Bushido
John Masanori, tueur de la Mafia italo-américaine aux allures de play-boy apprend qu’il est condamné par un cancer. Ses jours sont désormais comptés. John veut alors changer de vie, quitter les USA, et retourner au Japon où il est né, métis d’un GI américain et d’une japonaise. John se remémore son passé d’orphelin, élevé par un prêtre qui l’a ramené aux USA. Mais son patron, Frankie Lambretta, lui confie un dernier contrat avant son départ. John refusera de l’exécuter. Dès lors, les ennuis vont commencer...
Paquet Tueurs à gages
Le tueur est né au début des années cinquante au Japon, d'un militaire américain et d'une jeune japonaise. Arrivé au crépuscule de sa vie, il se remémore le passé, depuis le jour où son oncle l'a confié au Père O'Brien qui l'emmènera avec lui aux USA, jusqu'à sa première rencontre avec Frankie Lambretta. John décide de vivre ses derniers jours au Japon, abandonnant tout derrière lui, y compris celle qui partage sa vie. Mais avant ce grand départ, Frankie Lambretta lui propose un dernier contrat : une exécution qui ne représente qu'un "service" que Frankie rend à un mystérieux commanditaire... Mais, alors qu'il a sa cible au bout du fusil, John renonce à abattre sa victime. Les conséquences de son acte compromettront son départ...
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Date de parution | Mars 2002 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
C'est ce qu'on peut appeler une Bd facile, pas compliquée à lire, qui apporte un plaisir fugace et immédiat, et rien d'autre ; pas de profondeur, pas de psychologie travaillée, c'est une succession de dézinguages, de tueries sanglantes, de fusillades et de fritages parfois féroces, avec une flopée de macchabées à la clé, bref ça bastonne sec et ça tire dans tous les sens comme dans les premiers films de Seagal ou Dolph Lundgren, c'est sans grande ambition et c'est très bien comme ça, juste pour la détente. Tout ceci est vu dans de multiples polars d'action, ça rappelle aussi d'autres films sur les yakuzas et le Japon, comme Black Rain de Ridley Scott ou Yakuza de Sidney Pollack, car ça permet quand même de voir certains aspects des codes d'honneur japonais. Je préfère cependant la Bd Yakuza, pratiquement aussi violente sinon plus, mais plus intéressante au niveau des personnages et de son scénario un peu plus fouillé. Le dessin aussi peut paraitre facile et un peu grossier, dans le tome 1 surtout ; c'est musclé et agressif, avec ces visages très carrés, mais ça s'améliore en cours de route, c'est même mieux fini sur le tome 3. Une Bd de pure distraction qui se lit de façon décontractée, comme un vieux Carter Brown.
Une curiosité : un triptyque édité JUSQU’AU BOUT par les éditions Paquet (sans abandon en cours de route) … waouwwww … Mais qu’est-ce qui pouvait bien justifier pareille démarche, l’œuvre était-elle d’une qualité exceptionnelle ? Non. Cette série n’est pas mal, facile à lire, bourrée de clichés, illustrée d’un trait alerte et dynamique mais trop lisse, et colorisée sans originalité avec un vieux photoshop (entendez par là que ce n’est ni fin ni nuancé). Imaginez n’importe quel cliché d’une histoire de yakuza ou de tueur à gage, il est présent dans ce scénar' ! Ceci dit, l’histoire se tient et ne manque pas d’action, ça tire à tort et à travers, les méchants sont toujours aussi imprécis (comment peuvent-ils TOUJOURS s’arranger pour tirer à côté de notre héros ?), le scénario ne vole pas haut. Une lecture idéale pour se vider le cerveau, à l’image d’un banal film d’action américain (on a même droit à des scènes de combat à la Matrix). Efficace mais sans aucune surprise.
L’histoire est bien construite, un tueur va se faire « dessouder » par sa maladie d’ici peu de temps. Il décide de retourner vers ses origines lointaines du pays du soleil levant, pour s’y coucher pour toujours. Là, les ennuis vont vraiment commencer pour lui.. Triades, mort en pagaille, honneur, fille à secourir, tout y est et tout est assez bien traité. Evidemment le plus intéressant est le héros principal en lui-même avec son code d’honneur et sa vie sur la sellette. Il est humain, il a ses principes, son code qu’il respecte même si certaines de ses décisions peuvent paraître bizarres. Tout cela fait partie de son caractère et du coup cela crédibilise une histoire, très « action ». Il faut le dire cette histoire est une série action avec de très bons dialogues, mais le tout reste gros flingue, sabre fin, et roulades cascades dans tous les sens. Ha oui ! Il ne faut pas oublier, une flopée de morts ! La raison premiere de mon achat est amusante, j’ai trouvé la vieille édition en occasion avec un beau dessin dédicacé, le tout pour … le prix d’une BD en occasion, moins de 8 euros. Il ne m’en a pas fallu plus pour acheter ce premier tome et sa suite. Un scénario un peu léger, il est solidement aidé par le personnage principal à qui on s’attache. Un dessin qui n'est pas mon préféré mais qui sert correctement l’histoire. Un univers de gangster bien représenté , petite frappe, triade, etc… il n’y a malheureusement que peu de personnages intéressants mais ils suffisent à l’histoire et ceux qui le sont le sont vraiment, un bon petit plaisir. (12.5/20)
Cette 1ere série est vraiment bien !!! Graphisme plaisant, action bien rythmée. Une série qui se rapproche de la série d'action policière. Les couleurs sont également sympa, j'ai vraiment pas senti une baisse de rythme durant les 3 tomes. Pour une 1ere, Koeniguer frappe bien dans le monde de la BD.
A propos du tome 1 : C'est en me promenant dans les allées de mon magasin favori que j'ai vu cette bd. Je la prends. Je l'ouvre, et là... ben non, pas le choc. Le dessin peut être qualifié de semi-réaliste, mais il reste pourtant déroutant. Je m'explique. Les décors sont très soignés, bien réalisés et contribuent grandement à l'ambiance de polar; le choix des couleurs contribue également beaucoup à cette ambiance. Tout cela est bien fait, bien maîtrisé même si tout n'est pas parfait. La sensation de "déroutement" provient des personnages, sur les premières planches les têtes sont très semblables et il n'est pas possible de déterminer au premier coup d’œil l'origine (ou mélange d'origine) des personnages. Personnellement, je trouve cela gênant. Mais les choses s'améliorent, à ce niveau, au fil de l'album, même s'il reste par moment difficile de reconnaître les personnages lorsqu'ils sont de profil. Cela gêne un peu la lecture, mais pas plus que cela. Le scénario de ce premier opus est bien mené, intelligent. On sent que Michel Koeniguer sait précisément où il va et comment il va s'y rendre. Cela change de nombres de premiers albums d'auteur qui sont sortis ces derniers mois (je vous laisse le soin de citer des noms). L'histoire est parsemée de flash-back destinés à nous faire comprendre le personnage principal. Ils tombent toujours à point, ne sont jamais inutiles, et ne ralentissent jamais le rythme de l'ensemble. En résumé, un bon premier volume pour un nouvel auteur pour qui le plus dur reste à faire... confirmer en s'améliorant... mais il a le talent pour y arriver, cela se sent. Un petit bémol pour finir, je peux toujours me tromper, l'auteur peut toujours nous surprendre par la suite, mais l'histoire est presque trop bien résumée par les trois phrases suivantes : "-Ne fait pas l'idiot, tu n'es pas sur ma liste! Rien ne t'y oblige... -Ce que je suis... m'y oblige!" De toute façon, cela reste à vous de voir ! A propos du tome 3 : Voici la fin de la trilogie "Bushido", qui est la première production BD de Michel Koeniguer. Nous nous retrouvons en pleine vendetta entre John Masanori et Sato. C'est une bd d'action et cela se sent à la lecture. Cela va vite, très vite, mais c'est une BD agréable à lire. Bien sûr, elle est pleine de bruits (des coups de feu surtout) et de fureur (des coups de colère). Au niveau graphique, MichelK a fait de gros progrès, cela se voit. Les types (exemple, type asiatique) sont plus affirmés, plus précis, les personnages moins "massifs" s'intégrent mieux dans les décors. Mais, à mon avis, MichelK gagnerait énormément à réaliser une BD en noir et blanc. Car son trait souffre énormément des aplats nécessaires à la colorisation informatique (je dis cela après avoir vu des planches originales) et ils le rendent nettement moins vivant. Côté scénario, on ne trouve, en définitive aucune surprise et pourtant. A la fin du premier tome, je me suis dit : "Est-ce qu'il va oser?". Et bien oui, il a osé! Osé quoi me demanderez-vous? Je ne parlerai pas même sous la torture, vous n'avez qu'à lire l'album! En fait il a simplement oser appliquer à la lettre ce que le départ de son scénario impliquait, tout en respectant en plus le titre son album... ça y est, j'en ai trop dit. En résumé, ces trois tomes ne sont peut-être pas indispensables à tous les BDphiles, mais si vous êtes amateur d'action en BD, franchement vous auriez tort de passer à côté. Ne boudez pas votre plaisir, bien que de toute façon, cela reste à vous de voir ...
J'ai lu avec un certain intérêt cette histoire de yakusa traitée sous un angle assez original : le héros, qui se sait condamné par la maladie, fait un bilan de sa vie tout en continuant d'assumer les conséquences de ses choix passés. Cependant, le dessin quoique assez beau, comporte des maladresses notamment au niveau des silhouettes, ça a un peu gâché ma lecture. Bref, une histoire intéressante mais pas transcendante. P.S. : Je ne suis pas fan de Kitano, ça a peut-être joué. ;)
C’est plutôt sympa comme bd. En fait je la conseillerais au fan de Takeshi Kitano, pour les films un peu violent qu’il a fait sur la mafia japonaise. D’ailleurs dans le tome 3, il y un personnage, le moins loquace, qui est le portrait craché de Kitano, et il parle autant que lui ! Donc plutôt aficionados de ce cinéaste, j’ai trouvé Bushido pas mal, on retrouve bien l’ambiance mafia yakusa, les relations entre les parrains et les subalternes, les codes d’honneur complètement en décalage avec la société d’aujourd’hui. Il y a peu de temps mort, l’action est menée avec entrain mais sans précipitations, faisant ressortir habilement les tenants et les aboutissants de chacun, même si les rapports entre les personnages me paraissent parfois superficiels. L’aventure de John avec la fille du parrain yakusa, c’est un peu facile par exemple… J’ai été assez séduit par le style du dessin, rien d’extravagant, ni de novateur, mais ça colle bien. C’est compréhensible, soigné, et assez fin. L’action est bien mise en valeur. Simple mais efficace en somme. J’ai passé un bon moment à lire ces trois tomes et ça m’a donné envie de revoir un film de Kitano…
"Bushido".. voilà une série qui mériterait d'être beaucoup plus connue qu'elle ne l'est. Fans de mafia, foncez !!! Cette BD nous plonge dans les combats entre mafieux japonais (yakusa). Le scénario est bon sans être révolutionnaire : une bonne histoire de yakusa avec beaucoup d'action, de belles femmes, de vilains méchants assoifés de pouvoir et beaucoup de sang... :)cool non ? Le dessin est bon et colle au style d'histoire qu'il illustre. Les couleurs sont bien adaptées au dessin et à l'histoire surtout dans les scènes nocturnes. Les personnages sont presques tous charismatiques surtout John (ça tombe bien c'est le héros) avec sa coupe play-boy et son tatouage sur le dos. En résumé, "Bushido" c'est une bonne BD qui vous fera passer un excellent moment. note : 3.5/5
Une belle série ou on voit évoluer le héros John Masanory , et ou l'on sent la tension monter de tome en tome . Le tome 3 est d'ailleurs l'apothéose avec beaucoup d'action pour la conclursion de cette histoire . On voit également le progrès fait par Michel entre le tome 1 et le 3.. Bravo Michel ! Une première série d'un auteur qui mérite d'être connu !
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