L'Histoire de chaque jour
Reprise/refonte de la série Graines de paradis. Pierre Zakhano, jeune écrivain, est interviewé pour la sortie de son premier roman intitulé " L'Histoire de Chaque Jour". Sous forme de biographie, ce livre raconte l'histoire d'une jeune fille, Lise, l'ayant visiblement beaucoup marqué. Ses souvenirs d'enfance réapparaissent alors.
Les Insectes Reprises / Refontes Romanciers et Monde littéraire
Lise, jeune fille lunatique et renfermée, vit seule avec sa mère et sa grand-mère dans une grande propriété de campagne. Son meilleur ami est Pierre à qui elle confie tout ce qu'elle a sur le coeur. Pour tenter de l'apaiser, il lui propose une petite histoire différente chaque jour, dont celle des Graines de Paradis, révélant que chaque grain de beauté, en fonction de sa position sur le visage, est le signe d'un pouvoir. Celui que possède Lise sur la joue droite lui permet de "garder un coeur léger dans toutes les épreuves".
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Date de parution | Novembre 2004 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
L'idée de départ de ce diptyque est intrigante et bien pensée. Mais le résultat final ne m'a pas convaincu plus que cela. Je pense que cela vient du fait que je n'ai pas trop aimé la façon dont l'action avançait et aussi que deux tomes, c'est peut-être un peu court pour développer le sujet... J'ai bien aimé le thème de l'entomologie dans cette œuvre ; pour une fois que les insectes sont gentils et bien vus ! L'histoire en général avance rapidement, reste intéressante mais n'en devient pas non plus extrêmement prenante. Les personnages ont une certaine profondeur et une part de mystère en eux qui attise le lecteur. La mère de Lise est bien pensée ! Le dessin... Bof.... Je n'ai pas accroché. Le trait est trop épais. Les décors m'ont laissé de marbre, tout comme les couleurs qui deviennent un peu écœurantes après deux tomes. Une BD qui se lit un peu vite mais qui n'est pas non plus désagréable à la lecture. Par ailleurs, j'ai préféré le roman à la BD !
L’idée de départ n’est pas mauvaise mais son utilisation demeure anecdotique. Les deux personnages sont intéressants mais guère originaux. La narration est plaisante et a provoqué chez moi, par moments, une certaine mélancolie. Le dessin de Makyo est ce qu’il est. Je lui reproche son encrage épais et ses contrastes trop appuyés. La colorisation n’est pas non plus vraiment à mon goût. On retombe trop sur les mêmes teintes automnales peu nuancées (en résumé : du brun et de l’orange). Par contre, j’aime bien ses arbres (des fantasmes d’arbres, serais-je tenté d’écrire). Ça se laisse lire mais je ne peux pas dire que ce récit m’ait marqué, moi l’amateur de contes. Gentillet mais anecdotique.
Après la lecture des 2 tomes. L'histoire partait sur un bon postulat mais le résultat n'est pas à la hauteur de ce que cela aurait pu donner. Il y a une spéculation sur les récits sans réelles interactions avec la vie réelle. J'aurai préféré voir un développement avec des conséquences comme dans le film "L'effet papillon". Pour comprendre mes propos, il est souhaitable de lire cette BD ;-) Sinon le dessin est décevant, le trait est trop gras et les couleurs trop criardes et chaudes. Ce n'est pas foncièrement mauvais mais j'ai personnellement trouvé l'ensemble décevant.
Un scénario aux développements un tantinet emberlificotés. Mais c'est quand même pas mal. Makyo, surtout connu en tant que scénariste, est aussi un bon dessinateur. Il allie ici plume et pinceau pour nous proposer une série assez prometteuse. Chaque couverture symbolise l'ambiance, qui n'est pas des plus folichonnes... loin s'en faut. La colorisation utilise une vaste gamme de coloris, même si le ton sépia domine les passages les plus sombres. Une belle idée pour le postulat créé : faire évader mentalement une petite fille de son médiocre quotidien, ce en inventant des contes... A lire à son aise et aussi à regarder pour les ambiances imaginées...
Au départ, je ne saurais dire ce qui m’a poussé à lire cette bd. Peut-être le titre, du moins la manière dont il est écrit en couverture, avec tous ces « il était une fois ». Dommage que le choix des couleurs (sensées être chaleureuses) laisse de marbre, et que le dessin, bien que réussi, n’incite guère le lecteur à ouvrir la bd. Mais une fois ce cap franchi… L’histoire est loin d’être banale. Des peurs, des pleurs, mais aussi plein de bonheur. Peu de paroles, beaucoup de sentiments, et de ressentiments. Un univers d’introspection, de travail sur soi-même, une quête du bonheur. Un dessin réaliste, adapté au récit, qui, aux moments-clés, accommode les oxymores du scénario de manière somptueuse. Que les esprits soient torturés ou apaisés, il est toujours dans l’esprit du conte. Une histoire pleine d’histoires.
Lancer d’emblée une nouvelle série avec deux tomes coup sur coup, c’est peu courant. Et c’est plutôt tant mieux dans ce cas-ci car ces deux albums se lisent rapidement. Tout d’abord, mention spéciale pour le dessin et les couleurs, c’est un pur délice, Makyo a eu beau avoir affaire à une aide à l’encrage et à la mise en couleur (informatique), le tout est uniforme et parfaitement maitrisé. Question scénario, faut avouer qu’on est face à un univers très particulier, déroutant aussi. Des individus qui se racontent des histoires tristes pour conjurer le sort et s’inventent dans un second temps une histoire heureuse qui deviendra réalité, c’est plutôt original. L’imbrication entre le rêve et la réalité est un thème récurrent chez Makyo, mais ici, on sent qu’il est pleinement au coeur du sujet, sans pour autant se sentir obligé d’offrir au lecteur une histoire cohérente et vraisemblable de A a Z au lecteur. Il s’agit sans doute d’une des séries les plus originales de cette fin d’année. Pourquoi seulement 3 étoiles alors? Parce que je reste méfiant envers Makyo qui m’a parfois déçu par son incapacité à terminer certaines histoires. Wait and see... mais c’est bien parti pour être une belle série...
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