Maus

Angoulême 1988 : Alfred meilleur album étranger pour le tome 1 Will Eisner Award 1992 : Best Graphic Album: Reprint Prix Pulitzer en 1992 Angoulême 1993 : Alph-Art du meilleur album étranger pour le tome 2 Maus raconte la vie de Vladek Spiegelman, rescapé juif des camps nazis et de son fils, auteur de BD qui cherche un terrain de réconciliation avec son père, sa terrifiante histoire et l'Histoire. Ici les nazis sont des chats et les juifs des souris.
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Un dessinateur décide de mettre en bande-dessinée la vie de ses parents qui furent pourchassés puis emprisonnés par les nazis durant la seconde guerre mondiale. D'une brutalité et d'une tristesse incroyable cette oeuvre est le témoin du calvaire des juifs durant la seconde guerre mondiale. Ce chef d'oeuvre a été récompensé par de nombreux prix (Prix Pulitzer en 1992, Alph'art album étranger 93), et mériterait d'être au programme des classes d'Histoire.
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Date de parution | Janvier 1987 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis


Mon 600ème avis sur ce site de gentils cinglés, je le dédie à « Maus ». Cette bd, je l’ai lue il y a plusieurs années. A l’époque, elle m’avait tellement marqué que je n’ai pas été capable d’écrire quoi ce que soit sur cette série… et aujourd’hui encore, j’ai encore beaucoup de mal à exprimer les émotions que j’ai ressenties lors de sa lecture ! « Maus », c’est le récit de la vie des parents de l’auteur. A l’origine, Art Spiegelman voulait faire une simple biographie de ses géniteurs en réunissant le témoignage de son père, Vladek Spiegelman. Avant de réaliser cette bd, Art Spiegelman n’avait qu’une vague notion de ce qu’avaient vécu ses parents pendant la seconde guerre mondiale. En forçant son père à lui raconter les détails de sa captivité pendant ce conflit, l’auteur va y découvrir l’horreur, la Shoah et ses conséquences sur le comportement de son progéniteur… Autant le dire tout de suite, « Maus » est tout simplement la bd qui m’a le plus touché jusqu’à maintenant. « Maus », c’est une histoire terrible et très riche en émotions. Tellement touchante que j’ai passé des jours et des jours à cogiter sur la vie des parents de Art Spiegelman, au point même de me demander comment de telles horreurs ont pu être réalisées sur la population juive (et autres) pendant la seconde guerre mondiale par les nazis, au point même d’en avoir chialé pendant sa lecture et même après ! (Je ne me souviens pas d’avoir été à ce point bouleversé par une bd autre que « Maus » !). Il faut dire aussi que l’auteur porte dans son œuvre un regard à la fois sévère et tendre sur son père. Sévère parce que Vladek Spiegelman n’est franchement pas un être sympathique et facile, tendre parce que la vie ne lui a absolument pas fait de cadeaux. A un moment de la bd, l’auteur sera tellement marqué par ce que son père lui a raconté qu’il va douter de sa capacité à relater avec justesse ses propos. J’ai lu par-ci par-là des critiques sur le dessin de Art Spiegelman notamment sur la représentation des personnages en animaux : souris pour les juifs, cochons pour les polonais (non juifs) et chats pour les allemands. Pour moi, ce débat est caduc, le récit est tellement riche en émotions qu’il me semble inintéressant d’étudier cette question. En fait, ce que je retiendrai le plus dans les qualités de cet auteur, c’est sa narration –à mon avis- quasi parfaite ! Malgré ce sujet très dur et très difficile à en parler, il m’a été impossible de décrocher de cette lecture avant son terme ! Je cite une anecdote citée par Art Spiegelman dans son récit. L’auteur a été approché par des personnalités du monde du cinéma pour adapter sa bd à l’écran : il a toujours refusé cette proposition ! Chapeau l’artiste ! « Maus » est incontestablement la bd qui restera à jamais gravée en moi : jamais, je n’ai autant ressenti d’émotions et de sentiments avec une bd autre que « Maus » ; jamais un témoignage historique ne m’aura autant intéressé et enrichi que « Maus ». Quand une histoire vous marque à jamais à ce point-là, je ne peux que qualifier « Maus » de chef d’œuvre de la bd ! In-con-tour-na-ble ! A lire absolument !


Personnellement, j'ai trouvé 'Maus' intéressant. J'ai beaucoup appris sur la condition des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Avant, tout ce que je savais, c'était que les juifs étaient victimes de persécution et qu'on les amenait dans des camps de concentrations. Maintenant, j'en sais beaucoup plus sur la condition des juifs de l'époque. J'ai aussi appris comment c'était dans les camps et ça me fait froid dans le dos de savoir que des humains peuvent faire ça à d'autres humains... Pourtant, je ne mets que 3/5. Pourquoi ? Tout simplement parce que je trouve que 'Maus' manque de dynamisme. Ça parle un peu trop. De plus, je n'ai jamais été touché par les émotions des personnages hormis un peu de tristesse lorsque je voyais leur vie dans les camps. En fait, j'avais plus l'impression de lire un documentaire plutôt qu'une bd. Dans le même genre, 'La vie est belle' m'a plus touché. En tout cas, je suis content que l'auteur n'ait pas glorifié son père. Il nous montre ses mauvais cotés comme son avarice ou son racisme envers les noirs. Il nous le montre comme un être humain avec ses qualités et ses défauts. Il n'essaie pas d'en faire un héros.


On m’a prêté cette bd il y 6 mois. Je l’ai laissée « mûrir » dans ma bibliothèque… Et puis il y a une semaine, pour finir la métaphore, je ne l’ai pas cueilli, mais elle m’est tombée dans les mains toute naturellement. A point. Ces bd dont on dit tellement de bien, elles font peur je trouve, car on se demande si, nous, on ne va pas être déçu. Un peu à l’instar d'Ex Abrupto (qui est resté elle aussi sur mon étagère à mûrir un moment), je ne me voyais pas plonger dedans à froid, sans un petit travail de préparation pour oublier (un peu) ce qui a été dit dessus, oublier ce : « Tu vas voir ! C’est absolument génial, il FAUT que tu la lises ! » du pote qui te l’a mise entre les mains. De "Maus", je ne connaissais que la teneur grossière de l’histoire (rien de bien léger dans le thème donc) et le dessin de la couverture (un peu surprenant. Rapport au thème). Bêtement, je m’attendais vaguement à un parallèle entre la Shoa et des animaux que l’on oppose souvent par nature. La métaphore s’arrête à opprimant-opprimés. Oubliez Tom et Jerry. Art Spiegelman réussit à merveille à livrer un récit à la hauteur de ses attentes (qu’il nous livre lors de ses mises en abîmes), et des miennes accessoirement. Son récit est d’une finesse remarquable, il réussit à nous faire vivre deux histoires que 50 ans séparent avec une justesse extraordinaire. La vie de ce fils qui veut tout savoir de la guerre vécue par ses parents pour en faire une bd, avec ses doutes d’artiste quand à la justesse et l’authenticité de son œuvre, ses problèmes de communication avec son père, couplée avec la vie de ce père pendant la guerre alternent avec une précision habile. Pour moi, un témoignage parfait des camps ramené au présent. Le graphisme employé souligne à la perfection la narration et la métaphore animalière utilisée colle parfaitement au récit. C’est fin, précis, mettant en avant les horreurs de cette guerre et des camps en ne tombant jamais dans le voyeurisme ou la démonstration gratuite. Les scènes de vie dans les camps d’Auswitch et de Dachau sont vraiment marquantes sans en faire de trop. Il y a des planches où je suis resté plusieurs minutes à cogiter devant, complètement happé par l’ambiance. Et à y réfléchir, là maintenant, je crois que le fil rouge de "Maus", c’est l’espoir. L’espoir d’un homme à survivre avec sa femme à la guerre sans se perdre en tant qu’homme, et l’espoir d’un fils à comprendre et communiquer enfin avec son père en narrant les fantômes de son passé.

Ce récit sur la Shoah est certes bien écrit et émouvant mais sur l'ensemble des 300 pages il est tout de même un peu ennuyeux et long à suivre. Les dessins ne sont pas de toute beauté mais ce n'est pas ce qui compte le plus ici. Il y a quelque chose qui m'empêche de suivre avec réel intérêt cette histoire où un fils retranscrit les mémoires de son père concernant cette période douloureuse. Dans un genre différent, mais traitant de la guerre, j'ai nettement mieux accroché sur Persepolis avec un style vraiment sympa où on ne s'ennuie pas un seul instant et cette fois les 400 pages passent à merveille. Donc à lire mais peut être pas à acheter.

Incontournable, immanquable, irremplaçable, éternel, tels sont les premiers adjectifs qui me viennent à l’esprit pour décrire le fantastique travail narratif et symbolique du génial auteur… J’ai acheté cet ouvrage suite aux nombreuses critiques positives. De plus, je suis plus que sensible et curieux de tout ce qui touche au sujet abordé, thématique qui doit absolument rester en nos mémoires ; du moins il ne peut en être autrement chez moi (de par mon éducation, mes arrières grands-parents,…). Sur le sujet, outre plusieurs films déjà abordés dans d’autres avis, j’ai également visionné pas mal de documentaires sur le camp de concentration dont il est question et sur la « solution finale ». Après l’achat, mes premières impressions furent nettement plus réservées. Dès l’ouverture du livre, je n’ai pu que constater ce que j’ai jugé comme une pauvreté graphique et une narration très condensée. Mais… Mais quelques planches tournées, quelques chapitres lus, une magie singulière et extraordinaire s’opère ! Jamais je n’ai été autant touché par le 9ème Art, je n’ai même jamais été aussi ému par le sujet développé, que ce soit dans les films ou les reportages regardés. L’auteur nous conte son histoire, l’histoire de son père et l’Histoire, celle avec un grand H. Le ton employé est naturel, magnifiquement juste et d’une spontanéité intelligemment construite. Le procédé narratif est certainement le premier élément qui fait passer l’extermination juive pour un témoignage émouvant et prenant, et non pour une succession de planches d’une fausse justesse violente et « sans plus ». Le deuxième élément est le dessin, simple et symbolique. Si au début cela semble quelque peu élémentaire, il prend en réalité tout son sens au fil des pages. Il ne faut dès lors surtout pas s’arrêter aux premières pages mais bien comprendre les motivations de l’auteur à utiliser un tel dessin. Simple le dessin ? Je vous assure, il n’a pas besoin d’être plus développé, vous frémirez d’horreur devant la barbarie nazi et vous serez ému devant toute l’humanité qui émane des ces petites souris… En conclusion, ce livre devrait faire partie de tous les cours d’histoire, ce témoignage est un chef d’œuvre d’une intelligence inouïe ; un grand merci Monsieur Spiegelman !


Maus est considéré comme un chef d’œuvre de la bande-dessinée. A l’instar de From Hell, j’ai beaucoup attendu avant d’entamer cette lecture qui est semble t’il un passage obligé pour tout bdphile qui se respecte. Je dois reconnaître après lecture que cette réputation n’est point usurpée. Alors, non, ma note n’est pas à inscrire dans un suivisme de bon aloi. Ma note ne se justifie pas également parce que le sujet est grave. Mon avis (un peu) cinglant de Déogratias, autre génocide perpétré, en est la preuve manifeste. J’ai été envahi par la puissance de cette œuvre d’une grande justesse. On évite l’écueil du pathos grave et de la facilité. C’est d’abord beaucoup d’émotion qui nous explose à la figure. Je n'ai pas pu me retenir. J’ai pourtant vu maintes fois La liste de Schindler (1994) ainsi que Le Pianiste (2002) qui traitent également de la déportation des juifs polonais dans les camps de concentration durant la Seconde Guerre Mondiale. Cependant, ce n’était pas pareil. Le combat de cette homme contre les forces du mal m’a abasourdi tant l’horreur est indéfinissable. Ce refus de l’inéluctabilité de la mort m’a profondément ému. Il est à noter que Maus est sorti avant ces deux chefs d’œuvre du cinéma. Et puis, j’ai lu récemment la bd Auschwitz et je dois bien reconnaître qu’il y a une énorme différence dans le traitement ainsi que dans la portée. Pour approfondir mon idée, je dirai que ce n’est pas parce qu’on croît connaître le sujet qu’on peut faire abstraction de la qualité intrinsèque de cette œuvre. J’ai découvert d’autres détails tout à fait intéressants et qui ont renforcé ma conviction personnelle. Le devoir de mémoire est absolument indispensable. Néanmoins, ce constat s’impose comme une évidence et ne saurait être elle-même un leitmotiv pour juger de ce récit. D’autres critères sont à prendre en considération. Je ne suis pas un fana d’une ligne graphique noir et blanc. Cependant, je pense que celle-ci s’imposait incontestablement s’agissant d’une telle œuvre. Bref, le dessin est en accord avec l’histoire. Je peux même avouer que quelquefois les traits ont été splendides. C’est un savant mélange de courbes stylisées et spontanées. Une force visuelle incontestable ! Le choix contesté d’avoir opté pour des animaux ne me paraît pas non plus hors de propos. Cela ne me choque pas plus que cela. J’ai pensé que l’auteur raconte des choses tellement « inhumaines » que le choix des animaux s’est imposé naturellement, si vous voyez ce que je veux dire… Je dis souvent dans mes avis que telle ou telle bd n’a pas d’âme. Ici, c’est tout le contraire : c’est un débordement d’âme ! Quand on referme celle-ci, on ne peut s’empêcher d’y repenser. Il m’a d’ailleurs fallu la lire en plusieurs jours tant chaque chapitre est riche d’événements et également d’émotion. Maus est à la fois une œuvre intime et collective. C’est une belle réussite sur les deux tableaux alors que l’exercice de style est difficile. C’est d’abord un récit autobiographique d’un personnage aux abords antipathique car grincheux et avare. Au début du récit, je me suis dit : « c’est pas possible, c’est fait exprès !». Mais quelle justesse et quelle sincérité dans les propos! Je ne peux qu’approuver cette démarche. Puis, le lecteur est également destiné à être le témoin de ce drame qui dépasse le strict cadre de l’histoire personnelle. Quand la peur, l’angoisse, la maladie et la mort assaillent des millions d’hommes et de femmes dans une boucherie sans pareille. Nous sommes loin de la « politique de civilisation » ! D'ailleurs, le passage sur les enfants a été particulièrement insupportable (mais pas dans le mauvais sens du terme). Je suis très enthousiaste par rapport à cette œuvre qui hantera ma mémoire. C’est riche en émotion et en sentiments. Dans une collection de bdphile qui se respecte, c’est un livre à posséder incontestablement ! Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 5/5 – Note Globale : 4.5/5


"Maus" l’histoire vraie d’un réchappé de les camps de mort racontée par son fils... Ça fait cinq minutes que je suis devant mon écran et que je ne sais pas par quoi commencer. Bon, je me lance en mettant les pieds dans le plat: Pourquoi seulement 3 sur 5 pour une telle œuvre ? D’abord, pour relativiser, 3/5, ça veut dire -pas mal- ce qui en soit n’est pas une mauvaise appréciation. Et ensuite, pour répondre clairement c’est à cause du dessin que je ne trouve franchement pas terrible dans sa réalisation. En revanche, je ne peux qu’approuver le concept : noir et blanc, traits épurés, bref un style qui va à l’essentiel et dont la simplicité va de paire avec la misère et l’horreur du récit. De plus, -animaliser- l’histoire en transformant entre autre les juifs en souris et les nazis en chat est aussi une brillante idée, qui à l’image d’une fable, universalise le fond pour lui donner encore plus de portée. Mais voilà, le problème, c’est qu’avec moi, la sauce n’a pris qu’à moitié, j’ai compris et approuvé la démarche mais pas accroché au rendu des planches que je trouve moyenne. En revanche du côté du scénario Art Spiegelman rend une copie sans faute. Je ne dis pas ça à la légère sous prétexte que le sujet évoqué: la shoah, est un thème grave et fort. Car s’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est la récupération pour faire pleurer dans les chaumières. Ici, ce n’est pas le cas, c’est sobre, mesuré et dépouillé de tout effet de manche à l’image du dessin. Même si il est vrai qu’un -bon- sujet ça aide, c’est pour moi la façon de le raconter qui prime. D’ailleurs dans cette histoire autobiographique, j’ai bien plus été interpelé et ému par les rapports entre Art (l’auteur) et son père que par les récits de Vladek (le père). Rapports qui ne le dépeignent pas toujours sous son meilleur jour. En dépit d’être un survivant des camps de concentration, il est un homme avec ses défauts et cette sincérité crédibilise encore plus ce témoignage sur la shoah.


Le libellé "culte" correspond bien à cette bande dessinée, car effectivement elle fait partie des trésors de la bande dessinée de par son sujet son époque. Pourtant il faut bien avouer que le dessin n'est pas beau, la seule grande et bonne trouvaille venant des personnages en forme d'animaux. Catharsis pour l'auteur cet ouvrage ne l'est pas pour le lecteur Le noir et blanc est bien senti quoique le dessin soit tout de même basique, mais peut être est ce justement voulu pour coller avec le dépouillement de personnages présentés. Psychologique plus que visuel, symbolique plus qu'intellectuel, cet ouvrage va au delà de la simple bande dessinée. Au niveau BD c'est franchement bien mais le dessin et les digressions relatant les névroses ou le quotidien de l'auteur ne sont pas forcément nécessaires et alourdissent l'ouvrage. Culte cet ouvrage l'est sans aucun doute, maintenant pour une BD c'est simplement franchement bien et c'est déjà pas mal !

Maus est une partie de la biographie de Vladek Spiegelman de confession juive et rescapé des atrocités de la seconde guerre mondiale. L’auteur, Art, fils de Vladek rend par la même occasion un touchant hommage à son père. Beaucoup ayant déjà été écrit sur l’histoire, je vais me contenter de dire que en refermant ce récit (une très belle intégrale d’ailleurs) on comprend que celui-ci a pu susciter autant d’engouement et être récompensé par le Pulitzer. Il se dégage de cette œuvre un je ne sais quoi indéfinissable un peu comme si celui-ci avait une âme. Au-delà de l’histoire, j’ai aimé la façon de traiter ce récit par l’utilisation de personnages animaliers qui tendent un peu à dédramatiser et qui amènent parfois le lecteur à sourire. Je n’ai pas trop aimé le dessin et je trouve que l’histoire est un peu trop souvent entrecoupée par les dialogues de Art avec son père ce qui engendre quelques longueurs, mais cela n’est que détails. En tout cas, l’achat et/ou la lecture est vivement conseillée.

Maus ?.. c'est la vie de Vladek Spiegelman, un Juif rescapé des camps nazis, et de son fils -Art- auteur de BD. Une vie qui se déroule en deux "saisons" ; celle des années 30 suivies des années 70. Maus ?... Les Juifs y sont des souris ; les nazis des félins. Ces "animaux", pourtant n'ont absolument rien à voir avec un quelconque univers "disneyen". Cette série, fortement autobiographique, explore la vie de ces deux existences. Elle est d'ailleurs sous-titrée "un survivant raconte". Le textuel ?... Intelligent, sensible ; le tout dans un dessin minimaliste -certes- mais fort novateur. Une grande oeuvre, difficile d'accès pour moi qui suis plutôt des "30 glorieuses", mais que j'ai apprécié -doucement- plan par plan ; oeuvre expérimentale mais que chacun devrait posséder, ou du moins avoir lu.
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