The Long Tomorrow
Quelques oeuvres anciennes de l'un des maîtres de la BD de SF.
Ecole Duperré Giraud-Moebius Les années Métal Hurlant
Ca commence par une rencontre bizarre : Pete Club, privé renommé, doit retrouver les affaires d'une très belle femme. Ca lui vaudra des problèmes, et une révélation inattendue. Ca continue avec une rock-star qui décide de changer sa vie, mais qui se retrouve dans le même engrenage. Ou bien une rencontre aux confins du cosmos prouvant que l'univers est vraiment petit. Ca se termine par la fin, une fin qu'un homme a refusé de modifier.
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Date de parution | Septembre 1989 |
Statut histoire | Histoires courtes (Recueil) 1 tome paru |
Les avis
"The Long Tomorrow" présente un scénario ambitieux, situé dans un futur dystopique où la surpopulation et la domination de la technologie sont monnaie courante. L'intrigue tourne autour d'un détective nommé Pete Club qui se trouve entraîné dans une enquête complexe. Cependant, malgré le potentiel offert par cette prémisse, l'histoire manque de profondeur et de développement. L'un des problèmes majeurs de cette bande dessinée réside dans sa narration. Le scénario de Dan O'Bannon manque de clarté et de cohérence, ce qui rend difficile la compréhension de l'intrigue. Les transitions entre les différentes scènes sont abruptes et maladroites, ce qui nuit à la fluidité de la lecture. J'ai souvent eu du mal à suivre le fil de l'histoire, ce qui a compromis mon immersion dans l'univers proposé. En ce qui concerne les dessins de Moebius, ils sont généralement salués pour leur style distinctif et innovant. Cependant, dans "The Long Tomorrow", j'ai été déçu par l'utilisation d'une palette de couleurs limitée et des tons sombres omniprésents. Cette esthétique monotone a fini par rendre les planches visuellement monotones et peu attrayantes. J'aurais apprécié plus de variété et d'éclat dans les illustrations pour donner vie à l'univers futuriste. Enfin, le développement des personnages est un autre aspect qui laisse à désirer. Pete Club, en tant que protagoniste, manque de profondeur et de motivation claire. Les autres personnages sont également sous-développés, ce qui les rend peu mémorables. Cette absence de caractérisation solide a rendu difficile pour moi de m'investir émotionnellement dans l'histoire. Malgré ses faiblesses, "The Long Tomorrow" peut être considéré comme une oeuvre influente dans le genre de la bande dessinée de science-fiction. Son style visuel unique et son exploration des thèmes dystopiques ont inspiré de nombreux artistes et auteurs par la suite. Cependant, en tant que lecteur à la recherche d'une expérience cohérente et immersive, j'ai été déçu par cette bande dessinée.
Des histoires SF des années 70 surtout, voilà un petit recueil sympathique des oeuvres de Moebius de l’époque. On y retrouve son dessin classique, à la fois gras et épuré (en tout cas il est beau, c’est sûr). On y retrouve aussi des décors habituels. Les histoires sont un peu inégales, mais j’ai trouvé ce recueil globalement intéressant et bon. Moebius y glisse quelques clins d’œil (à Gotlib par exemple), de l’humour (comme le faisait Bilal à la même époque). On peut presque voir l’histoire qui donne son nom à l’ensemble comme un pastiche de polar noir (dans le ton du commentaire off), qui a quelques accointances avec L'Incal. Druillet participe à un scénario (et Moebius tente de se rapprocher du style graphique de ce dernier), ajoutant une touche fantastique à l’ensemble. Un ensemble qui se situe dans la très bonne moyenne de cet auteur protéiforme et génial. Note réelle 3,5/5.
Comme je l'ai dit dans d'autres avis, je n'ai jamais trop accroché aux Bd signées Moebius, mais je reconnais qu'il est devenu un maître incontesté de la BD, et que sa technique graphique et ses récits fantastiques ont fait les beaux jours de Métal Hurlant. Dans cet album qui rassemble la plupart de ses premiers récits courts, j'ai trouvé l'ensemble plus réussi et il m'a laissé beaucoup moins indifférent que les autres que j'ai avisé. A quoi ça tient ? j'en sais trop rien, peut-être parce que c'était les premiers et qu'à cette époque, vers 1975-76, Moebius n'avait pas encore la grosse tête, son propos était moins prétentieux, plus ludique, plus frivole. Son dessin justement était beaucoup plus appliqué, tout en étant épuré, et ses couleurs pétantes me plaisaient beaucoup, contrairement à d'autres posteurs plus jeunes que ça dérange un peu ; moi au contraire, ça me rappelle de belles années parce que c'était la tendance des années 70 et point autrement. Je me souviens très bien du récit avec le détective Club, il m'avait plu à l'époque, je crois que je l'ai lu dans Métal, dans un numéro que j'ai souvent relu, je l'ai donc bien en mémoire. Dans le dessin animé "Métal Hurlant", il y a d'ailleurs un sketch qui s'en inspire. Je me souviens aussi du récit où Moebius rend hommage à Druillet en imitant son style... mais les autres ne m'ont guère marqué, je sais que le lecteur peut voir ce qu'il veut dans ces délires cosmiques, étant libre arbitre de sa lecture et de ses rêves.
Ce recueil d’histoires courtes fraîchement réédité aux humanoïdes associés est de bonne facture, ce n’est pas vraiment génial mais cela permet de connaître les débuts de Moebuis. Sur les sept récits de l’album, cinq récits intéressants qui valent le détour : - The long tomorrow , polar et science-fiction dans un cadre qui rappelle l’Incal(***) - L’Univers est bien petit: mon histoire préférée beaucoup d’humour et d’originalité.(****) - Barbe-Rouge et le cerveau-pirate, drôle et dramatique, méfiez vous de vos robots !(***) - L’artefact, un bon mini récit à la chute surprenante.(****) - Variation N° 4070 sur le thème : L'homme est mauvais ,tuer, tuer et toujours tuer. (***) Les autres récits sont corrects, mais j’ai moins apprécié. Un bon recueil d'histoires de SF des années 70. Un dessin agréable mais certainement pas le meilleur de Moebuis.
Je ne suis pas un inconditionnel de Moebius qui est considéré comme un dieu vivant de la bande dessinée. Sans doute, suis-je trop jeune et beaucoup plus attiré par une bd un peu plus moderne. Je reconnais cependant que ce recueil de petites histoires était sans aucun doute pas mal pour l'époque (1975-1976). Ce style a sans doute inspiré bon nombre d'auteurs de la nouvelle génération et même des cinéastes, à commencer par Luc Besson. J'ai trouvé certaines histoires bien courtes. Il y a toujours une bonne idée quant à la signification de ces nouvelles, qui donne à réfléchir sur le devenir de l'humanité si on ne prend pas garde à la préservation de notre environnement. Le dessin est toujours aussi bon. Je ne dirais pas la même chose de la colorisation qui a bien mal vieilli. Le tout se laisse lire agréablement. Cependant, l'achat n'est pas indispensable sauf pour les fans si vous tombez un jour sur cet ouvrage plus très facile à trouver.
Ce recueil d'histoires courtes m'a parfois impressionné ; le dessin pète, il est très dynamique et très beau. Le scénario, c'est du très bon "O'Bannon", les différentes petites histoires courtes se lisent très vite, on n'a même pas le temps d'apprécier toutes les belles et jolies planches de Moebius. C'est franchement bien, je conseille absolument cet achat. O'Bannon a collaboré avec plusieurs personnes : Moebius donc, ainsi qu'un ultime échec avec Druillet ! Dommage, ça aurait pu faire quelque chose de bien, mais visiblement non. Les personnages sont barrés/évolués puisque c'est de la science-fiction, c'est très bien fait et très bien construit. Ainsi, on a l'impression d'être dans le film "Le 5ème Element" de Luc Besson. En effet, il y a bon nombres de voitures volantes, de la fluidité dans l'air et dans toutes les planches, c'est pas mal.
Un album de Moebius que je ne connaissais pas avant de lire qu'il avait inspiré Ridley Scott pour certains décors de Blade Runner (The Long Tomorrow, la première histoire qui est ici concernée, a été dessinée en 1975) : ni une ni deux, j'ai sauté sur l'occasion pour le lire. Je ne suis pas déçu. Cet album est un recueil d'histoires courtes de SF dans le style que Moebius maîtrise parfaitement. Il y fait preuve d'un dessin dont la beauté, la dynamique et le talent me sautent pour la première fois vraiment aux yeux. J'ai toujours entendu les dessinateurs et ceux qui connaissant la technique du dessin vanter l'exceptionnel dessin de Moebius, et même si j'apprécie beaucoup son style et lui reconnaît une incroyable facilité et efficacité, je n'ai jamais été subjugué plus que cela par ses planches car je ne suis moi-même pas dessinateur du tout. Et pourtant là, sur ces simples histoires courtes, j'ai été épaté. C'est beau, carrément beau. Et l'apparente simplicité ou du moins l'apparence de facilité du trait de Moebius y rend d'autant plus impressionnants la dynamique et l'esthétisme de ces pages. Toute la force de la composition, de l'angle de vue, du trait est là pour donner des planches d'une réelle qualité visuelle. Hélas, je serais moins dithyrambique sur les couleurs qui ne me plaisent pas, même si elles sont presque la marque de fabrique des BDs de Moebius des années 70-80. Quant aux histoires, elles sont courtes, souvent délirantes et finissent parfois en queue de poisson, mais elles m'ont presque toutes intéressé. La première est une véritable mise-en-bouche de ce que sera le futur l'Incal. Le début en est strictement identique ou presque : même cité-puits, même détective, même mission donnée par une aristo dans son conapt des beaux niveaux, etc. La fin est un peu plus délirante, voire humoristique, mais c'est une petite histoire policière bien sympathique. La seconde ne m'a pas trop plu car je ne l'ai guère comprise. Rock City, ou l'histoire en boucle d'un homme qui se rebelle contre la société, tire sur les passants, se suicide puis est récupéré pour devenir une rock star et ça recommence... Pas tout compris... Quant aux 5 suivantes, ce sont des histoires de pure SF, teintées d'humour et d'ironie acide. Courtes et relativement amusantes, elles m'ont bien plu sans m'extasier plus que cela. A noter que Druillet a activement participé à l'une d'entre elles et qu'on reconnaît bien vite son style (ce n'est pas Druillet qui dessine mais Moebius a tenté de se rapprocher de son graphisme personnel, sans trop y parvenir selon lui... qu'il dit...). Un recueil de SF plaisant et relativement drôle qui met surtout en avant de belle façon le talent graphique et les idées visuelles novatrices de Moebius.
L'un des albums les moins connus de Moebius. Mais pourtant il est intéressant à plusieurs titres. D'abord à cause de la longue préface où l'auteur raconte la génèse de ses histoires, sa rencontre avec Dan o'Bannon (créateur d'Alien), ou sa collaboration - ratée - avec Druillet. Moebius y fait preuve de pas mal d'honnêteté sur son travail, parfois sans mâcher ses mots. Ca change. Mais ses histoires ne sont pas toutes mauvaises, loin de là. Certaines, dont celles qui donne son nom au recueil, sont plutôt bâclées, simplifiées... d'autres, reflets des préoccupations écologistes et anti-nucléaires de l'auteur, sont plus travaillées, recelant même des parcelles d'âme. Le dessin de Moebius est souvent bon, même si gâché parfois par des couleurs très "années 70-80". A découvrir, pour les fans essentiellement.
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