BD. J'ai bien peur que ce ne soit pas si évident pour un lecteur moins passionné. Les dessins sont un peu convenus et le scénario tombe parfois dans la facilité, comme par exemple, avec la psychologie des dirigeants de Jérusalem, très simpliste. Bajram nous a habitué à mieux, bien que, je le répète, l'ensemble reste très lisible.
Tome 2 : Vraiment excellent ! Les dessins et les couleurs sont toujours dans le même style que le tome 1 (ou que Universal War One). Toujours beaucoup d'orange ou de bleu dans les tons. Cette fois, c'est l'hiver nucléaire, style fin de la fin du monde... oui oui, ça fait beaucoup... l'histoire est sympa, mais on attend avec impatience le tome 3... qui risque de ne jamais sortir (des rumeurs disent Bajram & les Humanoïdes associés en discorde....) Bref, à acheter si vous avez aimé le tome 1 ou universal war one. Le scénar en vaut la peine... s'il y a une suite !!
Franchement un bon début, avec un scénario apocalyptique comme seul Bajram sait les faire. :) Ce type est un scénariste hors pair ! Côté dessin c'est sympa aussi, le style de Choin est très similaire à celui de Bajram sans pour autant le copier. Coté couleur, c'est pas génial, mais il faut bien avouer qu'elles collent parfaitement à l'univers ! Le seul point noir, et il est de taille, c'est que nous ne verrons jamais la fin, car je pense que la série va être abandonnée après le T2. :(
Alors que le tome 1 m'avait laissé un horrible goût de déjà vu, l'impression d'être face à une ressucée de tous les films et livres (et ils sont nombreux) ayant pour base de départ un monde post-apocalyptique, le tome 2 a retourné cette impression très rapidement. Le scénar trouve ses marques dès le premier tome et l'ensemble glisse de la mythologie vers quelque chose de beaucoup plus rationnel et réussi. Le développement de l'histoire lors de ce seond opus rehausse même le premier dont j'ai maintenant une vision différente. "Les mémoires mortes" est l'exemple typique d'une série que l'on ne peut juger seulement à l'aune de son premier tome. Les dessins de Mangin sont clairement sous influence mais bien réussis, quoique les couleurs donnent parfois une désagréable impression de foutoir. Dommage tout de même que cette série soit laissée ainsi inachevée.
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