William Lapoire

J'ai découvert William Lapoire, contrairement à beaucoup ici, vers la fin de la série, qui coïncide avec la fin du Journal Tintin. Après la disparition de Tintin, Lapoire cessera d'exister, son format habituel ne l'autorisant pas autre chose qu'une publication dans un hebdomadaire ou un mensuel. Mais je m'avance...Venons-en au point de départ: William Lapoire nait effectivement en 1978 dans le Journal Tintin. C'est un personnage du Moyen-Âge, plus lâche que fourbe, qui avait profité du départ de son Roi pour les croisades pour prendre sa place. Hélas pour lui, comme le dit le monarque, il n'avait oublié qu'une chose: que le roi puisse revenir ^^. Le roi décide donc de jeter Lapoire dans une oubliette, et le Diable intervient pour lui sauver la vie...Sous condition: la mission de Lapoire (ou plutôt son double envoyé par le Diable, le corps de Lapoire restant aux enfers, pour éviter qu'il s'enfuie), c'est d'aller à la rencontre de diverses célébrités à toutes les époques (Godefroy de Bouillon, Napoléon, le monstre du Loch Ness, King Kong...), afin de les pousser au bord de la mort et les convaincre de signer un contrat vendant leur âme contre une quelconque sécurité. Sauf que Lapoire, anti-héros attachant de par sa nullité toute humaine, est vous l'aurez déjà compris, davantage du côté de Gaston Lagaffe que Machiavel, et chacune de ses missions (publiées dans un court format de 5 à 6 pages) finit inévitablement en catastrophe, avant tout parce que Lapoire est lâche et idiot/naïf, quand il n'est pas tout simplement affublé de malchance. Le dessin initial est volontairement naïf, très rond, mais va s'affermir avec le temps. Graphiquement, la comparaison entre la première et la dernière aventure de Lapoire est comme le jour et la nuit. En 10 ans, le design évoluera radicalement pour devenir aussi mature que sérieux. Les personnages évoluent également dans leur physionomie pour accentuer ce point. Petit détail amusant: l'habit typiquement moyenâgeux de Lapoire devient presque contemporain à la fin. La dernière aventure de Lapoire, publiée par Tintin en 1988, sera par ailleurs la seconde histoire complète (après "Dégelées par moins quarante" publiée en 1987), "le Big Bagne". Ce qui rompait avec les habitudes précédentes de courts récits. Ce sera aussi le dernier récit complet jamais réalisé par l'auteur, qui se cantonnera aux gags sur une page par la suite, avec de nouveaux personnages. Produit de son époque, Lapoire n'est pas hilarant, mais arrache un petit sourire, et pour beaucoup fera revenir de joyeux souvenirs d'enfance. C'est ce qui compte, non? :-)

12/01/2025 (modifier)

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Une série oubliée que j'ai trouvé sympathique. J'aime bien le dessin qui est le genre de style humoristique naïf que j'aime lire. J'avais envie de lire cette série uniquement en regardant le dessin. Les différentes histoires sont pas mal. Sur un principe qui aurait pu être répétitif et vite lassant, Ernest réussit à faire preuve de beaucoup d'imagination et je ne savais jamais ce qu'il allait se passer. L'humour n'est pas toujours drôle, mais ce n'est pas trop grave. Le personnage de William Lapoire est attachant à mes yeux.

26/06/2014 (modifier)

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J'avais complètement oublié cette petite série du journal Tintin avant de tomber dessus en furetant sur BDT, je ne la lisais pas lors de sa création vers 1978 car je trouvais le dessin grotesque. Autant Ernst faisait mouche graphiquement avec ses Clin d'oeil, autant ici, dans une véritable bande dessinée, ça ne collait pas. Et puis il y a peu, en feuilletant mes vieux numéros, je l'ai lue plus attentivement, et j'ai trouvé le point de départ intéressant. Certaines idées sont loufoques, mais je trouve que la naïveté du dessin ne convient pas vraiment au propos ; Ernst tente d'imiter le style de Turk sur Robin Dubois qui à l'époque de parution était une grosse vedette du journal. La série n'a pas eu trop de succès malgré un sujet pourtant original, traité avec humour. Je continue de penser que le dessin n'aide pas.

02/02/2014 (modifier)

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C'est parce que j’aime bien cet auteur et particulièrement ses Clin d'oeil, que je me suis tout naturellement intéressé à cette série. Force est de constater que cette série est un cran en dessous de la série ci dessus… Là où clin d’œil était presque systématiquement un gag muet en une grande case, ici le choix a été celui de faire des petites saynètes en quelques pages contant les mésaventures d’un petit être. Ce petit personnage dénommé William Lapoire est tombé sous le joug du diable et doit rapporter foison d’âmes perdues ou plus précisément faire signer des contrats pour récupérer des âmes pour son maître… évidement cela foire systématiquement… Les situations ne sont pas rébarbatives, quelquefois drôles, assez originales, mais pas forcement "nouvelles", et surtout, pas assez développées. Une BD que l’on pourra trouver pour pas trop cher, à découvrir… (10/20)

16/03/2009 (modifier)

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Pour avoir usurpé le trône, William Lapoire est jeté aux oubliettes. D’un pacte avec le diable dépendra alors sa survie . . . Cette petite bd, gentiment insolente (les personnages visités en prennent pour leur grade), se révèle de lecture agréable même si elle ne marque pas les esprits. Le postula de départ est intéressant et les situations qui en découlent sont variées. Mais si cette série attire la sympathie du lecteur nostalgique, c’est surtout grâce aux dessins de Ernst (connu alors pour ses "clin d’oeil"). Dommage qu’il se soit fourvoyé avec ses "Zappeurs", série aussi transparente dans ses propos que dans le dessin. Je conseille l’achat de cette série qui devrait se dénicher dans les solderies ou vide-greniers.

11/07/2006 (modifier)

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Je ne vais pas être original en disant que moi aussi j'ai lu cette série dans Tintin. Ceci-dit, je trouve que par rapport aux autres bds que l'on retrouvait dans ce mag, les oeuvres de Ernst se détachaient souvent en nous donnant un ton différent. J'irai même plus loin en disant que si cet auteur sortait encore des bds aujourd'hui, je pense que celui-ci pourrait, s'il le veut, nous proposer des albums assez avant-gardistes. Pour en revenir à William Lapoire, je trouve l'idée de base assez originale et plutôt loufoque. On suit les péripéties de ce personnage avec beaucoup de plaisir et c'est parfois même très marrant. J'ai toujours eu un petit faible pour Satan avec son air faussement méchant. Bref, une bd oubliée qui est très sympa et qui sera peut-être rééditée un jour.

27/09/2004 (modifier)

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Ah, voilà encore une BD du grenier. J'en ai relu une bonne partie récemment, et c'est vrai que cela reste sympathique, même 15 ans après. Les histoires sont assez divertissantes, rigolotes souvent, même si je trouve que le côté satanique aurait pu donner quelque chose d'un peu plus fouillé. Quant au dessin d'Ernst, il est plutôt agréable. Ca fait passer un bon petit moment. :)

27/09/2004 (modifier)

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Une Bd surgie du passée pour ceux qui lisaient le Journal Tintin dans les années 80. Ernst a un style de dessin bien à lui, tout en rondeur et au trait bien appuyé. C'est un genre qui convient très bien à des BDs jeunesse et même si on ne peut pas le considérer comme vraiment parfait, ce dessin est agréable à lire. Ensuite pour le reste, ce sont des histoires un peu loufoques et plutôt sympas. L'humour n'est pas toujours excellent mais je le trouve largement meilleur que dans d'autres séries de l'époque aux gags à répétition. Il est même souvent un peu insolent (de nos jours, on dit politiquement incorrect) car cette Bd se moque le plus souvent des personnages célèbres qu'on y croise, allant de Beethoven jusqu'à Satan et Dieu lui-même. William Lapoire va être amené dans son "boulot" pour Satan (un Satan plutôt sympa en définitive) à rencontrer nombre de célébrités à toutes les époques et tous les lieux (après tout, pour Satan, le temps et l'espace ont-ils une importance ?). Sa mission sera à chaque fois de les convaincre de vendre leur âme au diable mais, bien sûr, les choses vont toujours mal tourner. Loin d'être répétitifs, les péripéties que vont vivre Lapoire et ses "clients" sont bien souvent originales, loufoques et plutôt drôles. Une série qui n'a pas dû marquer son époque sans doute parce qu'il faut avouer que malgré son originalité, elle n'est pas très prenante. A lire par curiosité quand même...

24/09/2004 (modifier)

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