Lou taxi de nuit
Les péripéties d'un taxi un peu spécial
Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants Taxi Driver
Dans un taxi de nuit, c'est fou ce qu'il se passe sur la banquette arrière! Les choses tournent mal avec l'enlèvement de Lola, une cliente dont Lou s'est entichée.
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Date de parution | Octobre 1999 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Pas du tout érotique, du bon gros porn hard avec du cul presque à chaque page. Le début est un prétexte, on pose Lou en chauffeuse de taxi, elle embarque des clients un peu spéciaux qui commencent à partouzer en famille sur la banquette arrière et en oublient subitement une malette pleine d'argent en récompense d'un chat... d'Iran. Iran étant un vieux milliardaire qui vit dans un patelin où des femmes nues sont entravées et harnachées à des pousse-pousses. Ca se prend pas au sérieux... Je trouve que ça tient la route, le dessin est pas si mal avec un côté crumbien que j'affectionne bien.
J'aime bien Jacobsen (pseudo de Jacques Lemonier), c'est un auteur qui sait conjuguer avec habileté pornographie, humour, délire et provocation de façon toujours imaginative ; ses histoires sont teintées d'un humour décapant qui atténue un peu les obscénités qu'il ose inventer. C'est le cas avec cette bande qui est probablement la plus connue de ses créations : le sujet est original et prétexte à dresser des portraits délirants vus à travers les yeux de sa taxi-girl Lou. Il va parfois loin dans la provocation et dans la violence de ses propos, car Lou tombe sur des clients très spéciaux, c'est ce qui est étonnant dans le classement de cette série en érotique, les limites étant souvent franchies, c'est souvent très chaud, bien que ça soit quand même sa série la moins sulfureuse. Les délires de Jacobsen sont heureusement servis par un trait de qualité, plutôt violent et incisif, et dans le cas présent, il adopte le trait tramé en noir et blanc qui accentue l'ambiance nocturne de ces histoires. J'ai découvert cette série en 1996 dans Bédé X, et elle est restée parmi mes préférées dans l'oeuvre de Jacobsen.
Jacobsen n'a jamais fait vraiment preuve d'un talent graphique éblouissant mais quand, à la manière de ce que Coq peut faire, il se choisit un style "dynamique", fait de hachures et fonds grisés, ça frole le mauvais goût. En tout cas c'est pas mon truc, c'est clair. Comme le fond de l'histoire est assez inexistant et pas des masses excitant, y a pas grand chose à retirer de ce bouquin.
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