The Darkness
Estacado est beau gosse, intelligent et sans aucune morale. Il travaille et tue pour la mafia depuis toujours. Il est le Darkness, il possede le pouvoir de faire le mal absolu, et Sonatine, personnage obscure, veut le rallier à sa cause pour utiliser son pouvoir à refaire le monde à son image.
Auteurs britanniques Des méchants super ! Image Comics Super-héros
Estacado est beau gosse, intelligent et sans aucune morale. Il travaille et tue pour la mafia depuis toujours. Il est le Darkness, il possede le pouvoir de faire le mal absolu, et Sonatine, personnage obscure, veut le rallier à sa cause pour utiliser son pouvoir à refaire le monde à son image. Mais l'Angelus, l'Ange de la lumière, veut empêcher ça et tuer le Darkness comme elle le fait depuis des générations.
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Date de parution | Septembre 1998 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Issu du même univers que Witchblade qui nous plaçait du côté de la police, The Darkness est son pendant sombre évoluant parmi les gangsters. Et comme cette autre série, c'était surtout son graphisme qui faisait sa force au moment de sa publication, ce graphisme grandiloquent typique des années 90 que j'associe en priorité au style de Michael Turner. C'est un style que je n'aime pas du tout, où tous les personnages sont bâtis sur le même moule, froids, sans saveur, sans personnalité, avec des hommes au physique de mannequins bodybuildés et les femmes de sculpturales vamp aux seins siliconés (même si j'admets qu'on en voit moins ici que dans Witchblade). Un style poseur et aguicheur que je trouve vulgaire. Si on peut éventuellement saluer la profondeur de cet univers et de ses multiples séries, chacune prise indépendamment et celle-ci en particulier ne cassent pas des briques. Je trouve toutefois les protagonistes de The Darkness un peu moins pénibles que ceux de la plupart de ces autres séries et l'atmosphère un peu moins idiote, notamment du fait que le héros joue dans la cour des méchants, mais ces intrigues emplies de clichés et de passages convenus m'ennuient trop vite pour me permettre de passer outre le style graphique qui m'agace. Série à réserver à ceux qui aiment ce type de dessin et d'ambiance action fantastique typée années 90 début 2000, mais même eux ne devraient sans doute que la lire une fois et puis l'oublier.
Je précise que je n'ai pas lu le tome 5. Je me suis intéressé à cette série parce qu'il y avait Garth Ennis comme premier scénariste de la série et si ça sent clairement l'oeuvre de commande, on retrouve un peu sa patte (par exemple, il y a un personnage de gros loser comme il semble les affectionner) et les dialogues sont bons comme c'est souvent le cas avec lui. Ça se passe dans le même univers que ''Witchblade'', une série que je n'ai pas lue, mais ce n'est pas trop grave. À noter qu'il y aura des crossovers avec ''Witchblade'' et qu'ils m'ont laissé indifférent (celui avec Batman aussi d'ailleurs). La prémisse de la série est intéressante et ça se laisse lire du moment qu'on accroche aux séries remplies d'action et de fan service. Personnellement, c'est le genre de comics que j'apprécie à petite dose et dont les différents numéros sont inégaux. Il y a des bonnes idées, mais les scénaristes ne font pas dans la finesse et le personnage principal me laisse indifférent. Le dessin est correct, mais je ne trouve pas les femmes sexy et du coup j'ai eu droit à plein de scènes avec des personnages féminins très peu vêtus qui m'ont laissé de marbre, surtout qu'elles ont toutes l'air d'avoir le même corps. Un truc ennuyeux est qu'on a souvent droit à des doubles pages où le dessin est en rotation 180 degrés et du coup il faut tourner le livre sur le côté pour pouvoir lire et ça m'énerve plus qu'autre chose.
Darkness est superbe, vraiment, tout du long. Le personnage est bien plus intéressant que celui de Sara Pezzeni, dans Witchblade par exemple, car très méchant. En plus, c'est drôle. A condition d'avoir le cœur bien accroché, lisez Darkness !
Bon, comme dans la plupart des comics, le scenar n'est pas vraiment génial. Ceci dit, l'ambiance glauque, la violence gratuite, le coté dark, donnent un résultat marrant (je suis pas sûr d'employer le mot juste...) le tout avec un dessin splendide de Silvestri, maître en la matière. Y'a rien de manichéen, vu que le bien n'est nulle part. Ça fight sec ! Surtout, ne pas prendre ça au 1er degré sous peine de s'insurger.
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