Les Corsaires d'Alcibiade
Londres, 1825. Peter est cambrioleur. Alors qu'il finit d'ouvrir le coffre d'une demeure endormie, il se retrouve face à des hommes masqués qui, eux aussi, fouillent la maison et l'entraînent avec eux.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Angleterre Iles Britanniques Jules Verne Steampunk
Londres, 1825. Peter est cambrioleur. Alors qu'il finit d'ouvrir le coffre d'une demeure endormie, il se retrouve face à des hommes masqués qui, eux aussi, fouillent la maison et l'entraînent avec eux. Mike, étudiant, est également cette nuit-là en pleine progression nocturne... pour rejoindre la fenêtre de Mademoiselle Ewitt, lorsqu'un groupe d'hommes masqués l'immobilise, grâce à d'étranges aiguilles. Il s'endort aussitôt. Lydia, bras droit d'un patron de la pègre, s'aperçoit que leur refuge est cerné par les forces de l'ordre. La bataille fait rage, et Lydia ne doit son salut qu'à l'intervention inopinée de mystérieux hommes masqués. Curtis est étudiant et Maryline est la fille du gardien de l'école. Ils viennent de découvrir la solution de l'énigme affichée au tableau de l'école qui les a menés à un passage secret. Ils s'engouffrent alors dans le sombre tunnel. Le lendemain, tous les cinq se retrouvent dans un lieu inconnu, conviés à participer au stage de sélection d'une école pas comme les autres ! Pourquoi ont-ils été choisis ? Dans quel but ? Aucun d'entre eux ne se doute qu'ils quittent pour longtemps leurs vies plutôt tranquilles au regard des aventures qui les attendent. Une grande saga d'aventure est née ! Nous sommes au début du XIXe siècle, en Angleterre, au coeur d'une université secrète et sélecte de la couronne britannique. À travers le destin de cinq jeunes hommes et femmes que tout oppose et qui vont pourtant constituer l'une des équipes les plus efficaces de cette société secrète, Denis-Pierre Filippi signe une saga d'aventure dans l'esprit des romans de Jules Verne. Éric Liberge donne à cette épopée toute la mesure de son talent, multipliant les prouesses graphiques à chaque page. "Alcibiade" est certainement l'une des nouvelles grandes séries d'aventure de la bande dessinée contemporaine. texte : Dupuis
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Date de parution | 29 Octobre 2004 |
Statut histoire | Série abandonnée (un cycle de 5 tomes non conclusif) 5 tomes parus |
Les avis
Le dessin de Liberge est bon, en particulier pour tout l’attirail steampunk (vaisseaux, armes, objets). La colorisation est devenue plus claire et précise dans les derniers tomes (où il a remplacé Delf). Pas grand-chose à critiquer sur cet aspect. Ça n’a pas le côté grandiose de Monsieur Mardi-Gras Descendres, mais de toute façon j’aime son travail. C’est plutôt à propos des scénarios de Filippi que je suis resté sur ma faim. Le premier tome pose les décors, l’arrière-plan, et tout le côté steampunk m’avait clairement attiré, avec de gros clins d’œil à Verne (le sous-marin qui permet aux héros de s’échapper de l’île a des airs de Nautilus !). Mais j’ai aussi été rapidement gêné par l’impression d’être en immersion dans un jeu vidéo : la constitution de « l’équipe », chacun ayant ses qualités (mais comme une qualité ne pouvait être choisie que par un seul personnage), et les aventures qui ressemblent à des « niveaux » qu’il faut franchir en résolvant des énigmes, en utilisant à bon escient ses « pouvoirs »/qualités. Et par la suite, Filippi use de trop de facilités pour développer ses aventures : les jeunes héros échappent à tout, bien qu’ordinaires au départ, ils ont rapidement développé des aptitudes sportives, intellectuelles hors du commun. Et, à force de nous bassiner à propos des secrets, énigmes qu’ils réussissent à percer – sans nous en dévoiler réellement le contenu, le lecteur finit par être lassé. D’autant plus qu’au fil des tomes, Filippi accumule à peu près tout en matière de dangers/obstacles/adversaires, nous fait voyager partout dans le monde, l’attirail steampunk n’étant plus qu’une boite sans fond où puiser pour permettre retournements de situation, sauvetages des héros. La magie ne jouait plus me concernant. Le scénariste doit savoir rendre crédible l’improbable, mais ici j’ai trouvé ça trop artificiel, même si tout n’est pas à jeter. Mais je suis resté sur ma faim globalement.
Je n’ai lu que les 3 premiers tomes de cette série, en emprunt. Pas eu l’envie d’aller plus loin, comme l’indique ma note. Alors pourquoi la commenter : parce qu’elle l’est peu, et parce que le premier tome est plutôt enthousiasmant, mais sa promesse peu tenue par la suite. Autant le savoir ; sans les avis de ce site, je me serais probablement laissé tenter par l’achat de la série entière, que je ne recommande finalement pas. La totalité de ma lecture m’a donné une impression d’indécision, voire de facilité. Visuellement, beaucoup d’hésitation. Des éléments steampunk, sans la minutie dans le détail ou l’enthousiasme pour l’histoire alternative propre au genre ; donc, décor steampunk parce que c’est la mode, et qu’il faut bien l’avouer, le décorum victorien sied aux personnages féminins, de la redingote cintrée au décolleté neo-Joséphine (l’impératrice, par la courte-patte ou la ceinture de bananes). Personnages justement, parfois inconsistants dans leurs traits, et surtout leurs proportions, mais tellement plats. L’écran de sélection d’un RPG, avec les guerriers, mâle et femelle, le voleur (pas de voleuse), et les intellos (pas de magie), mâle et femelle eux aussi. Et tous prototypiques de leur classe. Un peu de tension sentimentale, amenée dès les premières pages avec le sautillement primesautier d’un camion de betterave les jours de récolte, une vague histoire-de-cul-qui-deviendra-quelquechose-de-plus-profond-plus-tard (je suppute, puisqu’il n’y a pas de sot métier, et que je n’ai pas lu la suite), par ailleurs d’une telle profondeur qu’elle se résume à un seul mot : tsundere. La motivation globale de tout ce beau monde m’échappe, autant que dans un jeu video. Sauf que dans un jeu video, le joueur a la motivation de gagner de l’XP ; là, je reste sur ma faim de rebondissements palpitants, de portraits habiles ou d’inventions diaboliques. A la place, un défilé de clichés qui clashent, une ambiance qui ne parvient pas à se définir : on a du monstre mutant, de l’espionnage, de la peut-être politique, de la retro-science qui passe en coup de vent, et une bande de jeunes qui courent au milieu de tout ça parce que. Un détail typique : lorsqu’on prend le soin de dessiner de nombreux détails à un appareil de respiration sous-marine autonome, le plongeur émergeant de l’eau pourrait au moins avoir les cheveux mouillés … En bref, je suis déçu. Empruntez le premier tome à votre bibliothèque favorite, et ne lisez pas la suite, vous resterez sur une bonne impression.
(Après lecture - poussive - des 5 tomes) Au départ, le concept n'est pas mauvais : l'histoire se déroule en 1825 et on pourrait appeler ça de la "rétro-science-fiction" (j'apprends que ça s'appelle du "steampunk"). En effet, l'organisation Alcibiade dispose de technologies assez délirantes pour son temps, dont certaines créations fantaisistes qui n'ont jamais vu le jour dans l'histoire réelle. Jusque là, pourquoi pas ? Ce type d'univers semble d'ailleurs tenir au coeur du scénariste Filippi, qui l'a aussi exploité dans la série Songes. Cependant, cela m'a donné une permanente impression de creux. Les "analystes" résolvent des énigmes pour trouver de fameuses "coordonnées", mais le lecteur n'a jamais connaissance des dites énigmes et ne peut donc pas se triturer les neurones avec. On ne sait pas non plus d'où viennent les indices... La plupart des dialogues pourraient être supprimés sans altérer le moins du monde ni le scénario ni les relations entre les personnages. Dans les premiers tomes, on essaie d'établir une ambiance d'amitié bourrue et de chambrage récurrent entre les membres de l'équipes, mais la mayonnaise refuse obstinément de prendre, et on a même la désagréable impression que les dialogues sont une compilation de différentes séries B. Le scénario fait parfois penser à des stéréotypes de (mauvais) jeu de rôle : la constitution de l'équipe, son équipement, les différentes mission où on ne sait pas trop pourquoi on doit castagner mais où, bon, il faut bien y aller, parce qu'après tout c'est le métier qui veut ça... Je n'ai plus tous les exemples en tête mais cette réflexion m'est venue plusieurs fois lors de la lecture. Certains anachronismes, on l'a dit, sont volontaires et font partie intégrante de cet univers de "rétro-science-fiction" ou "steampunk". En revanche, d'autres n'apportent rien et on peut se demander s'ils sont volontaires : alors que le récit se déroule en 1825, les personnages emploient le mot "géopolitique", apparu fin XIXe dans la réalité, le mot "technocrate", début XXe, et même l'expression "bonnes vibrations" (t. 2 pl. 27) dans un sens qui, en occident, date carrément des années 1960 ! Les quelques allusions à l'Histoire réelle, comme celle qui mentionne Drovetti (t. 4, pl. 22) sont plaquées sur le récit et n'y apportent rien, comme si on avait juste voulu les caser au passage pour "faire savant". De même, les relations entre jeunes gens et jeunes filles sont complètement anachroniques. Qu'à plusieurs reprises une jeune femme soit à un poste de commandement militaire en 1825, admettons ; mais que personne ne s'en étonne, c'est tout de même difficile d'y croire très longtemps... Les techniques graphiques sont assez expérimentales et difficiles à décrire : certains éléments, comme les personnages, sont dans un style semi-réaliste où le trait prédomine. D'autres, surtout dans les décors, utilisent des dégradés, des taches, etc. D'autres enfin, comme les navires, relèvent quasiment du dessin technique. Tout le monde n'appréciera pas, mais je trouve ces recherches intéressantes et très souvent réussies, ici comme dans Monsieur Mardi Gras Descendres, dessiné par le même Liberge. D'ailleurs, un point curieux : on sait que parfois, la première planche en met plein la vue mais que le dessin déçoit ensuite ; ici c'est le contraire ! La première case est bien, sans plus, alors que dans la suite il y a quelques perles graphiques... Seul petit regret : les jeunes filles Lydia, Maryline et Cynthia sont difficiles à différencier ; et comme la colorisation de leur chevelure change au cours de la série, on a un peu du mal à s'y retrouver. La mise en page, elle aussi, est très expérimentale... Mais là, je n'aime pas du tout ! À force de faire des cases qui débordent sur des cases qui elles-mêmes débordent sur des cases, on finit par avoir l'impression que le dessinateur manque de place sur sa page grand format ! Certaines cases se cachent tellement derrière leurs voisines qu'on se demande si elles ont honte d'exister... Il n'y a pourtant pas quoi, vu le talent du dessinateur ! Bref, ces effets, utilisés à tort et à travers, dans aucun lien avec l'histoire, me donnent l'impression d'un tic d'expression, comme si un romancier utilisait un mot peu usuel, et peut-être très joli, mais à toutes les pages... Au final, je retiendrai tout de même deux points positifs qui expliquent ma note : la bonne volonté d'avoir essayé de créer un univers un peu original et le talent graphique de Liberge, de plus en plus présent au fil des tomes.
Après lecture des deux premiers tomes. Je suis tout à fait d’accord avec les avis précédents, cette bd ne s'est pas révélée être à la hauteur des espérances suscitées. Le talent du dessinateur est gâché, les bonnes idées de départ aussi. Pourtant cette série à l’atmosphère uchronique très jules vernienne avait tout pour réussir, notamment un thème accrocheur et un style graphique approprié. Il ne manquait finalement pas grand-chose : une relecture sérieuse de la part des auteurs pour corriger et améliorer la cohérence scénaristique de l’ensemble. Quelques incongruités scénaristiques (dans l’enchaînement et le découpage des situations), un sens de l’ellipse mal maîtrisé, ont contrarié ma lecture et m’ont convaincu de revendre les deux premiers tomes sans aller plus loin. Quelle déception !
J'aurais voulu y croire ! Avis portant sur les premiers tomes : Des jolies couvertures, un titre accrocheur, des pépettes sexy, c'était un début sympathique mais à l'arrivée, j'ai juste eu un gros mal de tête en essayant de démêler les fils de l'intrigue. L'ensemble, histoire et dessin, est très confus et ennuyeux. L'univers Steampunk semble ici une facilité qui permet aux auteurs d'avoir réponse à tout et il faut avouer que ça doit être bien pratique tant l'intrigue part dans toutes les directions. Touché coulé...
S’il y a bien une série à laquelle j’avais envie de croire (du moins à son potentiel), c’est ces Corsaires d’Alcibiade. Après cinq tomes, je déchante méchamment. Primo : l’univers des corsaires et pirates est intéressant et envoûtant à mes yeux tant qu’il peut reposer sur une certaine rigueur historique. Le contexte politique, les réalités géographiques sont des contraintes qu’une série qui a d’autres ambitions que d’être simplement divertissante (je ne parle donc pas des séries principalement humoristiques telles que « Colin Colas » par exemple) se doit de prendre en compte. Et ici, ce théâtre se résume à peau de chagrin. Certes, le contexte politique est pris en compte mais cela manque de précision, de références et de crédibilité. Vous me direz : c’est pas grave puisque nous sommes dans un univers steampunk. Je ne serai pas d’accord pour la cause. Le steampunk devient intéressant à mes yeux lorsque l’histoire et les éléments anachroniques sont enchâssés dans l’Histoire (avec un grand H) et son contexte historique, politique et scientifique à la manière d’une pierre précieuse dans un bijou finement ciselé. D’ailleurs, à propos de steampunk. Si ce genre peut se révéler intéressant, il peut aussi sombrer dans la facilité. Et je trouve que c’est le cas dans la présente série. La technologie y est employée en fonction des besoins du scénario sans tenir compte d’une quelconque cohérence. Je veux dire par là que lorsqu’on crée une arme, logiquement, on songe dans le même temps au moyen de s’en défendre. Ici ce n’est pas le cas, et ce choix de ne pas doter les protagonistes de certaines évolutions qui me semblent « normales » dans ce contexte précis, ce choix donc me semble avoir été fait par facilité. Et ça m’énerve ! Par ailleurs, les aventures vécues par ces fameux corsaires sont tout sauf trépidantes. Les énigmes sont trop tordues pour que je croie à leur résolution. Les adversaires (dotés de la même incroyable technologie) se multiplient mieux que des petits pains un jour de messe où Jésus passait par là. Mais surtout le principe de base, à savoir la recherche de trésors pour permettre le financement et l’accroissement d’Alcibiade, devient grotesque lorsque le résultat obtenu après autant de tomes et de navires perdus se résume à quelques bourses de pièces d’or et un drakkar plus ou moins rempli de bijoux. Au niveau du dessin, je demeure moyennement séduit. Eric Liberge est un excellent dessinateur. Son trait est fin, précis. Ses personnages me semblent morphologiquement bons. Ils sont bien typés mais pas toujours faciles à différencier (heureusement, l’artiste a l’intelligence de doter ses personnages de petites particularités (une cicatrice par ci, une boucle d’oreille par là) qui facilitent cette différentiation). De ce point de vue, c’est, à mes yeux, un travail d’une grande qualité. Par contre, à plus d’une reprise ses décors me sont apparus incroyablement artificiels. J’ai le sentiment qu’Eric Liberge a plaqué ses personnages sur une photo retouchée. Et le résultat est affreux à mes yeux. Je ne sais pas si vous vous souvenez de ces grands décors sur lesquels, gamin, on pouvait transférer des décalcomanies en les griffonnant avec une pointe bic. C’était bien amusant mais esthétiquement plus discutable. On s’en foutait, on était gamin. Le résultat présent est fort semblable, le problème c’est que ce n’est pas à un gamin qu’il est proposé mais à moi. Je ne peux m’empêcher de regretter ce procédé qui permet sans doute une production plus rapide mais aussi d’une qualité bien plus discutable. Eric Liberge me donne le sentiment de gaspiller son talent. Une déception à tous points de vue, donc.
Attiré par un titre alléchant et une couverture bien dessinée, je me suis dit, tiens pourquoi pas une petite histoire de corsaires, pirates et cie. Déjà, après quelques pages, je m'aperçois que l'époque ciblée est en fait le 19e siècle dans un univers de type steampunk. Bon, pourquoi pas, même si ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Ensuite, l'histoire part sur une idée intéressante de sorte de confrérie secrète et mystérieuse qui recrute de nouveaux membres en enlevant une élite ciblée et particulière. Ils parcourent le monde à l'aide d'un bateau digne de Jules Verne et un peu d'une version d'époque des gadgets à la « James Bond ». Ce qui donne un aspect assez sympathique. Par contre, après le premier tome, je trouve le scénario de chaque tome qui suit confus. Les enchaînements scénaristiques ne sont pas très biens faits, ça manque de clarté et d'explications et il m'a souvent fallu relire plusieurs fois certaines pages pour bien comprendre. De plus, le dessin n'aide vraiment pas à la lisibilité : certains personnages se ressemblants étrangement, c'est difficile de savoir qui est qui, et ça n'aide vraiment pas. Ce qui est dommage, c'est que certaines pages sont vraiment magnifiques avec de beaux décors et paysages, beaucoup de détails, même sur les personnages, et à côté, on peut trouver des dessins bâclés et mal finis et des traits approximatifs. Bref, j'ai trouvé une bonne idée de départ, mais ensuite le scénario devient assez confus et peu crédible, et le dessin est trop inégal, parfois superbe et parfois pas à la hauteur.
Le qualificatif qui me vient à l'idée à la lecture de cette série, c'est confus. Tout d'abord dans le graphisme, très détaillé, presque surchargé. Pour autant, je trouve les personnages assez stéréotypés, avec des traits physiques assez impersonnels. On ne les reconnait souvent qu'à leur look ou leurs vêtements. Ce qui m'a gêné le plus c'est que le dessin est très sombre. Il faut vraiment se mettre à la lumière pour en apprécier tous les détails. Bon, ensuite, soyons juste, le dessin est très fignolé, très soigné et certaines planches sont très belles. Et puis le dessin illustre plutôt bien le scénario, lui aussi assez sombre. Le scénario, donc. C'est du steam punk d'un niveau correct. La construction est là aussi parfois très confuse. Je suis souvent reparti en arrière pour voir si je n'avais pas oublié quelques bulles, voir une page ou deux. En fait, non, il s'agit souvent de non dits, ou de sous entendus plus ou moins scabreux. Mais cela m'a quand même un peu gâché la lecture. Autre chose, Je n'adhère pas trop au mode de recrutement des corsaires, qui me semble des plus improbables, et qui, me semble-t-il, plombe un peu la suite du scénario: pourquoi, après les premiers évènements (pour ne pas trop en dire), ces jeunes gens restent ils dans l'organisation, à prendre des coups de toutes parts, à avaler des couleuvres à longueur de temps et ce sans aucun bénéfice personnel, si ce n'est le gout de l'aventure? Une des héroïnes, en fin de troisième tome, finit par lâcher qu'elle en a marre de s'en prendre plein la figure, et qu'à partir de maintenant, ça allait c.... des bulles. Je dois avouer que ma curiosité en a été piquée, et que je lirai certainement la suite pour voir la nouvelle tournure des évènements. Attendons donc.
2 sentiments se dégagent après la lecture de cette série. Un premier très bon parce que j’ai vraiment accroché au début de l’histoire. Il y a plein de bonnes idées qui m’ont séduit : la mise en place de l’histoire, la découverte d’une société secrète bien mystérieuse, la constitution d’une équipe composée de jeunes gens qui ne se connaissaient pas et qui vont devoir unir leurs talents... Bref de très bons ingrédients pour en faire une série prometteuse. Le dessin détaillé et précis m’a lui aussi beaucoup plu. Les personnages féminins sont superbes. Dommage que parfois les couleurs sombres ternissent un peu l’ensemble. Mon 2ème sentiment est plus mitigé, limite déçu. Je n’ai hélas pas accroché à la suite. Cette histoire de chasse au trésor ne m’a pas passionné et je me suis limite ennuyé pendant les trop longues scènes de combat maritime. J’hésite vraiment à en conseiller l’achat. Sur le seul premier tome, je dirais que ça vaut le coup, mais comme malheureusement la direction prise par la série ne semble pas pour moi, je préfère dire non. Un peu dommage.
Difficile de donner un jugement précis sur cette série dès le premier tome. On sent un réel potentiel du scénariste. On le sent plein de bonne volonté, rempli de bonnes idées. Malheureusement, à force de vouloir trop en faire…il en fait trop. Son univers est difficile à situer dans ce premier album. Est-ce le 1825 de notre planète ou est un 1825 d’une planète terre d’un univers parallèle. Dans le premier cas, ce qui semble le plus probable à la lecture de cette histoire, cela me gène. Trop de choses sont impossible et ne s’intègrent pas à la possibilité historique. Dans le deuxième cas, cela n’apparaît pas assez. Le scénario est inspiré de Jules Verne et de son mélange de technologie et de monde réel. Mais le tout est comme déjà mentionné trop tiré par les cheveux. J’ai trouvé le scénario un peu confus. J’ai eu du mal à comprendre qui faisait quoi et pire, à reconnaître ensuite du premier coup les protagonistes. Le dessin de ce point de vu est lui aussi confus enfin, surtout il manque de précision dans le trait et certains visages sont méconnaissable sous certains angles et dans certaines vignettes. L’essentiel de l’histoire se déroulant de nuit ou enfermé dans des bâtiments et autres lieux sous terrains sans fenêtre, les couleurs sont toujours assez sombres, mais plutôt ternes et manquant de contraste. Le dessin manque ainsi de vie, mais non pas de dynamisme qui lui est assez bien rendu. En fait, c’est dommage, mais je crois que je ne vais pas continuer plus en avant cette série… (ou alors quand je n’aurai rien d’autre à me mettre sous la dent).
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