Fausse Garde (Pankat)
Dans un monde imaginaire, l'initiation d'un garçon au Pankat. Attention cette série initialement parue sous le titre "Pankat" a été rééditée sous forme d'intégrale sous le titre "Fausse garde" en mai 2009.
Baston
"Qu'est-ce que le Pankat ? Vous n'avez pas une petite idée ? Une manière d'accéder à la force ? Un culte rendu aux ancêtres ? Un chemin vers la sagesse ? Vous pouvez pratiquer toute une vie sans jamais vous poser la question. Alors souvenez-vous que le Pankat est avant tout un art de vivre. La seule façon d'envisager cet art est de tout lui donner et de tout attendre de lui en retour. Mais assez parlé, place à la boxe ! Mané est un jeune homme qui renonce à tout et se rend à Irap, ville qui n'aime pas les perdants, pour apprendre le Pankat, un art de combat qui est aussi une philosophie de vie. Mais l'école de Pankat ne va pas l'accepter si facilement, il doit d'abord faire ses preuves. Et il erre, sans ressources, dans cette ville où la tentation du mal est omniprésente. Mané va se retrouver face à un cruel dilemme, partagé entre le bien et le mal, entre Eiam qui veut lui apprendre l'art noble du combat, et Fessat qui, au contraire, l'entraîne sur la mauvaise pente, celle du crime. Il va falloir choisir. "Pankat" est une formidable nouvelle série ayant digéré les influences des manga, des comics, du franco-belge et lançant des clins d'oeil aussi bien à Dragon Ball qu'à Moebius, à H.K. qu'à Emmanuel Guibert.
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Date de parution | Août 2004 |
Statut histoire | One shot (Edition intégrale) 1 tome paru |
Les avis
Avant même que certaines âmes égarées lisent cet avis, la note va parler d'elle-même. "Ouais bof quoi, le DJAITDJAIT il a pas aimé". Mais venez, entrez, prenez le temps de lire l'avis plutôt nuancé que ce sombre chroniqueur du dimanche a rédigé pour expliquer cette notation légère.... Le postulat est d'entrée de jeu fort plaisant. Construit comme un Shonen à la française par Merwan, la série s'intitulait "Pankat" et devait tenir en 3 tomes. Pour on ne sait quelles raisons obscures (probablement commerciales), le second et troisième tome ne sortiront jamais à l'unité. Une refonte en intégrale incluant ces deux chapitres ainsi qu'un prologue sous le nom actuel de "Fausse Garde" fait alors surface (par deux fois étant donné qu'une réédition avec couverture inédite vient d'émerger en 2020). La première partie est savoureuse.... Dans une cité verticale intemporelle et à forte influence orientale se déroule un tournoi de boxe vers lequel tous les regards sont tournés. Notre héros, Mané, débarque de sa région natale pour tenter sa chance et intégrer la prestigieuse équipe du mentor Eiam. Sans un kopeck en poche, il sympathise également avec un brigand au passé trouble, Fessat. Sa quête va être constamment tiraillée entre ces deux choix de vie que tout oppose.... Avec un graphisme clair oscillant entre le shonen et des décors travaillés (la cité d'Irap est juste magnifique), Fausse Garde frappe fort et devient rapidement attractif même si on reste en terrain relativement connu. Le héros blond a un petit air de Naruto et contraste avec les couleurs locales. On serait même resté sous le charme tout le long de ses périples sans quelques petits détails gênants... Pour un récit axé principalement sur les combats, ils ne sont guère fluides ou découpés et en deviennent même souvent illisibles ou succincts. Par ailleurs les dessins semblent moins travaillés dès le second tome (est-ce lié aux problèmes d'édition de cette oeuvre ?) sans que ce ne soit un véritable handicap mais on ne retrouvera plus le charme originel. Et enfin la conclusion ne me parait pas à la hauteur. J'apprécie pourtant les fins abruptes lorsque le scénario l'impose mais ai ici plus ressenti un sentiment de "il est temps de passer à autre chose" pas forcément des plus nécessaires et encore moins satisfaisants. Dommage car Fausse Garde est loin d'être désagréable mais manque finalement cruellement d'ambitions.
En 2004, lorsque je découvre cette série, elle ne porte pas ce nom. Elle s'appelle "Pankat" et est destinée à s'achever en plusieurs tomes. Les mois, les années passent et je me rends compte que le plan éditorial a été abandonné. Adieu la série en trois volumes et bonjour l'édition d'un album augmenté, renommé « Fausse Garde » et qui clôture l’histoire. Sorti en 2009 cet album vient d'être réédité avec une nouvelle couverture plus moderne et quelques bonus. Cela s'explique sans doute par le retour sur le devant de la scène de Merwan, grâce à la publication chez Dargaud de Mécanique céleste à la rentrée 2019. À l'époque, j'avais été fortement agacé par ce revirement éditorial et avait décidé de ne pas achever cette histoire... rancunier, je ne changerai pas d'avis et m'en tiendrai là... on a tous nos défauts après tout... Le premier tome de "Pankat" lance plutôt bien l'intrigue avec un rythme intéressant et un monde imaginaire fort dépaysant, à mi-chemin entre l'occident et l'orient. Le dessin est correct avec des couleurs assez douces et caractéristiques du style de Merwan, bien que je sois plus réservé à propos de certains visages. Les scènes de combat sont un peu courtes et pas vraiment convaincantes, ce qui est problématique pour une histoire justement fondée sur un art martial et les combats qui l'accompagnent. Quant au héros, nommé Mané, il est un peu en retrait. Sans doute lui manque-t-il une pointe de charisme. En 2004, j'avais attribué trois étoiles, curieux de connaître l'évolution de la série. Pour les raisons évoquées en introduction et les défauts relevés, je me vois contraint de revoir ma note à la baisse.
Le moins que je puisse dire est que je ne m'attendais pas à cela lisant cette BD. C'est d'abord la couverture qui m'a attirée l’œil et que j'ai trouvé très efficace dans sa sobriété, intrigante, dynamique, en un mot accrocheuse. Ensuite est venue la lecture avec un univers assez fouillé. Même si on ne sait pas grand chose du lieu, de l'époque, cet aspect intemporel des choses n'est pas pour me déplaire. Dessin sympa donc, seul bémol déjà signalé ailleurs, la difficulté lors des scènes de "pankat" pour reconnaitre les combattants ce qui est un comble sur un récit justement basé sur des combats. En ce qui concerne le scénario j'ai eu un peu de mal pour adhérer à l'idée de ce jeune homme combattant du "pankat" le jour, (et vainqueur de ses combats), et révolutionnaire la nuit. Personnellement je sais pas si j'aurais le rythme! Question d'âge sans doute. Toujours est il que ce type d'incohérence me gêne un peu. Je conseille toutefois la lecture car l'ensemble possède des qualités.
Un jeune homme quitte tout pour rejoindre une mégalopole du désert où le Pankat, sorte de boxe locale, est une institution. Dès lors, le héros est sans cesse écartelé entre le rêve de devenir boxeur professionnel et un désir de justice très personnel. Fausse garde est une série atypique, il faut bien le reconnaître. L’univers, complètement fictif, est graphiquement très intéressant (largement inspiré par le monde arabo-musulman). Merwan propose des dessins soignés (notamment les décors) au style très personnel. Le choix de centrer l’histoire sur un sport de combat est surprenant mais fonctionne bien. La BD vaut le coup d’œil mais plusieurs défauts m’empêchent d’être trop élogieux. Tout d’abord, la qualité des dessins baisse très nettement dès le 2ème chapitre. C’est le genre de truc qui m’agace profondément. Ensuite, l’action est parfois confuse et les personnages sont souvent difficilement reconnaissables. Et enfin, l’histoire bien que sympa, manque de surprises et de profondeur. A découvrir tout de même.
A partir d'un monde et d'un sport de combat imaginaires, Merwan nous amène à réfléchir sur des thèmes très diversifiés tels que la notion de choix, le sport business et la noblesse du combat. La psychologie des personnages est relativement bien fouillée et ceux-ci évoluent dans une cité dont les décors détaillés sont très agréables à l'œil. Merwan ne tombe ainsi pas dans le piège du héros stéréotypé. L'histoire tourne ainsi principalement autour de la difficulté du choix du personnage principal entre la cause de la rue et les sirènes de la vie facile que procure le pankat. Côté dessin, Merwan a vraiment un trait bien à lui et nous livre des personnages aux gueules très accidentées qui m'ont rappelé celles de la série TV "Lascars" (Merwan a participé au long métrage, peut être ceci explique cela...). J'ai trouvé que le trait collait parfaitement à l'ambiance générale et changeait des dessins habituels. Après, je comprends que celui-ci puisse en rebuter certains. A posséder. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 7,5/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 7,5/10 NOTE GLOBALE : 15/20
Drôle de lire les divergences d'opinion sur la couv de cette bd :) Personnellement je ne comprends pas qu'on ne puisse pas aimer ... elle change tellement des couv classiques bardées de grands dessins accrocheurs. Ici au contraire, le mot d'ordre est sobriété et pureté (comme la boxe ? ) Puis je débute ma lecture et la termine d'une traite, tellement je suis rentré facilement dans l'histoire de ce jeune homme confronté à ses problèmes de conscience, tiraillé entre le droit chemin de la boxe et celui plus tortueux de ses responsabilités. L'univers est cohérent, les différents protagonistes participent à l'histoire en apportant leur personnalité propre. Le dessin m'a rebuté tout d'abord mais j'ai déjà eu plusieurs très bonnes surprises en passant outre mes 1ères impressions et c'est le cas ici, les combats étant très bien réalisés et faisant bien passer la puissance des coups et la douleur des combattants. Bref un bon moment à passer en lisant cette aventure sportive.
Cet avis porte sur la dernière édition où on en sensé connaître la fin de cette histoire. Fausse garde est un récit qui se base sur les jeux de combats. Visiblement, ce thème semble fasciner bien des auteurs de tous horizons différents. Ici, cela se décline dans une cité totalement imaginaire au milieu d'un grand désert. Il est également question d'une école ayant sa discipline et un entraînement rigoureux. Je n'ai pas trop aimé le dessin un peu trop graveleux. Je trouve que le trait rend les personnages vulgaires. Bref, ce n'est pas la beauté qui prime. Etait-ce pour souligner que le combat est un sport rude ? Sans doute. Le pankat n'est finalement qu'un prétexte à cette histoire. On assiste plutôt au combat acharné entre un maître et un ancien disciple à travers une nouvelle recrue qui semble être le héros de ce récit. Un héros qui d'ailleurs va s'adonner à des actes crapuleux tout le long de l'histoire et qui ne sera pas du tout inquiété pour de tels actes monstrueux. Dès lors, il perdra la sympathie du lecteur que semble encore lui accorder l'auteur. Entre le bien et le mal, il faut choisir ... Cela se laisse pourtant lire et il y a de bons passages. Certes, les scènes de combat m'ont été particulièrement rébarbatives. Pour autant, il y avait de bonnes idées mais qui ont été maladroitement exploitées.
Note 2,5. Je ne suis pas fan des sports de combat, mais étant tombée sur de bonnes lectures traitant du sujet je me suis laissée tenter. J'ai trouvé le tout très ciblé "adolescent du genre masculin", non pas à cause de cette sorte de boxe appelée Pankat, non, plutôt pour les protagonistes qui sont tous des garçons, avec son lot de bons et de méchants, où évidemment le personnage principal est un gentil. Ce qui m'a le plus intéressée c'est l'univers créé autour de cette ville imaginaire construite toute en hauteur et qui est très impressionnante. Mais l'histoire est pleine de facilités scénaristiques : le garçon qui bien que sachant se battre, en un temps record peut se mesurer aux plus forts, défenseur du plus faible, n'ayant peur de rien, avec une bonne conscience qui ferait pâlir de jalousie le plus saint des saints. Bref, une histoire pour jeunes qui aiment s'identifier à ce genre de personnage un peu héros et à qui tout réussit. Graphiquement c'est assez beau, quoique le format soit un peu petit et ne le mette pas suffisamment en valeur.
Dans cette BD, « Pankat » est le nom d’un sport de combat très populaire ressemblant beaucoup à de la boxe. L’histoire se situe en « Iraq ». Mané est un jeune provincial qui rêve d’incorporer une grande école de « Pankat », il se rend donc dans la principale ville de ce pays dans l’espoir de se faire un nom. Il sera vite déchanté car il y découvre corruption, violence et indifférence. Il devra aussi faire son choix entre le bien et le mal.. même si, à première vue, le lecteur et le personnage principal se demanderont vraiment qui est le bien … Chapeau bas pour « Merwan » qui signe un très bon premier album en proposant un scénario captivant mélangé avec un dessin agréable et assez personnel. L’ambiance de corruption dans la ville est bien rendue avec ses ruelles étroites d’une filiation graphique avec les villes arabes. Les personnages sont énigmatiques. Mané apparaît naïf et attachant dans son rôle d’un jeune découvrant ce monde sans pitié. Il dorme dans des culs de sac, vole de la nourriture pour ensuite se cacher dans une sombre ruelle. Ce sont ces scènes qui m’ont fait aimer cette BD. Mes reproches concernent les scènes de combat où il y a –à mon avis- un manque de lisibilité car il est assez difficile de reconnaître au premier coup les personnages. Certaines séquences manquent de fluidité dans le découpage. Malgré tout, l’ambiance de l’arène avec cette foule en liesse est bien retranscrite. Je trouve regrettable que la couverture ne soit pas aussi attirante que le contenu graphique de l’album. Cela fait deux ans que j’attends la suite des aventures de cet apprenti « pankat »… Je commence à trouver ça long ! Patience…
Dès le début de cet album, je me suis tout de suite vu dans un manga à la fois par le dessin et l'histoire. Une histoire justement qui parle d'un jeune garçon qui veut apprendre l'art du combat, le fameux Pankat. Ce qui est bien dommage justement par rapport à un manga, c'est qu'on dispose de beaucoup moins de pages pour développer. On est pour ça obligé de passer brièvement sur certains points comme les scènes de combat parfois résumés à quelques cases, même si le tout prend tout de même une bonne part de l'album. Au final ce premier tome n'aura pas avancé beaucoup, et on se demande combien de tomes sont prévus, et j'ai peur de ne pas être trop surpris de la suite des événements.
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