Alim le tanneur
Alim le tanneur nous entraîne dans un univers oriental, un monde des mille et une nuits... où vit un peuple dominé par un système théocratique rigide des plus liberticides.
BD à offrir Delcourt La BD au féminin Les meilleures séries courtes Terres de Légendes
Alim le tanneur nous entraîne dans un univers oriental, un monde des mille et une nuits... où vit un peuple dominé par un système théocratique rigide des plus liberticides. Dans l'empire de Jesameth, être un hors-caste, c'est n'être pas tout à fait un homme. Alim le tanneur est de ceux-là. Il se charge de "recycler" les corps sans vie des sirènes tueuses qui viennent échouer sur les plages de la cité impériale. Mais le destin redistribue parfois les rôles. Un soir, l'océan vient confier au plus humble des hommes le plus grand des secrets...
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Septembre 2004 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
13/09/2004
| ThePatrick
Modifier
Les avis
Dans un monde oriental, qui m'a beaucoup rappelé "Aladdin", Alim un tanneur et sa fille son embarqués dans un récit rondement bien mené. Je n'ai pas envie de vous en dire plus concernant le scénario, car c'est le genre d'histoire où il est jouissif de découvrir au fur et à mesure les événements et le lore de cet univers. Cette série est un véritable coup de coeur pour moi et selon moi, elle fait un sans faute. Premièrement, les dessins. Ils sont fabuleux. Les auteurs nous emmènent dans un univers vaste, riche et cohérent. La faune et flore sont magnifiques, les cités sont grouillantes de vie, les peuples sont criant de vérité, et le tout, est sublimé par une qualité de dessin exceptionnelle. Deuxièmement, les personnages sont très complexes, et donnent envie de s'y intéresser. Que ce soit les méchants, ou les héros, tous ont leurs propres objectifs. Chacun des objectifs sont justifiés tôt ou tard par un passé, un background ou autre flashback. Ensuite, la richesse de l'univers mis en place est très cohérente. Durant les 4 tomes, on jongle entre les différents peuples et systèmes politiques, entre les différentes régions. Il fut passionnant de découvrir tout cela au fil des pages et je reverrais en savoir plus. J'aurais d'ailleurs vraiment apprécié trouver une carte de ce monde imaginaire pour mieux m'y retrouver à différents moments de l'histoire, même si tout est très compréhensible. Enfin, le scénario est passionnant et se renouvelle sans cesse. Sans entrer dans les détails, j'ai particulièrement aimé qu'entre chaque tome, il y ait une ellipse plus ou moins grande, faisant avancer le scénario. Cela me donnait l'impression de commencer un nouveau cycle à chaque fois et j'ai beaucoup aimé cela. Et aussi, quel bonheur de ne pas avoir de romance dans une série de BD. Dans presque toutes les séries d'aventure que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, il y a toujours une romance, un triangle amoureux, du sexe ou que sais-je complètement inutile et pompeux. Hors ici, rien de tout cela. On ne s'encombre pas d'une romance juste pour en mettre une. Les enjeux sont bien plus importants. Nous avons tout de même le droit à une relation père-fille pour nous attendrir un petit peu. Les auteurs parviennent à réunir toutes ces qualités en se limitant à 4 tomes. Réunir autant de richesses scénaristiques en seulement 4 tomes relève selon moi de l'exploit. 5 étoiles + un énorme coup de coeur MAUPERTUIS, OSE ET RIT !
En quatre tomes seulement - Bravo ! - Wilfrid Lupano nous propose une histoire complète, riche en événements et en sublimes dessins. A mon sens, cette bande dessinée a deux qualités majeures : d’abord, l’univers graphique imaginé et réalisé par Virginie Augustin. C’est somptueux, quel talent ! On sent que le dessin d’animation n’est pas loin. C’est créatif, riche sans être surchargé, les couleurs sont douces ce qui donne à l’ensemble un bel équilibre et une grande élégance. Il y a foule de petits détails que l’on découvre dès que l’on prend le temps de s’attarder un peu sur une planche. Le tout est harmonieux et laisse apparaître une grande imagination. Ensuite, les personnages. Bien sûr, il y a les bons et les méchants, les violents et les pacifiques. Chacun a un physique parfaitement reconnaissable, une culture, un parcours cohérent dans l’histoire. Bref, ils ont de la profondeur et il est intéressant de comprendre à quelles règles, à quelle idéologie chacun appartient. D’autant plus, qu’à travers eux, on n’a aucun mal à reconnaître les peuples des continents de notre monde à nous ! Le moins bien concerne le scénario. Il ne faut rien exagérer quand même ! C’est clair, classique, un peu prévisible et sans beaucoup d’espoir. Là encore, on retrouve en transparence des systèmes politiques bien connus de notre monde et c’est intéressant de le replacer dans un contexte différent. Excellente série, bien maîtrisée, bien équilibrée et super agréable à lire.
De tous les univers de bande dessinée au sein desquels j'ai eu l'occasion de me plonger, je pense que Alim le tanneur est un de ceux (sinon celui) que je préfère. Non que la saga soit irréprochable, mais je trouve que le monde inventé par Lupano pour l'occasion est absolument prodigieux, et bien supérieur à un grand nombre d'autres univers de fantasy vus en bande dessinée. Je vois trois raisons à cela : - Déjà, la magnificence du dessin de Virginie Augustin, qui donne corps à ce monde de la plus belle des manières. Son trait est absolument somptueux, chaque image est bourrée d'idées sans être dans quelque chose de surchargé. Il y a une pureté graphique qui n'exclut pas une très grande richesse et une grande densité visuelle, c'est très fort. Jamais ce monde n'a l'air trop étroit, ou trop statique. On y respire, on s'y sent bousculé, on s'y émerveille... Vraiment, le dessin est une des plus grandes réussites de cette saga, même si je trouve que dans le dernier tome, on perd un petit quelque chose que je ne saurai trop décrire. - Ensuite, la complexité des intrigues géopolitiques. Clairement, Wilfrid Lupano n'y va pas de main-morte ! Sans jamais perdre son lecteur, il crée des personnages d'une densité humaine étonnante, chacun ayant des motivations qu'on comprend très bien, qu'ils soient bons ou méchants. Alors que le discours manque un peu de nuance à mes yeux, les personnages sont en revanche parfaitement écrits. Aucun manichéisme dans tout cela : évidemment, il y a des personnages meilleurs que d'autres, et il y a des méchants, mais sans basculer dans le pathos, même les pires antagonistes ont droit à leur moment d'empathie. On ressent quelque chose de positif pour chaque personnage à un moment où à un autre. Je trouve ça exceptionnel, la manière avec laquelle Lupano fait parfois surgir de la noblesse ou de la douleur chez un personnage qu'on détestait jusque-là. Evidemment, ça ne rend pas forcément le personnage meilleur (Khélob, typiquement), mais ça peut expliquer comment il en est arrivé là et ainsi, nous permettre de comprendre sa trajectoire depuis le début du récit. En outre, les rapports de force entre les personnages (ou les groupes) sont extrêmement bien détaillés sans l'être trop. Cela permet d'ajouter en crédibilité à l'intrigue, allant jusqu'à évoquer dans les meilleurs moments de la saga, des univers tels que Game of Thrones ou Dune, et pourtant, sans jamais sacrifier l'action (sauf un peu dans le tome 3). En seulement 4 tomes de BD, chapeau ! - Enfin, les inspirations de Lupano. Une autre chose très réussie, c'est la manière qu'a Lupano de créer de l'imaginaire à partir du réel. Aucun peuple, aucune région présentée n'est sortie de nulle part. On est capable de lier chacune d'entre elles à une région existante (Asie, Afrique, Moyen-Orien, Amérique du Sud, Océanie). De même, dans les différents systèmes sociaux, politiques et religieux représentés, on peut retrouver des éléments empruntés aux catholicisme, à l'islam, à l'hindouisme, au bouddhisme, etc... C'est très fort car ainsi, on n'a pas l'impression que l'auteur s'acharne sur tel ou tel groupe de personnes, il brouille tous les repères afin de rendre son propos plus universel, et c'est très intelligent sur le plan narratif. Et d'ailleurs, même si, dans toutes les civilisations représentées, il y en a qu'on préfère à d'autres, on se rend vite compte que chacune a ses gros défauts et qu'aucune n'est parfaite. Maintenant, je trouve tout de même que tout ça dégage une vision assez nihiliste de l'Homme et de la civilisation en général, et comme j'ai toujours été un éternel optimiste, je ne peux plus suivre Lupano sur ce terrain-là. Il est vrai qu'on est tenté, lorsqu'on regarde en arrière, de ne voir tous les systèmes politiques, religieux, sociaux, mis en place dans le passé, que comme vecteurs d'une violence apparemment incompréhensible, et j'ai eu l'impression que c'est ce que faisait Lupano dans Alim. Or, quand bien même ces systèmes ont pu être imparfaits et inégalitaires (pas toujours plus que le nôtre, mais rarement moins), ils nous ont toutefois laissé chacun des traces absolument exceptionnelles, en termes de patrimoine, d'art, de technique, de médecine, de valeurs, etc... C'est là que je suis content de la conclusion du dernier tome qui rappelle que, même si elle s'appuie sur une potentielle supercherie religieuse (potentielle car, finalement, rien ne nous dit que l'histoire de Jésameth est fausse, il est simplement permis d'en douter) et sur un très clair abus de pouvoir, une civilisation peut produire de beaux fruits, quand bien même ces fruits sont issus d'arbres aux racines engluées de sang. On peut trouver ça bien sombre et désespérant, mais on peut trouver ça aussi très encourageant, très beau sur la capacité de l'Homme à dépasser, notamment par la civilisation (ou en tous cas, la vie en communauté), ses pulsions violentes. J'ai eu la sensation que Lupano, lui, malgré ces deux très belles pages, ne voulait voir dans le processus civilisateur de l'Homme que sa part obscure. Pour ma part, je veux y trouver une raison d'espérer et de croire que, malgré toutes les horreurs dont l'Homme est capable, jamais il n'arrivera à éteindre la flamme qui meut les cœurs les plus purs. Mais, j'en conviens, il y a encore du boulot.
Quelle claque! C'est ce genre d'ouvrages qui fait de la BD ce qu'elle est! Des dessins somptueux au service d'une histoire remarquable. Cette BD est comme une fresque satirique dénonçant la folie des Hommes emprunts de fanatisme religieux. Comment les sentiments primaires des gens les poussent à des actes inconsidérés, surtout quand cela fait vaciller leur trône et leur statut si justement glané. Cette fable est belle, touchante mais terriblement révoltante... On s'attache aux personnages, à Alim, à sa fille, au grand père... si bien que la fin arrive trop rapidement et avec elle la fin de l'innocence de la fille d'Alim mais aussi du lecteur. Ne passez surtout pas à côté de cette série monstrueusement délicieuse... courrez dans votre librairie préférée acheter ce petit bijou!!!
Je ne peux pas encore trop m'engager sur cette BD puisque seul le tome 1 est sorti mais en tous cas je peux affirmer que je l'ai beaucoup apprécié. Je trouve le dessin très sympa et c'est bien la première fois que j'aime des couleurs faites sous Photoshop. Celles-ci sont vraiment excellentes et très rafraichissantes. Quant à l'histoire, ce n'est pour le moment qu'une introduction à mes yeux, je ne peux donc pas encore vraiment savoir ce qu'elle vaudra. Le contexte est sympa et le décor oriental (est-ce une ville indienne comme Madras qui a inspiré ce décor ?) est original et bien dépeint. Je trouve l'histoire assez intelligente et la narration très réussie. Maintenant, je ne peux pas dire que j'ai été complètement captivé ni que ce que je vois de l'histoire pour le moment me semble vraiment original. C'est sympa, voire très sympa, mais je ne sais pas encore si la série entière sera vraiment excellente. Quoiqu'il en soit, ce premier tome est très engageant et si la suite est du même niveau, nous aurons une série incontournable. Après lecture du tome 2 : Excellent ! Le tome 2 me parait presque meilleur que le premier que j'avais un peu oublié entretemps. La première chose que j'ai regardée sur ce second tome, c'était si les couleurs étaient aussi belles et originales que dans le premier. J'ai failli être déçu quand j'ai vu qu'on ne trouvait plus ces teintes roses et pastels qui m'avaient tant marqué dans le tome 1, mais au final, les couleurs m'ont encore une fois paru véritablement réussies et très belles, même si un peu moins originales. Et de toute manière, le dessin et la composition des images est tellement excellente que... que c'est vraiment une très belle BD. Quant au scénario, il est assez court et simplement résumé, mais il prend une tournure qui me plait encore davantage que le premier tome. A la fin du tome 1, je ne savais pas trop vers où le récit allait partir, je n'étais pas plus que ça motivé à l'idée de lire la suite. Là, au contraire, je suis maintenant accroché et je veux voir la suite qui parait très bien lancée. Vraiment une série amenée à devenir un immanquable du monde de la BD d'aventure-fantasy ! Après lecture de l'ensemble de la série : J'ai été décontenancé par le tome 3. Moi qui prenais plaisir à suivre ce père et sa fille, j'ai été déçu par la séparation imposée et le fait qu'on perd la trace de la fille. Pourtant, quand on achève le tome 4, on réalise que c'est en cela que tient toute la spécificité du scénario et qui amène à la conclusion choisie par les auteurs. Néanmoins, cette rupture a un peu brisé le charme que j'éprouvais pour cette série. L'intrigue elle-même se modifie à partir de ce troisième tome, la fuite en avant devenant une relativement brusque association avec l'ancien ennemi vers un but nouveau, à une époque nouvelle. Du coup, même si la chute de l'histoire est assez forte et intelligente, le récit y a perdu pour moi la saveur que lui amenait le gentille ambiance familiale du couple père-fille du début. Il est devenu plus froid, plus implacable, un peu moins plaisant et moins capable de se démarquer de nombre des autres productions à mes yeux. Malgré ce léger ressenti, ça n'est reste pas moins une très bonne BD, au dessin excellent, qui mérite clairement la lecture.
Alim le tanneur est une série ayant pour cadre un pseudo-monde oriental où religion et pouvoir se partage un empire. Ce mélange entre fantasy et orient est tout à fait original dans le monde de la BD. Un rythme soutenu et des personnages attachants concourent à la réussite de cette série. Elle est particulièrement intéressante car elle pose une réflexion sur les dérives d’une religion à travers son fanatisme et obscurantisme. Les dessins sont sublimes, les couleurs très agréables, les décors sont fouillés… Une très bonne série très prometteuse avec une véritable poésie du trait et d'utilisation subtile de la colorisation. Le coup de foudre a d'ailleurs été immédiat. Elle marque pour moi une espèce d'évolution un peu plus marquée de la bd moderne qui s'aventure aux frontières des religions sur des sujets pas très faciles d'accès et souvent assez polémiques. Les tomes se succèdent et ne se ressemblent pas ! Tome 1: Le secret des eaux Le premier tome apporte un vrai moment de lecture rafraichissante avec une histoire traitée de manière intelligente. Les personnages sont souvent touchants et émouvants. Bref, l'alchimie opère avec le lecteur. Tome 2: Le vent de l'exil Le second tome a réussi le coup d'essai avec un final époustouflant. On suit l'exil des personnages en proie à une nature un peu hostile. C'est comme une espèce de course-poursuite. Les couleurs chatoyantes du premier tome laissent la place au blanc froid. Oui, il y a une véritable évolution avec un dessin qui reste toujours aussi beau. On ne peut que souffrir avec les personnages devant tant d'injustice et d'intolérance. Tome 3: La terre du prophète pâle Le troisième est un véritable bonheur tant au niveau de l'intrigue que de celui des paysages magnifiques à la vue des couleurs pastelles si bien choisies. Le thème est toujours celui de la dérive du pouvoir théocratique telle que la colonisation et l'asservissement des peuples. Il marque également une rupture certaine car l'action se passe bien des années après. On a perdu de vue certains personnages et pas des moindres. Est-ce que cela sera pour mieux les retrouver ? On suit toujours Alim dans sa nouvelle vie mais en proie avec son passé. Tome 4: Là où brûlent les regards Le dernier tome était le plus attendue pour marquer le final de cette saga extraordinaire. Le décors change encore. Bref, la linéarité ne sera pas de mise. L'évolution de cette histoire aura de quoi nous surprendre. Le résultat final sera bien à la hauteur de nos espérances. Alim va rentrer dans la légende d'une certaine bd plus adulte et plus mâture. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5
Dès la lecture des premières pages du premier tome j'ai tout de suite été séduit par l'ambiance et la qualité du dessin. Et puis j'ai très vite été happé par l'histoire dès que le scénario s'est emballé. Sans se prendre complétement au sérieux, la lecture de cette série réserve aussi des moments cruels, des moments héroïques et des moments d'humour et de tendresse. Les caractères des personnages principaux sont consistants et nuancés, souvent plus subtils qu'il n'y parait. Certains se découvrent brutalement et d'autres évoluent pour se dévoiler sous un nouveau visage. L'auteur évite les discours simplistes et manichéens, mais en plus de cette magnifique histoire d'un homme qui ne possède que son intelligence et son courage pour essayer à tout prix de protéger son enfant, l'auteur parvient à distiller ses messages humanistes qui dénoncent les sociétés extrémistes, les endoctrinements et l'avidité des puissants. Le genre (Fantasy) a tendance a nous livrer de plus en plus séries qui tentent de cloner les auteurs à succès et pour moi "Alim le tanneur" se démarque vraiment par son ambiance, sa richesse et son originalité. Pour moi, un très gros coup de cœur.
Whaaaaaaaaaaaan quel pied ! Merci à Wilfrid Lupano et à Virginie Augustin pour ce merveilleux voyage ! "Alim le Tanneur" c'est le ticket gagnant assuré pour un voyage en tapis volant... Trois tomes sur quatre annoncés de parus, et pourtant, sauf crash calamiteux du fameux tapis dans le dernier tome, cette série flirte déjà avec le culte. Ça tombe bien, c'est le thème central de cette BD ! Alors chers amis croyons, croyons en la réussite de ce 4ème tome, et que cette série mérite dignement sa place sur les hauteurs du panthéon des Immanquables Fantasy de BDthèque ! Car, Mmmm quels parfums dans cette BD ! Et si on en prend plein les yeux, nos narines font aussi le plein de senteurs, en passant du plus doux au plus âcre des relents ! Un parfum d'aventure bien sûr, mais c'est l'ensemble qui m'a conquis ! La trame religieuse omniprésente et omnipotente dans cette société organisée en castes, qui elle sent le souffre. Les personnages : de la pétulante Bul aux délicieuses senteurs de cinnamone, au funeste Torq Djihid et son exhalaison mélangeant sueur et sang, le pire et le meilleur se côtoyant pour nous présenter un large éventail de la nature humaine et de ses bassesses. Enfin l'univers lui même, d'où émane de prime abord ce vent frais et léger de l'innocence qui se charge petit à petit, pour finir en ouragan et emporter le destin de chacun aux confins de l'empire de Jesameth... Un monde univers comme ils se font rare en BD, et qui m'a rappelé par moments ma jubilation à la lecture de La Quête de l'Oiseau du Temps (même si la comparaison est audacieuse...). Wilfrid Lupano se révèle donc jusqu'ici un tisseur hors pair, espérons qu'il saura conclure son aventure de façon toute aussi magistrale. Côté graphisme, là aussi c'est du tout bon ! C'est thé glacé et loukoum à volonté. Franchement, la colorisation m'a époustouflé ! On perçoit tellement la chaleur de la capitale Brahmalem, la rudesse des pays du nord ou encore l'horreur face aux atrocités commises au nom d'un culte... Le duo Virginie Augustin/Geneviève Penloup fonctionne à merveille. Un dessin fin et fouillé, des couleurs somptueuses qui posent les ambiances, et un découpage intelligent qui servent parfaitement le récit : clap clap clap !!! Que du bonheur ! Alors, en attendant un quatrième tome qui saura (je n'en doute pas) clore en beauté ce petit bijou de la l'inégale collection "Terres de Légendes", je vous conseille plus que vivement la lecture de cette excellente série ! *********lecture du tome 4************* Ouf ! L'honneur est sauf, pas de sacrifice inopiné en perspective ! Le 4e tome tant attendu de ce cycle clos de façon plus que convenable cette magnifique aventure. "Convenable", oui, car si le scénario reste à la hauteur du début de cette série, graphiquement, on sent quand même un bon coup de mou et quelques imprécisions décevantes, tant la qualité des tomes précédents est impressionnante. Pressée d'en finir Virginie Augustin ? C'est un peu l'impression que ça donne... Dommage. Mais dans son ensemble, pas d'hésitation à avoir, "Alim le tanneur" est incontournable et mérite largement son classement parmi les meilleures ! Les réponses tombent, toujours comme des couperets et le ton reste toujours aussi cynique. Bravo et merci pour ces aventures !
Voici une excellente petite série, qui débute sur un mode humoristique pour se terminer sur un mode dramatique et cynique. De plus, la série développe le thème de la religion et du fanatisme d’une manière originale, divertissante et pertinente. Je trouve vraiment cette série intelligente dans les idées qu’elle développe et véhicule sur ce thème. Graphiquement, rien à redire non plus. Le travail de Virginie Augustin est soigné. Le trait est dynamique, les décors sont suffisamment détaillés et les expressions de visages sont adéquates et plaisantes à l’œil. Que des éloges, donc, pour une série d’aventure et de légende qui se distingue de la masse par son thème central (la religion et le fanatisme), par l’évolution de son ambiance (drôle au début, et bien plus dramatique dans sa conclusion) et par la qualité du trait et de la narration. Un incontournable, selon moi. Franchement bien !
Cette série, ce n'est que du bonheur. De superbes dessins tout en finesse, un dépaysement garanti à chaque tome, un scénario très bien construit et bien pensé. Les personnages sont à la fois attachants, amusants, émouvants, pour certains effrayants... Le récit s'étale dans le temps (une dizaine d'années en attendant le dernier tome), on peut donc suivre l'évolution de chacun d'entre eux à long terme, ce que je trouve très plaisant. De la bande-dessinée comme je l'aime, je la conseille à 100% : ) Après lecture du 4ème et dernier tome. La fin de cette épopée est tout simplement excellente, révélant jusqu'ou peut conduire le fanatisme religieux, allant jusqu'à nier la vérité de leur propre histoire pour garder la main mise sur la population. Une superbe aventure, des personnages charismatiques et un discours intelligent. Juste un petit bémol, la qualité du dessin de ce dernier opus semble moins aboutie, mais cela n'enlève rien au plaisir de lecture de ce superbe final. Je confirme donc avec plaisir le statut de culte pour cette magnifique série.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site