Le Déclic

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Note: 2.72/5
(2.72/5 pour 32 avis)

Une petite boite et un récepteur greffé dans le cerveau de Claudia, clic ! Et cette bourgeoise coincée s'enflamme...


Auteurs italiens BDs adaptées en film Echo des Savanes Les petits éditeurs indépendants Manara

Une petite boite et un recepteur greffé dans le cerveau de Claudia, clic ! Et cette bourgeoise coincée s'enflamme... Le fantasme absolu de controler le plaisir des femmes est enfin realisé grace aux recherches d'un vieux savant. Un amis du mari de Claudia va le derober afin de calmer ses pulsions malsaines à l'egard de Claudia qui le repousse. Sa vengeance sera à la hauteur de son vice... Un classique de la BD erotique. En attendant, nous devrons nous debrouiller sans cette petite boite... c'est pas plus mal :)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1984
Statut histoire Une histoire par tome 4 tomes parus

Couverture de la série Le Déclic © Drugstore 1984
Les notes
Note: 2.72/5
(2.72/5 pour 32 avis)
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18/10/2001 | Kael
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Un 1er tome qui m’a marqué ado, je me souviens encore le sortir en douce de la chambre parentale. C’était alors ma découverte de la bd adulte. Relu il n’y a pas si longtemps, un album qui se tient pour le genre. Manara sait dessiner, on ne peut pas le nier. Par contre niveau scénario, les tomes suivants ne sont pas du même acabit, je n’ai pas adhéré. Reste le plaisir des yeux mais bien faible pour l’intérêt. Je préfère d’autres œuvres du genre ou admirer le dessin de Milo sur L’été indien ou El gaucho.

02/05/2022 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
L'avatar du posteur Yann135

Le déclic est une série BD érotique comportant 4 tomes. Le premier opus est de loin le meilleur et si j’ai un conseil à vous donner, procurez vous le tome 1 uniquement. Vous pouvez négliger les autres albums beaucoup plus sages. Cet album fut pour moi une vraie secousse quand j’étais ado. Un dessin particulièrement réussi avec - je ne m’en cache pas - le ressenti d’un trouble intense en découvrant ces femmes d’une beauté admirable. L’esthétique érotique de Manara est immédiatement reconnaissable. D’ailleurs son style, personne n’a pu le copier. Et c’est tant mieux. Le déclic est une BD révolutionnaire qui a marqué une époque. J’ai adoré les antinomies entre la chaste Madame Cristiani et l’ardente Claudia. Nous jouons avec l’excessif pour notre plus grand plaisir. Je crois bien que cela m’a émoustillé ! C’est hard mais bizarrement c’est beau. Les corps sont magnifiés sous le coup de crayon du maitre Manara. Les courbes féminines - souvent des femmes sveltes – sont sublimes. Les religieuses et les personnes trop prudes peuvent passer leur chemin. Pour les autres … laissez-vous pervertir ! Voici un grand classique de la BD érotique.

09/10/2020 (modifier)
Par Ju
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ju

Je ne serai pas très original : le dessin est superbe, mais en ce qui concerne le scénario... Contrairement à beaucoup, je ne trouve pas le premier tome bien meilleur que les autres. Je comprends qu'il soit le plus reconnu, à cause justement du fait qu'il soit le premier, mais il n'a pas non plus grand chose de plus, à part l'originalité de l'idée de base. Car il est vrai qu'au bout de 4 tomes, c'est toujours la même chose. L'héroïne est toujours super prude (d'ailleurs aucune évolution de son personnage entre tous les tomes, ce qui peut sembler étrange) et est mise dans des situations délicates par un type qui actionne le fameux boitier, tantôt pour le kif, tantôt pour servir des intérêts personnels.. Bref, c'est rigolo une fois mais au bout d'un moment ça devient lassant. Pareil pour les scènes coquines, elles se ressemblent toutes et aucune ne sort vraiment du lot. Je me suis quand même globalement ennuyé suite à la lecture des quatre tomes. Le coup de crayon sauve quand même le truc : Manara est un grand dessinateur qui excelle dans ce genre. Les femmes sont magnifiques, tout est proportionné.. Par contre, côté scénario... Au final l'achat n'est pas indispensable. Après, jetez quand même un oeil à LA bd star du genre.

02/04/2018 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Apparemment c'est le chef-d'oeuvre de Manara. Son dessin est très bon et ses femmes sont très belles. En revanche, du côté du scénario jusqu'à présent j'ai trouvé que ses séries où il est seul au scénario étaient au mieux moyennes et c'est le cas ici aussi. Le premier tome est sympathique et se laisse lire sans être trop passionnant, mais ensuite Manara étire inutilement la sauce et je trouve les tomes suivants moins intéressants. À force de voir l'héroïne se retrouver dans des situations où elle fait du sexe, cela devient un peu lourd. L'humour n'est plus très drôle après un certain temps et les scènes de sexe sont inégales. Certaines sont émoustillantes, mais d'autres sont carrément détestables. Bref, lisez uniquement le premier tome si vous aimez le porno soft.

03/01/2016 (modifier)
Par zébu
Note: 2/5

Il existe un boitier qui, lorsqu'il est activé, transforme la cible en une personne possédant une soif intarissable de sexe. Dans le premier album un docteur va s'en servir pour se venger d'une bourgeoise coincée qui le méprise. Dans cette série il ne faut pas trop en attendre au niveau du sexe car, même si l'auteur maitrise parfaitement son sujet en sachant dessiner de belles et plantureuses femmes, cela reste du porno soft ; donc on ne ressent que trés peu d'excitation. Par contre il faut reconnaitre que je me suis bien marré dans ce premier album car chaque petit clic sur l'appareil est l'occasion pour notre héroïne de se retrouver dans des situations tordues et honteuses mais surtout vraiment droles. (note 4/5) Dans le deuxième album notre héroïne devenue journaliste est au prise et traquée par un homme qui possède lui aussi le fameux boitier et n'hésitera pas à s'en servir. Cette fois ci j'ai beaucoup moins accroché, pour moi au niveau scénaristique c'est la dégringolade car j'ai trouvé l'humour beaucoup moins présent et certaines situations pas trés attirantes, comme la longue séance de fouettage en règle. (note 2/5) Enfin dans le troisième album, notre héroïne enquête sur une secte recluse dans la foret amazonienne aux agissements pour les moins surprenants. Alors là c'est du grand n'importe quoi ; scénario inepte, situations malvenues et faciles, un humour qui m'a laissé totalement de marbre. En gros je me suis ennuyé du début à la fin de cet album qui restera pour moi le pire de la série. (note 1/5) Bref une série porno soft humouristique dont la qualité scénaristique varie grandement selon les albums et dont je conseille l'achat du premier tome uniquement.

11/11/2014 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

On ne peut mettre autre chose que pas mal au vu du dessin de Manara dans son oeuvre la plus célèbre. En fait tout cela est à replacer dans le contexte de l'époque. C'était un âge où l'érotisme, le porno soft avait le vent en poupe. Rappelez vous les photos de D. Hamilton, le film Emmanuelle. Alors oui les mises en situations sont totalement improbables mais elles permettent à l'auteur de dessiner comme seul lui peut le faire. Hélas ! (trois fois hélas !) il n'y a au bout du compte que bien peu de matière. A mon sens, préférez toutefois la version noir et blanc.

21/08/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

C’est un grand classique d’un des maîtres du dessin érotique, probablement son œuvre la plus connue. On retrouve dans Le Déclic les qualités et les défauts de Manara. Les qualités d’abord. Elles sont avant tout graphiques évidemment. Car il a un sacré coup de crayon, en particulier lorsqu’il s’agit de croquer une femme dans une posture suggestive. De jolies femmes quand même, il est vrai un peu toutes sur le même modèle… Les défauts sont récurrents chez lui et concernent le scénario. Car au-delà de l’idée de départ (une machine permettant de déclencher à distance des envies lubriques chez une femme), cela devient rapidement répétitif. Si le premier tome se laisse lire, les suivants sont du coup totalement dispensables. Lecture et achat éventuellement conseillés donc, mais alors uniquement pour le premier tome.

16/02/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Il se trouve que j'ai lu cette Bd entre 1983 et 1996 dans l'Echo des Savanes, sans jamais l'avoir relue en album, mais elle s'imprime tant dans le souvenir, que je vais essayer de l'aviser de mémoire. Il faudra que je me décide à lire la réédition couleur. C'est assurément l'oeuvre érotique la plus célèbre de Manara, la plus importante en longévité (et aussi la plus traduite), celle qui l'a catalogué comme un maître dans le genre, alors qu'elle était prévue au départ pour être un simple one-shot. Son scénario part d'une base originale puisqu'il explore un fantasme universel. L'héroïne, Claudia Cristiani, s'offre à ceux qu'elle croise dans de délirantes crises de fureur sexuelle, et choque certains témoins par ses caresses lascives et ses postures impudiques ; en même temps, cette Bd donne de la femme une image assez négative de grande salope livrée à des pulsions incontrôlables de libido sexuellement frénétiques, il fallait oser le faire dans les années 80, sans parler de scènes où Claudia est livrée à des brutes, je les trouve sans intérêt et très basses. Finalement, on s'aperçoit que le petit boitier est vide, la question se pose alors : Claudia vit-elle ses fantasmes ? Cette Bd m'a quand même intéressé en dépit de certains passages grotesques, parce qu'elle explorait une sexualité débridée qui me changeait de toutes ces bandes SM que je lisais dans les revues Sexbulles ou BédéAdult à l'époque. Il y avait aussi un côté humoristique qui contrebalançait l'intensité de certaines séquences hard, et justement l'épisode de la secte en Amazonie qui base sa philosophie sur la fornication, m'a beaucoup amusé, spécialement l'évasion de Claudia avec un jeune adepte de la secte qui lui sauve la vie, et dont le membre en érection occasionne des moments drôles. Manara se mettait à redessiner des hommes jeunes alors que ses hommes en général sont plutôt lourdauds ou peu gâtés physiquement, par opposition à ses femmes aux courbes sublimes ; il n'a presque plus dessiné de beaux gosses dans le style de son Giuseppe Bergman. "le Déclic" a connu donc un tel succès que les épisodes suivants n'étaient sans doute pas obligatoires, mais ils contiennent chacun 1 ou 2 séquences intéressantes. Ce qui s'impose vraiment dans cette bande, c'est le trait limpide de Manara qui met en valeur ses filles craquantes et impudiques, les corps vibrent, la jouissance se lit sur le visage de ces femmes livrées au plaisir, et il est probablement le seul dessinateur italien qui ne les dote pas de seins énormes, préférant les entrejambes, les poils pubiens et le délicat volume des fessiers. Jusque là, les créations de Manara s'adressaient à un public averti, friand de Bd érotiques, mais "le Déclic" a contribué à le faire apprécier d'un lectorat plus large qui aime autant la finesse du trait que la trame des scénarios, même si ceux-ci sont plutôt légers.

23/12/2013 (modifier)
Par Ned C.
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Dur de rester objectif avec les séries de Milo Manara ; je vais faire mon maximum. Car Manara, avec ses héroïnes à la beauté d’une autre planète et ses histoires d’une intense perversité ont chahuté ma testostérone durant mon adolescence. Ici, la suggestion est autant efficace que les plans salaces. La mise en scène et le scénario sont aussi très importants dans l’excitation suscitée (la scène du cinéma dans le premier tome est inoubliable) dépassant par-là la pauvreté scénaristique d’un vulgaire film porno. Les dessins sont superbes, avec une ligne aux déliés subtils et un tramage agréable si particulier à cet auteur. Personnellement, je trouve le volume trois un peu moins bon. Les femmes de Manara sont belles, divinement belles et l’innocence qu’elles dégagent naturellement est bien souvent maltraitée, satisfaisant ce petit désir masochiste qui sommeille en nous (les hommes).

13/06/2013 (modifier)
Par Yannis
Note: 2/5
L'avatar du posteur Yannis

Voilà une oeuvre qui est sans doute la plus connue de l'auteur. Mais cela ne signifie pas pour autant que la qualité est là. Certes les dessins sont magnifiques et Manara sait y faire quand il s'agit de tracer des courbes féminines. Par contre, on a un peu l'impression que ce sont toujours les mêmes modèles. D'ailleurs les femmes chez Manara sont des modèles de mode. Côté scénario ce qui est original dans le premier tome devient lassant au bout de plusieurs et on regrette que le monsieur ne se soit pas arrêté plus tôt. Lisez le premier tome oubliez le reste et cela sera très bien comme ça.

06/05/2013 (modifier)