L'Homme des neiges

Cette Bd très peu connue de Manara peut surprendre, elle date de vers ses grands débuts puisque publiée en Italie en 1978 (sans prépublication dans un magazine en France), parallèlement à ses travaux pour Larousse, et juste avant la création de Giuseppe Bergman. C'est un récit un peu initiatique sur fond de mystique sans grand intérêt et qui m'a passablement ennuyé, d'autant plus qu'il n'y a aucune femme aux courbes gracieuses et aucun érotisme. Donc si vous cherchez à découvrir toute l'oeuvre du maître italien, c'est à lire (mais d'un oeil), sinon c'est du Manara sans cul qui va vous faire tout drôle... Un autre aspect intéressant cependant : le dessin de Manara est ici dans sa première phase, celle où il n'a pas encore trouvé son style, il est encore dans une imitation du style de Moebius, comme le faisaient énormément d'auteurs à cette époque, il y a donc pas mal de hachures et le trait est plus épais ; moi j'aime bien ce graphisme, c'était peut-être moins esthétique mais ça avait quand même une sacrée gueule.. Bref, je crois que cet album est surtout destiné aux inconditionnels de Manara, déjà pour sa diffusion confidentielle.

15/08/2015 (modifier)

Gérer mes listes

Premier album solo de Manara que je lis et je suis déçu. L'histoire commence bien avec ce journaliste chargé de trouver le célèbre abominable homme des neiges. Ce n'est pas très original, mais c'est bien fait et j'étais diverti. Malheureusement, j’ai décroché de l'histoire dès que le journaliste se retrouve dans le monastère. On tombe dans de la spiritualité sans intérêt durant plusieurs scènes qui ne m’ont pas du tout captivé. De plus, il est facile à partir de ce moment-là de deviner la clé du mystère derrière l’homme des neiges. Le dessin de Manara n'est pas mauvais, mais j'ai l'impression que les couleurs rendent parfois les cases moches.

16/11/2011 (modifier)

Gérer mes listes

Un Manara sans femmes, c'est exceptionnel (et dommage aussi, avouons-le) J'en ai vu 2 (habillées !) sur une page en début d'album, puis plus rien. Même le dessin et les couleurs de Manara sont assez différents de ce qu'on a l'habitude de voir. C'est beaucoup plus détaillé, plus travaillé mais du coup, c'est moins gracieux aussi. Même les couleurs sont un peu foirées, il n'y a aucune cohésion dans les planches... Pourtant, Manara est capable de très belles choses avec ses aquarelles. Je n'ai pas réussi à m'immerger dans ce récit, sauf peut-être vers la fin sur les toutes dernières pages, il y a un esprit un peu trop mou à tout ça, sans que le discours ne vienne occuper le lecteur. Pourtant, certaines planches sont aussi digestes qu'un "Blake et Mortimer" et devraient permettre de dire 2 ou 3 trucs intéressants... mais j'ai attendu en vain. Mention spéciale pour les 3 ou 4 dernières pages ceci dit.

15/09/2004 (modifier)

Gérer mes listes