Panorama de l'enfer (Jigokuhen)

Wow, ça scotche! Une famille façon Adams, cependant moins barrée que celle de Serpent rouge, côtoyant tranquillement l'immonde au quotidien (par choix), va être le prétexte d'une série de petites histoires d'horreur contées par le père, décrivant l'épouvante régnant dans sa famille depuis toujours. Moyen... jusqu'au chapitre final, près de 30 pages montant en puissance grandissante, étourdissant presque le lecteur dans un festival apocalyptique. La fin vaut largement la lecture de cette BD qui sinon n'aurait pas tellement d'intérêt.

17/02/2009 (modifier)

Gérer mes listes

Panorama de l'enfer est une oeuvre qui fait tout ce qu'elle peut pour être malsaine au possible mais ça ne fonctionne pas, c'est juste dégoûtant voir parfois écoeurant dans le sens littéral du terme. Ce n'est même pas un manga d'horreur c'est juste décalé, un manga underground réservé à un public dont je ne fais clairement pas partie. En effet les délires de l'auteur ne me touchent pas et cette espèce de surenchère dans le déversement du sang je la trouve puante. La seule chose qui ne m'a pas déçu c'est le graphisme, les dessins sont originaux et donnent une touche humoristique qui dédramatise la noirceur des histoires. Conclusion: je suis très déçu par cette lecture et pourtant moi aussi je l'attendais. Heureusement que sur Bdt les avis sur ce manga et Serpent rouge (du même auteur) m'ont assez refroidi pour que je ne m'en procure qu'un des deux. Bien m'en a pris... Ceci dit je ne dirai pas que ce manga est une pure bouse, d'ailleurs la critique en est souvent enthousiaste, et nombre de gens considèrent cette oeuvre comme étant "culte". En ce qui me concerne "R.I.P" Panorama de l'enfer.

12/01/2005 (modifier)

Gérer mes listes

1,5. Ahlala, dire que je l'attendais ! Alors oui, le tout début est frappant : noir (au propre comme au figuré), bénéficiant d'un graphisme agréablement outré , plein d'asticots, de sang, de morceaux de cadavres parfois encore vivants... Et puis en fait, non. Les petites histoires (tableaux) n'en sont pas vraiment. Ce sont juste des scènes, des portraits brossés très rapidement. Et le souci derrière tout cela, c'est effectivement de faire toujours pire. Le problème c'est qu'à force de vouloir faire plus, toujours plus, on en arrive très très vite à du trop : ça devient gros. Et puis énorme, tant au niveau des "histoires" que du dessin [1]. Et en parallèle c'est d'une lourdeur incomparable. Ca ne fait même pas frissoner parce que l'auteur a voulu y mettre du comique... Le résultat peut se résumer en un seul mot : grotesque. Après ça plaît ou ça ne plaît pas, moi ça m'a carrément gavé. Seule la toute fin relève un peu le niveau, mais après 180 pages de ça, c'est trop tard. :( [1] Un exemple : les personnages lèchent des couteaux, puis des couteaux plein de sang, puis des embryons, puis des intestins...

19/10/2004 (modifier)

Gérer mes listes