Rock Mastard
Rock Mastard est de retour en compagnie de Jérome Moucherot
BoDoï Boucq
Résumé du tome 2: Tout commence à la fin de la seconde guerre mondiale. Commandé par des membres d'élite de la Waffen SS, un bombardier s'écrase dans la forêt amazonienne. Des militaires sont dépéchés sur place pour récupérer la précieuse cargaison. Au prix d'un odieux chantage au vinyle, ils forcent Rock Mastard et son acolyte Jérome Moucherot à les aider. Mais ces deux derniers ont plus d'un tour dans leur sac.
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Date de parution | Avril 1983 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
(Après lecture des tomes 1 et 2) Niveau dessin, s'il y avait un autre nom écrit sur la jaquette, on trouverait peut-être ça correct (tout juste), mais si on a choisi la BD sur le nom de Boucq, comme votre serviteur, on est franchement déçus ! D'ailleurs l'ensemble est un peu brouillon et même le lettrage est parfois discutable. Ainsi, la taille des lettres varie sans raison : tome 1 pl. 12-13, les lettres sont nettement plus grosses que pl. 8-9. Et par exemple, tome 1 planche 4, la dernière phrase est écrite plus bas que la limite normale de la planche d'à-côté. Je pinaille peut-être, mais cela donne un rendu un peu "amateur". Côté scénario, pour faire une BD parodique sur un tome complet, il me semble qu'il faut deux choses : - Des bons ressorts comiques, - Un bon scénario quand même ! Ici, c'est un peu faible sur les deux plans. Ça tente l'humour potache vaguement gotlibesque, mais ça manque de souffle pour cela. Relisez plutôt Cinémastock... Le bonus "making-of" du tome 1 version "collector" est le seul moment où on retrouve avec bonheur un trait plus caractéristique de Boucq et une concentration de détails marrants supérieure à la moyenne. Au final, cependant, je me suis un peu ennuyé, ce qui est un comble avec une BD d'humour.
C'est la première fois que je lis une série de Boucq. J'adore son dessin ! C'est un mélange de comique et de réalisme comme le faisait le regretté Alexis. J'ai bien envie de lire ses autres séries. En revanche, du coté du scénario, c'est très inégale. Je préfère largement 'Échec à la gestapo'. Le délire est bien mieux maitrisé (dans l'autre, ça partait un peu trop dans tous les sens et j'avais l'impression que le scénariste improvisait un peu) et l'humour est bien plus drôle. C'est une parodie des films d'aventures et certains clichés sont magnifiquement détruits (je pense notamment au gag avec la fiancée). Les faux bonus est une idée très originale qui m'a bien fait rire. C'est dommage que 'Pas de Deo Gratias pour Rock Mastard' soit un peu raté. J'aurais bien aimé mettre 4 étoiles.
Un joyeux délire qui rappelle -et que n'aurait pas renié- le tandem Gotlib-Alexis- des années 70. Une fois de plus j'ai apprécié la maîtrise graphique de Boucq qui fait montre ici d'un très bon dynamisme du trait. On ne croit pas une seconde au scénario originel, mais ça marche. Je suis ainsi entré de plein pied dans une histoire abracadabrante concoctée et publiée... au départ en 1982. A l'époque, le tirage s'était fait en noir et blanc. Boucq a remanié son trait -qu'il jugeait trop réaliste-, les planches ont été colorisées. Nouvel emballage pour une histoire série loufoque qui m'a fait passer par des instants de bien bonne rigolade.
C'est délirant, c'est ironique, c'est souvent absurde, et parfois même un peu trop dense à mon avis. Mais enfin, ne soyons pas bécheur, j'ai tout de même passé un bon moment en lisant les aventures de Rock Mastard. Personnellement, j'ai préféré le tome 2, Pas de déo gradias pour Rock Mastard, qui apparemment est une réédition d'une aventure antérieure au tome 1, et notamment le final à la James Bond, agrémenté des trouvailles délirantes de Boucq.
Comme mes petits camarades précédents, je n'ai lu que l'album Echec à la Gestapo. A la lecture des premières pages, j'ai vraiment bien rigolé. Mais ensuite, j'ai été un peu déçu... Déjà, je trouve que Boucq s'est un peu laissé aller sur le dessin. On retrouve bien son style et sa maîtrise technique, mais j'ai eu l'impression qu'il avait passé largement moins de temps à travailler sur les planches de Rock Mastard que sur celles de Jérôme Moucherot par exemple. Moins de détails, moins d'approfondissement des planches. Dommage, moins j'aime quand Boucq offre un travail presque trop approfondi. En outre, les couleurs gâchent ici un petit peu son trait excellent. Quant au scénario, comme je le dis plus haut, j'ai beaucoup aimé l'aspect décalé et délirant du début du récit. J'apprécie particulièrement les dialogues. Mais j'ai un peu décroché ensuite quand l'aventure prend le dessus car l'humour se fait un petit peu moins bon à mon goût. Le récit reste plaisant et le sourire vient par-ci par-là mais ce n'est pas le degré d'excellence que j'espérais. Par contre, ayant lu la "BD Collector" avec les "8 pages de Bonus et de Making Off", j'ai adoré ce petit supplément parodiant les Bonus de DVD avec bêtisier, coulisses du tournage et effets spéciaux.
Comme mes petits camarades précédents, je n'ai lu que le tome 2. Et je reconnais que je me suis bien marré en suivant les aventures de Rock Mastard, un héros, un vrai, qui sent fort la testostérone et la sueur. En traitant avec dérision le thème ultra-classique de la série d'aventure à la Bob Morane, les auteurs ont bien réussi leur coup. L'ensemble est ponctué par des gags débiles, des situations absurdes dignes des Monty Python et des dialogues hilarants, et en ce qui me concerne, ça a plutôt bien marché et je me suis surpris à sourire voire à rigoler à plus d'une reprise. Le supplément making off à la façon bonus DVD est une vraie perle qui justifie presque à lui seul la lecture. Vous aimez les blousons en cuir, les os dans le nez, la jungle et les pygmées nazis? Rock Mastard est fait pour vous !
À l'instar de Don Lope, je n'ai pas lu la première aventure de Rock Mastard mais seulement Échec à la Gestapo (qui, dans cette réédition, porte le numéro 1). Parodie de récits d'aventures dans la jungle, cet album rappelle l'indépassable Voyage au bout de la lune (la fleur qui n'éclot que si on l'arrose de larmes, ça ne vous rappelle rien ?) ou les plus rocambolesques aventures du commissaire San-Antonio (signalons au passage que Boucq signe les illustrations des couvertures de la nouvelle réédition de la série chez Fleuve Noir) qui fut d'ailleurs, lui aussi, un grand pourfendeur de savants fous nazis après la guerre. Faire mieux que des prédécesseurs aussi talentueux que Daniel Goossens et Frédéric Dard n'était pas chose aisée et autant le dire tout de suite, Boucq et son scénariste Karim Belkrouf n'y sont pas parvenus. Cela étant dit, Échec à la Gestapo reste un album particulièrement plaisant. C'est drôle, enlevé, le scénario est abracadabrant à souhait, les dialogues très réussis, tout comme les dessins. Le Making of final, qui se moque gentiment de la mode des "bonus DVD", est assez réjouissant. Bref, le seul défaut de Rock Mastard dans le fond, c'est d'appartenir à un genre qu'il devient de plus en plus difficile de renouveler, la parodie, et de ne pas tout à fait parvenir à se hisser à la hauteur des maîtres en la matière. Du coup, j'hésite quand même à mettre 4/5 ; disons que mon 3 est un 3,5/5, susceptible de se transformer en 4 après lecture de Pas de Déo Gratias pour Rock Mastard (la 1ère aventure du héros, qui sera prochainement rééditée en tant que tome 2 de la série). En tout cas, une BD bien marrante dont je vous conseille au moins la lecture à défaut de l'achat.
Avis concernant le tome 2: Je n'ai malheureusement pas lu le tome 1 de Rock Mastard, qui date d'une bonne vingtaine d'années et qui, semble t-il, n'est plus édité. De ce que j'ai compris, Boucq a décidé de faire revivre Rock Mastard parce que le personnage cadrait bien avec l'histoire qu'il avait en tête. Il avait même songé à utiliser son célèbre Jérome Moucherot mais son caractère ne se prétait pas vraiment au rôle principal. Tout ça pour dire qu'il n'y a, à priori, pas vraiment de lien entre les deux aventures de Rock Mastard et qu'elles peuvent donc se lire de manière totalement indépendante. Boucq a construit "Echec à la gestapo" à la manière d'un film ou plutôt d'un feuilleton télé. L'histoire est chapitrée, les personnages ont des gueules pas possibles et les cadrages comme le rythme enpruntent beaucoup au septième art version aventures/kitch (à la manière d'un "Alan Quaterman" pour ceux qui connaissent; c'est vraiment l'exemple qui m'est venu en tête en lisant "Rock Mastard"). L'ensemble est bien débile mais assez marrant. Boucq est plus sobre qu'à l'habitude dans l'utilisation des couleurs (et c'est plutôt un bien). Bref une BD hommage vraiment sympa même si elle est un peu limitée par son concept. A noter qu' "Echec à la gestapo" fait une bonne soixantaine de pages et bénéficie de plus d'un making off bien marrant.
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