Le Rêve prolongé de Monsieur T.

Note: 4/5
(4/5 pour 2 avis)

Cristobal T. a fait un long rêve, aux prises avec ses démons.


Auteurs espagnols Ciboulette Les petits éditeurs indépendants Rêves

Cristobal T. tombe dans l'eau. Puis il se retrouve dans un salon, à converser avec M. Su, à converser à propos de son livre, un livre qu'il n'a jamais écrit. Le salon s'ébranle, et Cristobal se rend compte qu'il est dans un train, dont la destination est inconnue. Très vite, il rencontre un certain Scallywax, qui semble être à l'origine de ses tribulations. Puis une certaine Sara, si attirante, si mystérieuse. Le rêve s'achève sur un bateau, en compagnie de Su, Sara et Scallywax. Cristobal pourra se reconstruire.

Scénario
Max
Dessin
Max
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1998
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Rêve prolongé de Monsieur T. © L'Association 1998
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 2 avis)
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06/11/2004 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

Etrange album que celui-ci. Dans lequel j’ai eu un peu de mal à entrer, comme un sommeil que l’on cherche, et que l’on finit par trouver, sans savoir ce qui nous a donné la clé. Etrange et envoutant donc, cette histoire de rêves, dans laquelle on entre, sans savoir si c’est justement un rêve, ou si la réalité nous joue des tours. C’est une sorte de mise en abimes, de poupées gigognes qui s’emboîtent, les liens qui les unissent n’apparaissant que tardivement. Mais si au départ cela semble obscur, Max retombe sur ses pieds finalement. Et nous avec lui. Son dessin est vraiment chouette, dans un style semi réaliste agréable, et une utilisation du Noir et Blanc très intéressante. Une histoire originale, bien menée et agréablement dessinée : voilà donc de bonnes raisons de jeter un coup d’œil sur cet album, injustement oublié semble-t-il.

03/10/2018 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
L'avatar du posteur Spooky

Etrange qu'un album de cette qualité soit passé inaperçu. Qualité du dessin d'abord, car Max (connu aussi sous le pseudo d'Alphamax), digne héritier espagnol de la ligne claire, nous montre une réelle maîtrise de son style, noir et blanc, mais très expressif. En ce qui concerne l'histoire, il y a un vrai travail d'écriture, de recherche psychanalytique, qui rend le récit à la fois trépidant et prenant. Seul bémol, la fin, que je trouve un peu bâclée. Pour le reste, voici un bon album à découvrir.

06/11/2004 (modifier)