Gilgamesh
La légende du roi Gilgamesh est l'une des plus anciennes légendes connues puisqu'elle date de l'époque mésopotanienne, au XVIIème siècle avant J.C !
Avant 475 : Antiquité Gilgamesh Mythologie Poisson Pilote Proche et Moyen-Orient
L'épopée de Gilgamesh se situe vers 2700 avant notre ère. C'est la plus ancienne œuvre littéraire connue. Les cultures sumérienne, babylonienne, assyrienne, hittite et hourrite nous en ont laissé des épisodes. Ce sont des tablettes d'écriture cunéiforme du XIIIe siècle av. J.-C. trouvées dans les fouilles de la bibliothèque de Ninive qui l'ont dévoilée au monde dans les années 1870. Gilgamesh, prince sumérien de la ville d'Ourouk est dur et intransigeant. À la demande de ses sujets, la déesse Ishtar lui confectionne avec de l'argile un double hirsute mais bon, Enkidu, qu'il rencontre en duel. Au terme du combat, tous deux comprennent leur complémentarité et s'allient pour accomplir de grands exploits. Mais Enkidu meurt et Gilgamesh, au comble de la tristesse, part à la recherche d'une plante de jouvence auprès d'Uta-Napishtim, qui lui fait l'étrange récit d'un déluge. À peine a-t-il pu se procurer la plante, Gilgamesh se la fait dérober par un serpent et comprend qu'il n'est pas dans la nature de l'homme de vivre immortel. Une telle quête est vaine et l'on doit profiter des plaisirs qu'offre la vie présente. La beauté et la richesse symbolique du récit firent d'autant plus sensation lors de leur révélation devant la Société d'Archéologie Biblique de Londres en 1872, que l'épisode relatant le déluge ressemblait beaucoup, mais en plus étoffé, à l'épisode de Noé dans la Bible. Source : article sur Gilgamesh de Wikipedia.
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Date de parution | Octobre 2004 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
J'aime bien le dessin qui me fait penser à du Sfar. Il est dynamique et les couleurs le mettent bien en valeur. Malheureusement, le scénario est sans intérêt alors que j'adore les légendes, peu importe le pays d'origine ou l'époque. On dirait que l'auteur a mélangé plein de légendes mésopotamiennes, ce qui en soit n'est pas une mauvaise idée. La mauvaise c'est de faire en sorte que rien ne soit pas développé. Du coup, j'ai eu droit à une aventure qui part un peu dans tous les sens et parfois je n'avais aucune idée des motivations des personnages parce que ce n'était pas clair. De plus, le personnage principal est sans intérêt et la narration ne fait qu'alourdir un scénario déjà pas très passionnant à la base.
Ayant emprunté ce livre uniquement sur le nom de Duchazeau, que je connais pour avoir participé à des projets plus réussis, Gilgamesh échappe cependant à la règle et me déçoit. Je ne m'étendrai pas sur le style particulier de Duchazeau, le commenter à chaque fois reviendrait le plus souvent à faire un copier-coller d'une autre série. Soit on aime soit on aime pas, dans mon cas j'ai plutôt apprécié bien qu'on y retrouve pas la maîtrise qu'il affirme dans Les Cinq Conteurs de Bagdad. Mais le plus gros reproche vient du scénario. La narration est très décousue. On nous balade d'un bout à l'autre, quelquefois sans motif apparent dont la justification n'apparait qu'à l'arrivée; la narration est excessivement bavarde et les dialogues souvent insipides. Comme Erik, je pense que les légendes mésopotamiennes regorgent de récits intéressants. Malheureusement, le scénariste n'arrive qu'à nous entrainer dans un embrouillamini d'aventures et n'arrive même pas à me faire éprouver quelque attachement envers les protagonistes. Une déception.
La collection "Poisson Pilote" de chez Dargaud est l'une de mes préférées à force de lire des ouvrages de bonne qualité. Gilgamesh va cependant échapper à la règle. Il y a toujours un titre qu'on préfère moins. Ici, j'ai eu l'impression de lire un titre dans le style de Sfar mais sans arriver à nous passionner véritablement. En effet, la narration est souvent inutilement bavarde. Il y a pourtant des passages où l'on passe de bons moments. J'ai bien aimé l'amitié naissante et les épreuves traversées par Gilgamesh et Enkidu. Le second tome n'apporte pas grand chose à vrai dire. Les légendes mésopotamiennes sont bien sûr intéressantes. Le moins que je puisse dire est qu'elles ne sont pas servies par un graphisme de haute qualité. Je n'aime pas ces traits hachurés qui rendent méconnaissables certains personnages. Cela donne certes un style dépouillé mais trop brouillon à mon goût. Si on ajoute à cela une accessibilité difficile à l'histoire, vous aurez droit à une lecture pénible.
La collection Pilote de Dargaud offre souvent de petits bijoux. Gilgamesh en est un. Derrière un graphisme très stylisé et des planches lumineuses et extrêmement bien découpées se cache une adaptation réussie de l'un des mythes fondateurs de l'humanité. Si l'on est sensible aux symboles, aux personnages qui sont d'abord des archétypes reflétant la nature des hommes, on ne peut qu'être heureux du voyage proposé. Personnellement, j'ai beaucoup aimé et des oeuvres comme celle ci, j'en redemande.
Après la lecture des 2 tomes. Ce n'est pas ce que j'ai lu de mieux dans la collection "Poisson Pilote" mais j'ai globalement aimé l'ensemble. L'histoire est bien menée et amène des réflexions. Les 2 tomes sont différents dans le contenu, le second étant plus profond au niveau du scénario. Le dessin est simple, fin, avec de belles couleurs douces, bien dans la lignée de cette collection. Je recommande cette lecture car cette légende a du sens et est bien narrée.
Si vous aimez les récits mythologiques, cette BD est faite pour vous. Cela mérite alors un 4/5. Le tome 2 est à mon avis meilleur, j'ai bien aimé la quête de l'immortalité de Gilgamesh, sa peur de la mort, et tout le ton du récit où perce encore l'esprit des hommes d'il y a quelques milliers d'années. C'est pourquoi le comportement de Gilgamesh est souvent surprenant pour nous, ainsi que son monde antique résolument différent du nôtre.
Mettre en bande dessinée un des plus vieux mythe du monde peut tenir de la gageure étant donné le fossé qui existe entre la logique du mythe et celle de l’histoire, ou encore entre les effets littéraires d’alors et d’aujourd’hui. Lire l’épopée de Gilgamesh est aussi amusant que de lire l’ancien testament – il faut être motivé pour en arriver à bout (surtout dans le second tome de cette série, qui est moins convaincant que le premier). L’illustration en BD est susceptible de rendre la lecture du mythe un petit peu plus digeste, mais cela requiert un sérieux travail d’adaptation, travail qui n’est pas poussé bien loin dans le cas présent. Rien à voir avec le tour de force réalisé par Rossi et Le tendre dans La Gloire d'Héra ou Tirésias qui montraient la grande modernité de mythes millénaires au prix de plusieurs digressions et réaménagements vis-à-vis de la version originale. Gilgamesh reste, quant à lui, assez fidèle à l’histoire originale à laquelle les beaux dessins de Duchazeau n’ajoutent finalement pas grand-chose. A lire pour la culture générale.
Il est encore un peu tôt pour juger de la qualité du récit. Toutefois, la lecture de cet album, faisant référence aux déesses acariâtres et aux dieux (pas si odieux que ça), est bien agréable avec une symbolique très présente (et pas pesante). Ce premier album, bien que par moment nébuleux, annonce une série prometteuse ! De plus, le graphisme et les couleurs me plaisent assez (c’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à l’acquisition de l’album). Ne connaissant pas auparavant le mythe de Gilgamesh, cette série sera l’occasion pour moi de combler cette lacune ! :)
Ah. Après La nuit de l'inca, les deux compères poursuivent dans l'Antiquité avec cette fois le plus célèbre des mythes sumériens (vous me direz fort à propos qu'on n'en connaît pas forcément beaucoup d'autres... et non, Conan le Barbare ne compte pas !). N'ayant pas connaissance autrement que par la plus grande des généralités du mythe de Gilgamesh, discuter de son adaptation m'est impossible. Mais à la lecture on ne peut que sentir que l'histoire, le rythme, la narration, sont inhabituels. La part aux songes prophétiques ou symboliques est belle. Les personnages sont d'abord bien campés dans leur rôle, mais loin d'être monolithiques c'est leur évolution qui représente une part importante du récit, dont les aventures (au goût souvent très archaïque) ne sont que la surface. Et les choix, les actions des personnages restent parfois assez mystérieux. L'ensemble donne une impression de densité agréable : les péripéties (scènes, aventures, etc.) sont nombreuses, et l'album conserve tout de même une excellente lisibilité. Il faut croire que le travail d'adaptation est réussi. En tout cas le résultat est bon. Le dessin de Duchazeau donne à l'ensemble un aspect farouche, intransigeant, et adopte des couleurs discrètes, presque ternes. L'album en tout cas donne envie d'en savoir plus sur ce mythe, et entraîne, envoûte. Le tome 2 devrait donner tout son sens à cette série, si j'en crois les résumés du mythe "Gilgamesh" que j'ai pu lire.
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