Dead End
Le crime ne paie pas.
Auteurs suisses BD muette Carte à gratter Les petits éditeurs indépendants
La nuit. Une voiture perce les ténèbres. A son bord, un homme visiblement très agité. Sur le siège passager, une mallette glisse et tombe. Il se penche pour la ramasser... La voiture fait une embardée et verse dans le ravin. Deux hommes s'approchent. Pas pour lui porter secours, plutôt pour prendre la mallette, pleine d'argent. Ils partent pour planquer la mallette plus loin. Mais l'un des deux hommes veut tout pour lui...
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Date de parution | Janvier 1997 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai découvert récemment cet auteur suisse un peu iconoclaste grâce à des titres comme Cinema Panopticum ou encore le mystérieux 73304-23-4153-6-96-8 . Il fait toujours dans le noir et blanc avec un excellent crayonné ainsi que dans des oeuvres assez fantastiques mais tendance morbide. Ce sont des histoires qui se terminent souvent très mal. Dead end est une espèce de courses sans fin autour d'une mallette bourrée de billets de banque. Les gens se massacrent afin d'être en possession du butin. L'idée de cette malédiction sans fin est intéressante mais pas vraiment nouvelle. La seconde nouvelle "Washing Day" est beaucoup plus courte. Elle ne m'a pas franchement marqué. Ce one shot se lit assez rapidement du fait de l'absence de dialogue. On pourra toujours admirer la qualité du dessin.
A découvrir, Ott a un style et un talent réel. Il a un dessin réaliste très fort et expressif sans avoir besoin de l'aide de dialogues. Les 2 récits proposés dans cette BD ne sont pas de même niveau. Je retiendrais surtout le premier, avec ses coups bas pour une valise pleine de billet. J'ai trouvé ce récit excellent dans le rythme et sa logique. L'ensemble approche de l'humour noir. Cette BD est surtout un exercice graphique comme on en voit peu.
Histoire sans parole, Dead End bénéficie d'un système de narration très clair, qui rend les deux récits ("the Millionnairs" et "Washing Daily") faciles à suivre. Rapides à lire également. Le premier m'a semblé plus sympathique, avec son côté très "film noir des années 60". Le dessin en noir & blanc renforce le côté impressionniste du style de Thomas Ott.
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