Supreme Power
Des Super-héros font leur apparition sur Terre. Assistez à la naissance d'Hyperion, Nighthawk et bien d'autres dans ces premiers épisodes de Supreme Power.
Auteurs mexicains Marvel Super-héros
Des Super-héros font leur apparition sur Terre. Assistez à la naissance d'Hyperion, Nighthawk et bien d'autres dans ces premiers épisodes de Suprême Power, la série à succès qui entraîne la bande dessinée dans des territoires jusque-là inexplorés. Par J.M."Amazing Spider-Man" Straczynski et illustré par Gary "Incredible Hulk" Frank.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Novembre 2004 |
Statut histoire | Série terminée 8 tomes parus |
Les avis
Après la lecture des 8 tomes. "Supreme Power" copie sans détour les personnages phares de DC mais en prenant un maximum de liberté dans les scenarii. Les personnages sont bien plus tranchés et complexes que les originaux. La série est étrangement articulée dans la collection Max : les tomes 1, 2 et 4 sont liés, les 3 et 5 sont de purs hors-série basés sur un seul personnage (le T5 nous offre une sorte de remake : Blackhawk (Batman) / Le Clown (Le Joker)), les tomes 6, 7 et 8 passent à un niveau supérieur avec l'émergence de nouveaux et nombreux super-héros. Straczynski ose tout, prend des positions politiques et sociales. C'est distrayant sans être gratuit, les idées sont assumées et abouties. Le tome 6 annonce clairement le final, certains verront avec ce tome, ainsi que le 8, des hors séries sans valeur. Pourtant ils me paraissent centraux dans la trame générale. L'univers développé est énorme mais au fil des tomes on se rend compte qu'il y a un vrai fil conducteur dans l'histoire. J'attends avec impatience la suite en espérant m'y retrouver avec le changement de collection et donc de format. J'ai adoré ces lectures bien en phase avec mes goûts actuels : de l'imagination exprimée sans tabou ni limite et des idées contemporaines développées sans langue de bois. Graphiquement Gary Frank assure sur les tomes principaux, ses confrères apportent une continuité de qualité sur les tomes 3, 5, 6 et 8. C'est tout simplement un projet énorme mais il ne prendra toute sa valeur qu'en allant au bout. A bon entendeur...
Note : 3.5/5 Comme souvent avec Straczynski au scénario, ce comics s'entame sur une bonne voire très bonne idée mais a du mal à offrir un bon développement et à tenir la longueur. Prenons Supreme Power comme il est, même si Marvel ne l'a jamais avoué officiellement : une nouvelle version des personnages principaux de DC, une sorte de Elseworld où Superman, Wonderwoman, Batman, Flash et les autres seraient à la fois proches et psychologiquement différents de leurs personnages d'origine. Superman/Hyperion a ici été éduqué par le gouvernement des USA qui l'utilise comme arme de guerre en lui cachant ses origines extra-terrestres. Green Lantern/Docteur Spectrum est un ancien soldat/tueur à gages de l'armée qui a acquis ses pouvoirs par le biais du vaisseau d'Hyperion. Batman/Nighthawk est un afro-américain qui combat les fascistes avec un esprit tout aussi raciste et intransigeant de son côté. Et ainsi de suite avec des personnages aux allures très connues mais traités de manière originale et surtout pas manichéenne. Straczynski avait déjà réalisé un récit similaire avec Rising Stars mais ce dernier était parti trop vite en une banale suite de bastons entre super gaillards. Ici, le scénario est plus fin et moins bourrin. Comme beaucoup de récits Elseworlds, j'ai pris un vrai plaisir à découvrir cette revisite de super-héros. D'autant qu'elle est très bien construite et pleine d'énormément de potentiel. Les relations entre personnages, entre les super-héros, le gouvernement US, les pays étrangers et la population mondiale laissent présager des histoires complexes et pleines de saveur. D'autant plus que le scénario prend pour base l'Histoire réelle des USA, avec de vrais présidents, de vraies opérations étrangères des USA et un ancrage dans l'actualité. Quelques mystères, de nombreux personnages à découvrir et approfondir, un ensemble d'intrigues adultes et intéressantes, un dessin classique mais bon, voilà de quoi accrocher le lecteur dès le premier tome. Et l'ensemble tient à peu près ses promesses mais de manière assez inégale et, arrivé aux tomes 6 et 7, je commence à s'inquiéter pour la suite. La série est partagée en albums suivant la trame principale du récit (tomes 1, 2, 4 et 7) et albums indépendants présentant le passé de certains personnages (tomes 3, 5 et 6) ou une histoire plus ou moins parallèle (tome 8.) La trame principale est très accrocheuse jusqu'au tome 7 qui prend un nouveau départ, avec une grosse équipe qui se forme, et qui m'a moins captivé. Les albums indépendants, réalisés par des auteurs différents, sont intéressants de leur côté mais nettement moins prenants que la série principale. Et certains sont médiocres comme les tomes 6 et 8. Sincèrement, l'introduction de cette série est meilleure que son développement qui tend à s'essouffler d'album en album. Mais en amateur de récits de super-héros intelligents et qui changent un peu la donne tout en conservant un univers ou des personnages connus, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les premiers tomes et je suis toujours intéressé par la suite de la trame principale.
Apres lecture du premier tome je fais une petite critique de celui-ci ; j'étofferai mon avis par la suite. Certes l'histoire est clairement pompée sur l'univers DC comics mais ici tout est revu et ancré dans la réalité (ainsi le projet Hypérion prend naissance sous Carter pour être dévoilé au grand public pendant la présidence Clinton). Ceci permet aux auteurs de faire quelques petites critiques sur le gouvernement US tout à fait bien senties. D'autre part tous les personnages ne sont pas des super héros très clean ; Nighthawk est une sorte de Batman fou furieux et ultra violent qui joue au justicier anti-fasciste tout en étant lui-même un poil raciste ! En bref tous les personnages sont loin d'être manichéens, ce qui fait un bien fou et l'histoire de ce premier tome, même si son évolution reste limitée en raison de l'exposition de tous les personnages, tient très bien la route. En résumé ce livre est une très bonne surprise et j'espère que la suite de cette série ira dans le même sens.
Inutile de s'attarder sur le fait que les personnages de cette série Marvel, sont calqués sur les membres fondateurs de la JLA de la maison d'édition en face. Le traitement des personnages est cependant différent. Le premier tome dépeint en grande partie, l'arrivée d'Hyperion et les conséquences que cela aura, qu'elles soient humaines, d'interêt militaire et plus pragmatiquement économiques. Les états-unis comptent bien exploiter le filon Hyperion. Sur le traitement de ce sujet, la série rapelle indéniablement un autre comic: Classwar. Au fil du récit d'autres personnages d'importance apparaissent et les motivations de chacun sont différentes, Supreme Power ne manque pas de richesse et c'est plutôt bien réalisé, mais, tout les thèmes présentés ont déja été utilisés ailleurs, souvent de façon fort réussie, difficile alors de trouver de l'originalité ici. Le deuxième tome s'axe sur la confrontation d'Hyperion avec le pouvoir en place et la population, et aussi l'approfondissement des rapports qu'il établi avec d'autres personnages possédant des facultés surhumaine (une des conséquences directe de l'arrivée d'Hypérion sur terre). En double lecture on peut penser que les autres héros sont tous des héritiers d'Hyperion/Superman et que si celui-ci, le plus parfait de tous, échappait à tout contrôle, les évènements qui en découleraient seraient forcément irrémédiables. Hypérion a donc de lourdes responsabilités dans l'histoire, aussi lourdes que les gens qui l'ont formé et éduqué. Dans ce tome Hyperion approche un personnage d'importance, la princesse Zarda, qui va lui révéler des choses capitales sur son passé et ce que devrait être son futur. A noter que le Docteur Spectrum, un être imparfait et instable qui semble être le seul capable de résister a Hyperion prend aussi de l'importance, si Hyperion est la représentation d'une puissance divine venue du ciel, Spectrum est un homme avec ses faiblesses bénéficiant de cette puissance divine. La différence de conscience qu'ont les personnages est un élément d'importance dans la série. Ce deuxième tome est plus poussé que le précédent et gagne en rythme. La série commence à affirmer une vision et une personnalité propre. Le troisième tome est une mini-série en six épisodes tirée de l'univers de Supreme Power, c'est donc un "faux" volume trois. Scénarisé par Sarah Barnes et dessiné par Travel Foreman. Cette histoire, "Docteur Spectrum", est axé sur le personnage du même nom et revient sur son passé et ses actes passés. C'est donc la vie du soldat Joe Ledger qui nous est contée ici, avant que celui-ci ne devienne le Docteur Spectrum (le Docteur Spectrum est un personnage que l'on peut apparenter à Green lantern). Le passé de Ledger est trouble et cette mini-série met en lumière son côté sombre et torturé, cela apporte une certaine force au personnage et nous éclaire sur ses possibles faillibilités. La narration est constituée de flash-back et le dynamisme est plus prononcé que dans la série mère, ce tome n'est pas un simple dérivé, il apporte un vrai plus. Le style graphique diffère aussi, le trait de Foreman (qui a assuré une partie de Classwar) est efficace, percutant et bien moins conventionnel que celui de Gary Frank. Le travail de Gary Frank sur Supreme Power rempli correctement le cahier des charges mais Foreman donne plus de personnalité et de force à ses dessins. Aprés lecture de ces trois volumes mon sentiment est plutôt positif, à voir si par la suite la série s'émancipe et dépasse le cadre "pas mal".
Mouais. "Supreme Power" commence un peu comme une réécriture du mythe de Superman : un vaisseau contenant un bébé s'écrase sur Terre. Mais le bébé est pris en charge par le gouvernement américain, qui va le mettre sous cocon et lui inculquer le respect, l'amour de la patrie (= nous les Etats-Unis on est les gentils, les autres sont méchants si on te le dit et alors là il faudra aller leur pêter la gueule). Il faut dire qu'il a des pouvoirs tels que "incinérer instantanément un chiot", voler évidemment, et qu'il est doté de sens hyper-développés... Par contre le récit ne se concentre pas que sur ce personnage (Mark, alias Hypérion), même s'il est pour l'instant central. On y découvre également la naissance d'autres super héros, de façons diverses et aux pouvoirs variés. Les scènes ont d'ailleurs tendance à s'entrecouper assez fréquemment, et de manière plutôt peu équilibrée. La manipulation du personnage d'Hypérion est intéressante. Il devient malgré lui la chose du gouvernement, et on comprend facilement la signification du mot Aliénation en lisant ce tome. Il ne s'agit toutefois pour l'instant que d'une mise place... c'en est même parfois presque désespérant de lenteur... Autre point intéressant et quelque peu surprenant : l'apparition des présidents successifs des Etats-Unis sous leur vrais nom et visages. O_o C'est tellement rare de voir Clinton, Bush (père) ou Jimmy Carter que ça frappe. Mais bon... Tout cela manque quasi totalement d'originalité. Ce n'est guère plus qu'une redite du thème classique du super héros mal dans sa peau, avec ses problèmes existentiels très humains, et la difficulté de ses rapports avec la société humaine. Pour un peu ça en deviendrait presque chiant, surtout que l'album est long. Sentiments mitigés donc. Clairement pas original, mais quand même assez agréable à lire.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site