Les Chroniques de Centrum
Science Fiction à la "Blade Runner". Adaptation du roman "Le travail du furet à l’intérieur du poulailler" de J-P Andrevon.
Adaptations de romans en BD Cyberpunk Romans de science-fiction adaptés en BD Tueurs à gages
Je vis quelque part en Europa. Quelques part dans cette mégalopole d'un milliard d'habitants appelée Centrum. Et plus particulièrement dans la Necrozone. C'est la que, pied dans l'eau et pluie sur le crâne, vivent la plupart des résidents de Centrum. Et c'est là que je travaille. Mon boulot ? Je suis un contrôleur. Fonctionnaire assermenté du ministère de la population. Je n'ai pas de nom. Mes confrères et moi, on nous appelle simplement "les furets". Vous savez, ces bestioles qui viennent saigner la volaille à l'intérieur du poulailler... Vous voulez savoir encore une chose ? La volaille, le gibier, c'est vous !
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Date de parution | Mai 2004 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J’aime beaucoup ce genre d’univers futuriste proche de Blade Runner de Ridley Scott. Andrevon nous plonge dans Centrum, un monde urbain tentaculaire sombre et surpeuplé sur lequel règne un gouvernement dictatorial. Ici, le contrôle de la population ne se fait pas avec la politique de l’enfant unique mais par l’assassinat « légal » d’une partie de la population. Le personnage principal est l’un de ces tueurs d’état. Cynique et désabusé, il tue ses proies avec une redoutable efficacité sans se poser de question jusqu’à ce qu’on lui demande de tuer la fille dont il est en train de tomber amoureux. Le scénario est assez classique mais relativement prenant et efficace. Plus que l’intrigue, ce sont l’atmosphère et le background qui sont particulièrement réussis, d’autant que le rendu visuel est assez bluffant ; un grand bravo à Alif Khaled. Cependant plusieurs défauts ont quelque peu freiné mon enthousiasme : plusieurs situations sont un peu éculées et certaines phases d’action manquent un peu de dynamisme (sinon d’intérêt). Les Chroniques de Centrum est une bonne série de SF, à l’univers cyberpunk particulièrement attrayant qui, en dépit de plusieurs défauts, devrait largement satisfaire les amateurs du genre.
Je n’ai pas vraiment apprécié ces chroniques, tout d’abord parce qu’il y a beaucoup trop de longueurs, le récit aurait largement tenu en deux tomes maximum. Ensuite à cause des facilités scénaristiques, toute cette histoire pour arriver à une chute qui surprend encore plus par sa fainéantise, l’intérêt d’un tel récit est à mes yeux assez limité, si ce n’est l’état d’esprit du personnage principal qui lui est bien brossé mais qui hélas rejoint son scénario, le type est d’une nonchalance absolue, il n’a que peu de réactions face aux évènements et reprend sa petite vie tranquille comme si de rien n‘était. Il y a aussi des incohérences, il découvre le pot au roses et on le laisse poursuivre sa petite vie pépère, ça n’a pas de sens. L’un dans l’autre je me suis ennuyée. En plus de sa narration et de ses dialogues intéressants, l’autre point positif est le style graphique que j’apprécie assez, malgré que le premier tome soit un peu trop sombre.
J'ai pris cette bd à la bibliothèque en bas de chez moi un peu par hasard et parce que j'avais envie de lire un truc simple, un peu con et divertissant. Eh bien, je dois reconnaître que j'ai été très surpris. Le scénario, bien que pas renversant ni très original, fonctionne bien. Ca se lit plutôt bien même si le relent de poésie de bas étage, sans les cadres un peu à la manière des polars noirs, n'apporte pas grand chose si ce n'est que des clichés pas extraordinaires. Quant au dessin, les cadrages sont très bien foutus et le design des décors et des divers objets qui constituent l'environnement de cette BD le sont aussi. C'est dynamique. Petite déception quant à la qualité des visages qui sont un peu en décalage du reste mais avec le temps, ce sont des défauts qui devraient disparaître. Bonne lecture sympathique, je n'achèterai pas la suite mais je la lirai avec plaisir (à la bibliothèque).
Après la lecture des 3 tomes. L'inspiration Blade Runner saute aux yeux, d'ailleurs quasiment tous les avis y font référence. Le scénario m'a plu, la narration est rythmée et les missions ponctuant les journées permettent de comprendre l'environnement. Le dessin est vraiment bon, j'ai été un peu perturbé par les couleurs informatisées au départ, mais Khaled ne fait pas les choses à moitié et finalement le rendu correspond bien à l'univers SF voulu. Il y a beaucoup de détails et certaines cases contiennent des mouvements extrêmement bien rendus. Globalement ce triptyque est une réussite qui m'a apporté un agréable moment de lecture. C'est étonnant de voir que certaines bonnes séries qui plus est originales, soient les moins connues du catalogue de Soleil.
Tome 1 "Le travail du furet": Un univers sombre comme je les aime. Le furet (le héros) évolue dans un monde très proche du film "Blade Runner": des rues sombres, des sales gueules partout, des panneaux lumineux sur toutes les façades et bien sûr un temps dégueulasse. Ce premier tome nous explique ce qu'est le boulot du furet dans la nécrozone ("il y a un autre nom pour la Nécrozone. La merde." dixit le furet). Cette mise en place dure les trois quarts du volume sans que cela soit rébarbatif. Les premières intrigues arrivent vers la fin avec l'arrivée de Jos (une voisine, prostituée de son état) et son vieux pote Stéranko. Ca met l'eau à la bouche... NOTE 4,5 Tome 2 "Le furet et la colombe" Au départ de ce tome, fini la nécrozone, bonjour la zone résidentielle (avec de la clarté, beaucoup moins de sales gueules quoique...). J'aime déjà moins. Ensuite, et comme ça devient de plus en plus souvent le cas maintenant, des petits flash back pour nous montrer qui était le furet avant d'être le furet :) . Ca me gave... Et au final, on a pas beaucoup avancé. Merde alors... De plus deux choses m'ont marqué dans ce second tome: le furet est moins balèze que dans le 1 (il a fait un régime ou quoi?) et Jos n'a plus la même tête (l'auteur aurait pu nous dire si elle était passé chez le coiffeur) NOTE 3 Au final c'est de la bonne science fiction pour les amateurs de Blade Runner. Le tome 2 est moins bon que le 1er (c'est souvent le cas), mais je n'en veux pas aux auteurs qui ne font qu'adapter le roman de JP Andrevon (roman que je n'ai pas lu). Ils ne sont donc pas totalement libres au niveau du scénario.
Deuxième série de la collection Mondes futurs que je lis d'affilée et deuxième bonne surprise. Les éditions Soleil redorent un peu leur blason à mes yeux avec cette collection. Le décor des Chroniques de Centrum n'est pas très original : c'est du 100% Blade Runner. Mais ce n'est qu'un décor (et à la base, Blade Runner, c'est quand même un super décor) et c'est l'histoire devant qui est importante. Et pourtant, là non plus, le scénario n'est pas très original : monde géré par une ploutocratie déshumanisée, où la vie humaine n'a plus vraiment d'importance et où notre héros va découvrir un complot gouvernemental contre les civils innocents eux-mêmes. Rien d'original alors ? Ben non pas vraiment. Sauf que cette histoire est très bien racontée, que les personnages sont bons, de même que les dialogues. L'ambiance est bien rendue et la narration intelligente. Bref une lecture dans laquelle on entre très facilement et un récit rapidement prenant. Le personnage du héros, "contrôleur" de son état, est en outre fort bien rendu, tueur efficace et sans passion. Les auteurs réussissent bien à faire passer les émotions contradictoires que lui amènent son cruel travail légal. Quant au dessin, il est bon lui aussi. Bien maîtrisé (sauf pour quelques décors un peu moyens comme celui où on voit la Tour Eiffel délabrée par exemple), il est efficace et agréable à lire. J'ai eu un peu de mal avec la colorisation informatique omniprésente en début de lecture, mais au final les effets de couleurs sont assez réussis et on s'y habitue. Une bonne BD de SF.
De la SF de qualité, ce qui n’est pas une chose si courante…On pourrait décrire les Chroniques de Centrum comme un mélange entre Le Tueur (Jacamon et Matz chez Casterman) et Blade Runner. Un récit à la première personne qui met en scène un tueur assermenté au sein d’une mégalopole futuriste aseptisée et impersonnelle. Je n’ai pas lu le roman d’Andrevon, mais ce dernier ayant travaillé lui-même a cette adaptation, on peut supposer que l’esprit est fidèle à l’œuvre originale. Le seul reproche que j’aurais à faire concernant la manière dont s’articulent les deux tomes. Le premier était déjà en forme de longue présentation de l’univers et du personnage. Exposition très bien menée mais qui prenait une place considérable. Pourquoi le deuxième tome commence-t-il de la même manière ? On a l’impression qu’on nous présente tout comme si nous étions supposé avoir loupé le premier tome... Y’a de la redite… Du coup, même s’il est très agréable à lire, le deuxième tome ne fait pas beaucoup avancer l’intrigue… Le dessin de Khaled est une pure réussite, y’a un côté comics qui me plait beaucoup, sa mise en scène et son découpage sont de très bonne facture.
Voila une série qui s'annonce bien ! Un univers sombre dans un futur pessimiste. Pour ma part je trouve les dessins de bien bonne qualité et le scénario prenant. Espérons que la suite sera à la hauteur !
Oula C'est pas beau, c'est pas beau!!! Et en plus le tout servi par une histoire franchement pas glop... On sent qu'il y a de la matière en dessous et qu'il s'agit d'une vraie histoire mais l'adaptation BD est pour moi déplorable!!! Ou alors c'est peut-être moi qui n'ai rien compris au génie des auteurs...
Les Chroniques de Centrum constituent l’adaptation BD du roman de science-fiction d’Andrevon "Le travail du furet à l’intérieur du poulailler". Ce premier tome est une bonne introduction à l’univers du Centrum. Ambiance à la Blade Runner et vision pessimiste des errements écologiques de l’homme sont de mises. On se laisse prendre rapidement par le scénario bien ficelé dans lequel évolue le personnage principal, un fonctionnaire de la mort dont le travail consiste à réguler la population en éliminant des cibles choisies par loterie ! Côté dessin et couleur, le trait de Afif Khaled se rapproche un peu de celui de Bajram et restitue très bien l'atmosphère oppressante et glauque pensée par Jean-Pierre Andrevon. Ce premier tome des "Chroniques de Centrum" est une réussite. Espérons que les autres volumes de cette trilogie "old school" seront à la hauteur...
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