Jerome Tailleriche reporter
Un jeune reporter parisien enquête, dans les années 30, sur le meurtre de 3 de ses amies. Les dessins sont réussis et la vie mondaine parisienne est bien retranscrite. On ne peut pas mieux interpréter le dicton "La vengeance est un plat qui se mange froid".
1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale BDs oubliées Journalistes Les petits éditeurs indépendants
1920 Jerome Tailleriche est un jeune reporter parisien en relations assez étroites avec le monde de la mode. Au cours d'un bal un homme ennivré s'en prend à lui alors qu'il danse avec un model. Pendant quelques temps cette personne l'agresse dans la rue et l'histoire se termine devant les tribunaux. 1930 Tailleriche est envoyé enquêter sur le meurtre d'une femme découpée comme un cochon dans la mare aux chiens, cette personne était connue de Tailleriche puisqu'elle est l'un des models qu'il fréquentait 10 ans auparavant. Au cours d'une soirée mondaine Tailleriche, n'ayant pas réservé de chambre, se retrouve être l'hôte de la maîtresse de maison qui est, elle aussi, un ancien model. Le lendemain matin Tailleriche se réveille dans la nature avec son hôtesse découpée à ses côtés. Il est alors montré du doigt par la police. Amateur de courses hippiques il se rend a Vincennes. Là un ami lui tend une revue datant de 10 ans en arrière présentant 3 models : les 2 femmes précédement découpées et une troisième. Il décide aussitôt de partir la mettre en garde. Jerome et ce model ont failli se marier mais le destin en a voulu autrement, il est invité pour la nuit à dormir chez elle. Soudain le serviteur de la maison vient le réveiller au milieu de la nuit pour lui faire constater ... que le troisième model est lui aussi prêt à être vendu en boucherie. Ils entendent du bruit et voient un homme fuir mais ils ont juste le temps de voir le type de voiture qu'il avait garée devant la maison. Son enquête se dirige alors vers les bouchers de la région parisiennes, selon lui il y en a environ 10000, l'aiguille n'est pas encore sortie de la botte de foin ! Quelques jours plus tard, au cours de ses recherches d'informations, il se trouve au milieu d'une manifestation ouvrière. La police charge les manifestants et Tailleriche s'en sort de justesse pour se retrouver devant une boucherie chevaline avec un véhicule dont le type ne lui est pas inconnu. Il rentre et demande 2 côtelettes, il demande au boucher si la voiture lui appartient et remarque des photos des 3 models décédés au mur. Sur ce il s'éloigne de la boucherie et appelle la police. Celle-ci vint arrêter le boucher duquel elle n'arrivera jamais à obtenir un aveux. Choqué par toute cette histoire Tailleriche fini recomposer le puzzle. Mais si toi, lecteur, tu veux en savoir autant que Jérome, je t'invite sur les quais de la Seine à farfouiller dans l'ensemble des étalages de vieux livres et de BD pour te procurer cet album qui reste une trés bonne histoire policière malgré son énigmatique manque de diffusion.
Scénario | |
Dessin | |
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Genre
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Date de parution | Janvier 1984 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai relu certaines critiques de bds qu'à scénarisé Bucquoy, je suis tombé sur une très négative qui ma fait sourire. Sur la série les chemins de la gloire avec Hulet. Celle de Monu : "... je trouve le dessin immonde, ça fait vieillot et les couleurs accompagnent ça, c'est même parfois vulgaire dans la façon de dessiner et de retranscrire certaines scènes ... ". Cette critique est plutôt injuste pour Hulet, qui est un très grand dessinateur ( surtout sur sa série L'état morbide) mais pourrait parfaitement s'appliquer aux œuvres de Bucquoy qu'à dessiné Marc Hernu ou dans le cas présent Jacques Santi. Je viens d'acheter cette bd en fouinant dans une caverne remplie de bouquins et de bds ( une œuvre de Bucquoy maintenant j'achète direct, surtout à petit prix ) et c'est vrai que c'est moche. Mais l'alliance d'un dessin très démodé d'une enquête policière d'époque ( années 20 ) et de scènes trash sanguinolentes m'attire assez. Comme d'obscurs films d'horreur z franchouillards ou italiens que je cherchais en VHS. Bon après lecture, c'est assez moyen, dommage. Je ne partage pas l'enthousiasme de l'autre posteur. J'ai apprécié certains paysages campagnards , la reconstitution de l'époque. La mise en couleur pastel, pâle et lumineuse ( enfin plutôt doucereuse et moche car très datée ^^ ) et le style un peu bancal et presque amateur. Du coup ce style graphique jure avec les quelques scènes sanguinolentes. Du gore rougeoyant au milieu de couleurs rose et turquoise c'est bizarre. Ce qui donnes tout le sel à ce genre de bds. Mais bon c'est tout de même trop peu à mon gout. Je suis vraiment resté sur ma faim. L’enquête et sa résolution sont trop simplistes. Malgré cela, j'ai tout de même hâte de dénicher d'autres œuvres de Bucquoy comme les fameuses chroniques de fin siècle, Alain moreau, autonome ou Retour au pays noir ... ( Jaunes et le bal du rat mort c'est fait ! ) **
Un scénario qui nous tient en haleine jusqu'au bout et des dessins très réussis. L'ambiance est omniprésente, on se sent angoissé voir oppressé. La vue à plusieurs reprises des cadavres découpés, la visite des abatoires et la scéne de la manifestaion vont toutes dans le même sens. Les couleurs sont assez vives par rapport aux autres bd que j'ai lues dont l'histoire se passe à la même époque. On comprend qu'on a à faire à une brute que rien ne pourra arrêter et qu'on est dans une histoire sanglante. Il porte le numéro 1, c'est dommage qu'il n'y en ait pas eu d'autres.
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