Diane de Grand Lieu

Avec cette bande érotique, Kovacq propose quelque chose de plus consistant que Hilda qui m'avait déçu et dont le contenu était dégoutant assorti d'un scénario complètement con. Ici, il prend pour contexte les guerres de Vendée, le sujet en toile de fond est assez léger mais plus prometteur, l'ennui c'est que Kovacq ne peut s'empêcher de coller du cul à chaque page, il n'y a pas de plage de repos ; même Mitton qui n'est pas le dernier dans le stupre exagéré notamment dans Messalina, prend le temps de faire souffler son lecteur avec 2 ou 3 pages de répit à vocation historique. Tandis que là, pas de répit, c'est un étalage de pratiques diverses orgiaques, d'une grande perversité dans les sévices que subit cette pauvre Diane, et parfois même choquantes. C'est du hard d'une grande démesure, très proche de Sade, avec des obscènités complètement délirantes par moment, et sans la moindre crédibilité. Le cadre des guerres de Vendée et le mouvement de la Chouannerie sont très peu évoqués et ne servent seulement que de décor pour ces violences sexuelles, on y croise les troupes royalistes et les Chouans ainsi que les Bleus ou armée républicaine qui rivalisent d'idées dans la torture et les sévices, avec des braquemarts peut-être moins gros que ceux montrés par Riverstone ou Mancini dans leurs Bd, mais de belle taille quand même. Les dialogues sont également d'un excès épouvantable, c'en est parfois tellement gros que ça en devient drôle. Le dessin est très joli, c'est normal, Kovacq qui n'est autre que Bernard Dufossé, auteur de bandes pour la jeunesse et surtout de Les Sanguinaires que j'avais adoré, a toujours fait preuve d'une grande application dans son trait ; les proportions anatomiques sont superbes, ses femmes sont belles, et son dessin a un beau relief qui donne du velouté aux personnages. Comme d'autres auteurs classiques qui ont 2 visages en faisant sous leur nom de la BD normale et sous un pseudo de la BD hard, Kovacq a dû se défouler à fond dans ce genre de bande, c'est dommage qu'il ait versé dans ces excès et cette violence au lieu d'aborder un érotisme plus "romanesque" on va dire comme l'ont fait Mancini ou Hugdebert...

15/07/2020 (modifier)

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Décidément, Kovacq et moi ne partageons absolument pas les mêmes fantasmes. Diane de Grand Lieu est une BD de cul pure et dure dont les thèmes sont le viol, l'inceste et la torture. Il y a un semblant de scénario à base de guerre Vendéenne, mais ce n'est qu'un prétexte à aligner de page en page de nouvelles humiliations et scènes de sexe forcé. Les dessins sont bons, et c'est ce qui ne me fait pas trouver cette BD complètement nulle, mais il n'y a rien d'autre là-dedans que du défoulement d'instincts malsains. Absolument aucun émoustillement me concernant, et comme le scénario est nul, il ne reste rien que le dessin.

21/01/2006 (modifier)

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Plutôt une bonne Bd de cul, même si le scénar est pas la qualité première. Kovacq se fait vraiment plaisir avec plusieurs orgies assez dingues, n'hésitant pas au passage à y inclure quelques éléments carrément choquants mais finalement assez amusant puisque c'est une BD ;) Alors oui, c'est toujours un peu le même shéma : un jeune fille se fait passer sur le corps par tous les gros calibres du coin, et trouve du plaisir dans ces différents violes, mais avouons que là, c'est assez sympa ;)

04/12/2004 (modifier)

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"Diane de Gran Lieu" a les qualités de "Hilda" (dessin vraiment réussi, orgies de stupre gargantuesques) sans le défaut majeur, à savoir des espèces de monstres baisant à toutes les pages. Bon, par contre, ça reste du Kovacq, soit une histoire souvent assez limite qui, à l'image de ce que pouvait écrire le divin marquis, mélange allègrement sexe, domination, inceste, mort et anticléricalisme, ce qui en choquera beaucoup.

08/11/2004 (modifier)

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