Dontar
Angleterre, hiver 1420. Le château fort de Dontar se dresse sur un rocher qui émerge de la mer. L’un des versants de la falaise plonge dans un tourbillon d’eaux noires ; on raconte que ce sont les portes de l’enfer, où vit le véritable Léviathan.
1300 - 1453 : Moyen Âge et Guerre de Cent ans Angleterre Iles Britanniques Paquet
Dans le château, le Duc de Dontar, au comportement anormal depuis la mort de sa femme et sa fille, refuse d’obéir aux ordres du roi. Sa cousine Margery de Windeatt fait le trajet avec sa fille, Alice, et l’abbé de Dontar pour essayer de raisonner son seul parent proche.
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Date de parution | 22 Octobre 2004 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
C'est pas mal. Enfin non c'est plus compliqué. L'histoire n'est pas passionnante et finalement assez classique pour du médiéval-fantastique. Une femme part retrouver son cousin qui est devenu plus ou moins à moitié fou et qui règne sur une forteresse maudite surplombant la mer et un gigantesque tourbillon (dans lequel on raconte qu'il jette de malheureuses victimes dans la gueule de Leviathan le monstre marin (c'est un détail) ). Sa fille l'accompagne ainsi qu'un gentil abbé protecteur. Arrivée sur place elle rencontre les habitants de cette contrée malade qui vivent dans la misère au bord de la mer. Puis elle rencontre les mercenaires de son fameux cousin et s'en va chercher ce dernier cloitré dans sa forteresse de Dontar (d'où le titre). Le principal atout de cette bd ce sont les dessins et les couleurs (à l'aquarelle). C'est proprement magnifique et hallucinant de maitrise. Chaque effet est sublime (ciels, peaux, visages, perspectives, flammes ... tout, aucune faute de goût). De plus les légers effets de lumière à la palette graphique sur l'aquarelle sont toujours faits de manière subtile. Ce n'est pas envahissant. Du coup cette maestria graphique écrase un peu le récit ou plutôt le rend moins puissant comparé à la qualité du dessin. On s'attend à mieux, à plus original. Comme c'est souvent le cas avec les superbes bds d'héroic-fantasy. Mais heureusement il y a les 10 dernières pages ... sublimissimes. Véritablement scotchantes (graphiquement et thématiquement). Déjà qu'on avait un dessin et des couleurs excellentes mais là c'est l'apothéose. Je vous laisses la surprise. Ce *** est surtout destiné à ces dernières pages (qui valent un même un ***** ) sinon ça aurait été plus un **.
Dommage que la série ait été interrompue après le premier tome car elle était très prometteuse. Le sujet n'a rien de très original, mais Corominas réussit à rendre le récit passionnant et j'ai eu du plaisir à lire l'album. Malheureusement, on termine l'album un peu vite et ce n'est qu'une introduction a une série qui semble ne pas avoir de suite. Quel est l'intéret de lire ce tome ?
Ce n'est pas l'originalité qui fait la force de cet album mais plutôt la qualité des planches ainsi que l'atmosphère angoissante que ce récit dégage véritablement. Le graphisme est magnifique et il sert bien cette histoire. Les personnages sont sobres et collent parfaitement au propos. Les scènes fantastiques, notamment l'apparition du fantôme, font l'objet d'une parfaite maîtrise. L'utilisation de la couleur directe y contribue largement. Par contre, les chroniques de voyage joints dans un cahier spécial à la fin du récit sont pompeuses et sans grand intérêt. La fin de l'histoire me paraît un peu artificielle comme s'il fallait couper à un moment. La question qu'on se pose : y aura t'il un second tome ? Le site espagnol annonce un "Dontar" 2 dont j'ai pu admirer les premières planches.
Vraiment pas mal. Je n'apprécie que moyennement le dessin, mais on ne peut lui dénier une certaine qualité. Quand à l'histoire, même si elle pioche dans pas-mal de choses déjà vues, elle s'annonce vraiment avec un suspens poignant et surtout une ambiance lugubre très réussie. J'attends la suite.
Assez beau, en effet, d'un style original qu'on ne voit pour ainsi dire jamais. Par contre, ce tome n'est guère plus qu'une introduction, qui en plus pose les bases de l'histoire assez rapidement... Quand on referme l'album et qu'on y repense, on a l'impression qu'il n'en reste pas grand chose. De plus, le manque d'originalité est flagrant. On se retrouve donc à lire ce récit un peu comme on se prépare une boite de cassoulet insipide : sans passion. La toute fin relève tout de même un peu ce morne plat, mais bon, j'ai déjà dû le dire : marre des premiers tomes pleins de vide.
C'est vrai que le dessin est plutôt intéressant et donne réellement envie de lire la BD, mais le scénario n'est pas à la hauteur du dessin... Ce T1 de "Dontar" n'est pas un mauvais premier album, mais il lui manque une grosse dose d'originalité, ce qui m'a donné l'impression de relire une BD lue il y a longtemps et dont je n'ai plus beaucoup de souvenirs. Heureusement, c'est plutôt bien écrit et la lecteur se révèle assez facile et agréable. C'est dommage, parce que le dessin mérite vraiment le détour. (Et on peut aussi regretter que Paquet ait inversé 2 bulles en début d'album. Ce n'est pas important, mais ça ne fait pas très sérieux...)
En fait, j’hésite entre 3 ou 4 étoiles. Interpellé avant tout par la qualité des planches tout en aquarelle, je reste coi devant autant de maîtrise. Le rendu est superbe grâce aux choix judicieux des teintes. De plus, les nuances apportées aux décors et à l’expression des personnages donnent au récit une force d’une intensité particulière. C’est donc visuellement très beau mais le scénario n’est pas en reste. L’histoire, très sombre, suscite moult questionnements. Le côté oppressant et inquiétant du récit est palpable, chose rare en bd il me semble... A découvrir mais l'achat est déconseillé vu l'abandon de la série.
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