L'Affaire du siècle
C'est intenable aujourd'hui d'être un vampire., se dit Cora Narcissia Evguénia de Baskerville, jeune et belle vampire parisienne collectionneuse de chaussures et serveuse dans un casino tenu par la mafia.
Paris Vampires
C'est intenable aujourd'hui d'être un vampire., se dit Cora Narcissia Evguénia de Baskerville, jeune et belle vampire parisienne collectionneuse de chaussures et serveuse dans un casino tenu par la mafia. D'autant plus que dans la capitale les cas de morsure se multiplient et que des brigades anti-vampires commencent à se créer... La ville est en train de céder à une peur généralisée... Cora fait la rencontre de l'un de ses congénères monté sur rollers, Tony, avec qui elle échafaude le plan de racheter un authentique château roumain reconstruit pierre par pierre à Paris au siècle dernier... Histoire de s'y installer et d'y couler des jours plus tranquilles... Elle projette de dérober l'argent de la mafia, dissimuler en haut d'uneimmense tour... Pour cela il va falloir apprendre à voler... Voler pour voler... Et Cora va retrouver James Brand de Sherwood, vieux vampire âgé de six siècles, pour lui demander de les former elle et Tony, ces deux apprentis vampires...
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Date de parution | Septembre 2004 |
Statut histoire | Série abandonnée (le dessinateur a jeté l'éponge) 2 tomes parus |
Les avis
Mon dieu quel bousain. Je crois que c'est une des pires BD qu'il m'ait été donné de lire. Heureusement que l'éditeur a arrêté les frais, mais je me demande comment celui ci a pu avoir autant de xanthélasma (de la merde dans les yeux quoi) pour mettre de l'argent là dedans? N'importe quel aveugle aurait pu lui dire que c'est de la daube en plaque. Déjà graphiquement............ça pique aux yeux. Je pense que mon gosse de 6 ans peut faire un truc du même calibre. C'est laid, sans rythme ni narration graphique. Le gars a du torcher ça un soir de saoulerie de la mauvaise main, ou alors ça a été réalisé par un marsupial savant, je ne sais pas. Bon des fois on s'accroche pour les beaux yeux d'une histoire incroyable (je pense par exemple à Maus ou autres trucs mal dessiné mais tellement bien.....) mais maintenant je comprends pourquoi je n'adhère à rien de ce que fait Beneix, et pour autant, je pense qu'il a fait de bons films (qui ne m'ont pas plu). Le scénar en BD n'est pas le scénar du 7e art. Il nécessite un rythme différent, une mise en image particulière, un format imposé. Mais encore faut il une histoire. Et là? Rien de rien. Des personnages insipides, une trame grotesque et inintéressante. Allez hop, dans mon top 5 des bousains. Zéro étoiles c'est pas possible???
Le scénario de Beinex est une adaptation du roman de Marc Behm, « La Vierge de glace ». J’ai eu droit à quoi ?… Deux jeunes vampires qui vont se rencontrer après avoir vécu quelques péripéties dont celle, entre autres, d’avoir volé un gros paquet de fric à un mafioso local ; et ce dans le but d’acheter un château… Ca aurait pu être pas mal… ça aurait pu… Mais qu’est-ce que c’est lourd !… Qui plus est, cette adaptation ne me semble pas du tout a voir bénéficié d’une quelconque finition ; c’est assez bâclé dans l’ensemble, un peu comme un carnet d’esquisses. Le dessin ?… est-ce du « dessin » ?… (merci l’ordinateur !…) Les couleurs ?… merci l’ordinateur !… La mise en pages ?… d’une réelle platitude ; des cases mises bout à bout qui n’attirent vraiment pas l’attention du lecteur potentiel. Tout ça pour ?.. je me le demande vraiment. L’idée de départ est bonne, mais les développements sont si ténus, si prévisibles que je n’en ai tiré aucun réel plaisir de lecture. Grande joie quand même : cet opus m’avait été prêté. Je n’ai donc pas gâché d’argent pour son acquisition.
Que dire de plus que ce qui est déjà dit ??? C'est un échec total ! La promo : Cargo a essayé d'intervenir sur tous les forums et a fait l'unanimité contre cette technique. Le dessin : problèmes de perspectives, de proportions, de qualité du trait, personnages déformés, visages non reconnaissables d'une case à l'autre, changement de styles d’une planches à l’autre, etc … Le style : cases au format 16/9eme, dessin réaliste « relâché », crayonnés encore apparents, bref c’est hybride et indéfinissable La couleur : munissez-vous de vos lunettes de soleil pour ne pas être éblouis … et n’oubliez pas votre crème solaire pour éviter les coups de pinceaux ;) Le scénario : à cheval entre le réalisme et l’humour, le découpage est mal fait et l’histoire bancale. En conclusion, heureusement que Glénat a eu la décence de ne pas nous proposer le deuxième tome.
Il est vrai que critiquer cette bd revient à mitrailler un corbillard... On m'en avait parlé et je l'ai tenu dans mes mains. Impossible de se retenir à ce moment, désolé : imaginez que l'on donne un matériel de dessin à un babouin enragé, qu'on le laisse faire, et vous aurez à peu près la même chose ! Et je me permets cette remarque quelque peu disgracieuse car on expose réellement des peintures de singes dans certaines galeries. Le gaillard est storyboarder d'accord, c'est très estimable et il doit être compétent, mais la BD, c'est autre chose que son trait ligne "spaghetti mou" Ensuite vient l'histoire : un ramassis de clichés intéressant, mais de toute façon un "dessin" pareil défigurerait n'importe quel scénario, donc difficile de juger plus avant. Enfin: les inénarrables bruitages (culte!). Jean-Jacques Beinex veut sans doute devenir le Ed Wood de la bande dessinée. Et pourquoi pas, c'est une façon comme une autre de rentrer dans l'histoire.
Tout simplement lamentable (dessin, scénario, mise en page etc.). C'est la bd la plus mauvaise à mon goût parmi toutes celles que j'ai pu lire (et j'en ai lues !!). C'en est à se demander si les auteurs ne l'on pas fait exprès (peut-être qui sait...). Pour moi 0/5.
Poussée par l'envie irrépressible de dire du mal de cette BD, j'ai fini par l'emprunter et la lire. Première constatation, dès les premières pages, on est happé par un dessin que même un fanzine refuserait de publier. Les cases sont un mélange de crayonnés mal finis et d'incrustations photoshop, mais ce que photoshop peut faire de pire (c'est-à-dire lignes droites et nettes, jaune fluo et aucun effet). La typo choisie est complètement en décalage avec le dessin (les crayonnés du moins). Vous pensez peut-être que je pinaille, mais en fait ça donne un effet épouvantable à l'ensemble. Je passe sur les maladresses... Non, en fait, je ne vais pas passer sur les maladresses du dessinateur : ce gars-là, croyez-le ou non, ne sait pas dessiner. Maladresses de proportions, méconnaissance de l'anatomie, effets hasardeux... Pas un cadeau pour mes yeux. Maintenant, l'histoire... Ben vous savez quoi ? Je ne sais pas trop quoi dire. D'abord, ça ne ferait pas un bon film, alors je ne vois pas pourquoi ça ferait une bonne BD... Ce 1er tome est une succession de scènes inintéressantes : Barbie veut visiter un château, Barbie se fait draguer par Ken, Barbie va bosser. Un supplice. Ce n'est tout simplement pas intéressant ! On va me dire que ça présente les personnages, que c'est nécessaire, moi je veux bien, mais ça pourrait être fait correctement ! Que de lourdeurs scénaristiques ! Les dialogues sont assez pitoyables, genre vos pires films des années 80. Exemple (entre 2 flics) : "Tu colles à la version officielle, petit. C'est des chauves-souris qui mordent. Un flic, ça ferme sa gueule ou ça démissionne..." Vous sentez cette bonne odeur de testostérone qui rappelle des films de flics ou d'action (genre Bruce Willis) ? Un autre, un autre : "votre beauté est plus douce que le lait de la chamelle qui relève la fadeur des corn-flakes au petit matin dans le désert" (Amen). "Par l'enfer, le jour se lève". Z'ont pas peur du ridicule... "Empalons cette drôlesse !" (à savoir que dans ce bouquin, empaler ne signifie pas enfiler un bâton dans le cul et le faire ressortir par le haut, mais simplement un pieu dans le thorax (ou alors le coeur est vachement bas, chez eux...). Les traditions se perdent...) Bon, vous en voulez encore ? Non, je pense que vous avez saisi l'essence de l'avis : fuyez.
Après plusieurs tentatives de lecture de cet album où je n'avais pas réussi tant le dessin me rebutait, j'ai fini par me forcer pour avoir un avis concret à donner sur la chose. Concernant le scénario, déjà, je n'aime pas franchement. Les situations sont parfois invraisemblables et d'autres fois téléphonées. Les personnages sont incohérents, assez détestables, et dotés de comportements et de dialogues idiots ou irrationnels. L'histoiree aurait un semblant d'originalité tant les décors et les situations sont incongrus et surprenants, mais ça ne tient pas debout pour moi. Et franchement, globalement, je n'accroche pas à l'intrigue en elle-même. Mais de toutes manières, le dessin suffit à me faire hurler et à m'empêcher complètement de lire cette BD. C'est moche ! Carrément moche ! L'appréciation d'un dessin est une donnée abstraite qui peut varier suivant les personnes mais là, franchement, non, je reste persuadé que n'importe qui trouverait ça moche. Les décors sont ratés, les personnages changeants et souvent affreux (c'est quoi cette lèvre du bas de l'héroïne vers le début de l'album ?), le tout déséquilibré et malfoutu. Et le seul avantage des couleurs c'est qu'elles sont tellement pêtantes qu'on en reconnait bien les personnages grâce à cela (ça aide vu à quel point leurs traits sont changeants), mais à part ça, elles sont ignobles, IGNOBLES. Il y a juste une chose qui m'a "plu" dans cette BD, c'est le crocodile dans les égouts dont les petites reflexions et paroles sont tellement ridicules que c'en est hilarant. Hormis cela, et encore c'était un rire plutôt nerveux, cette BD est à jeter.
Il émerge ici et là quelques belles images dans une débâcle de dessins bâclés. Si c'est un style graphique, je n'y ai rien compris (et pourtant je suis BDphile depuis longtemps). Quant à l'histoire, ou bien c'est du 456ème degré, ou c'est vraiment raté, ou je suis royalement nul (mais j'ai des doutes sur la dernière hypothèse :D). Ca me rappelle les adaptations lapidaires de certains films connus faites par des obscurs tâcherons ou studios... J'ai déjà vu des BDs pas géniales, celle-ci en devient un cas d'école.
Rares sont les fois où je mets une note comme celle-là. Mais avec cette bd, je crois sincèrement qu'on touche le fond. Et pourtant, j'aime bien Beinex. "Diva", "I.P.5", "Mortel transfert", entre autres, sont des oeuvres que j'ai aimées, qui ont su captiver mon attention. Mais honnêtement, les qualités du réalisateur qui sont pour moi indéniables (d'où mon respect pour Beinex), ne se retrouvent en rien dans la bd. Si le thème d'une histoire n'est en soi, jamais mauvais (des chefs d'oeuvre dans tous les compartiments de la création partent parfois d'idées saugrenues, légères, bizarres), ce qui fait la différence, c'est le traitement de l'ensemble, la manière dont l'auteur va transcender son idée. Cela passe par la construction de l'intrigue, la qualité des dialogues, la capacité de l'auteur à embarquer le lecteur sur des pistes inattendues. Et toutes ces dimensions ne se retrouvent jamais dans le scénario de Beinex. Si on sent qu'il a voulu mettre du deuxième degré dans les échanges de ses personnages (l'héroïne qui ne veut pas mourir parce qu'elle se demande ce que ses chaussures deviendraient sans elle), tout tombe à plat, et chassant les vampires de l'histoire d'un simple souffle d'ennui, un ange passe... A la fin de la lecture, j'ai vraiment été mal pour Beinex. Au delà des polémiques qu'a soulevé sa bd, a-t'il vraiment conscience d'avoir raté son coup ? Pourra-t'il entendre, que la bd n'est pas un univers si facile que cela, qu'il ne suffit pas d'avoir réalisé de bons films pour devenir forcément un grand auteur de bd ? Ceci dit, je ne m'attarderai pas plus avant sur le scénario. J'ai dit l'essentiel, et continue de croire que pour Beinex, tout n'est pas forcément perdu. Je préfère finir par le pire. Le dessin ! Là, je serai un peu plus méchant. Il est lamentable. C'est du foutage de gueule puissance mille. Je ne connais pas De Dieuleveult, et peut être est-il capable de beaucoup mieux, mais sur ce que j'ai vu, c'est pas gagné pour lui... Dire que des dessinateurs plein de talent sont sur la touche, et que ce type là sort un album de 80 pages, avec la publicité qu'on connaît. C'est affligeant. C'est inquiétant. C'est pas juste !
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