Beck

Note: 3.64/5
(3.64/5 pour 11 avis)

Dans la vie, l'attitude de Yukio Tanaka est celle d'un "looser". Tête de turc de sa classe, il est l'éternelle victime de voyous en quête d'amusement facile.


Akata / Delcourt Kodansha Le Rock Musique Shonen

Dans la vie, l'attitude de Yukio Tanaka est celle d'un "looser". Tête de turc de sa classe, il est l'éternelle victime de voyous en quête d'amusement facile. Mais tout bascule le jour où il rencontre un jeune prodige de la guitare, Ryusuke, et son étrange chien, Beck. Grâce à eux, Yukio découvrira le monde de la musique et le monde de la musique découvrira Yukio !

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 2004
Statut histoire Série terminée 34 tomes parus

Couverture de la série Beck © Delcourt (Akata) 2004
Les notes
Note: 3.64/5
(3.64/5 pour 11 avis)
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11/11/2004 | ThePatrick
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L'avatar du posteur Smart Move

A la fin des années 2000, on pouvait, en Belgique, regarder la chaîne musicale MCM, la concurrente française de MTV. En plus de clips et d’émissions musicales, la chaîne diffusait de nombreux animes. C’est comme ça que tout une génération d’enfants et d’ados ont pu, entre autre, découvrir des séries comme One Piece, Nana, ou GTO. Parmi ces séries, il y avait BECK. Adapté du manga éponyme, Beck est un shonen (un récit initiatique ciblant un lectorat de jeunes garçons et qui raconte comment un personnage masculin tente de devenir le meilleur dans son domaine- pour l’équivalent féminin on parle de shojo) racontait l’histoire de Koyuki, un collégien japonais timide et mal dans sa peau qui, au fil de ses rencontres, allait être amené à intégrer puis à devenir l’une des figures de proue du groupe de rock Beck (Mongolian Chop Squad) appelé à devenir l’un des meilleurs groupes de rock indépendant du Japon. L’anime était vraiment fun, touchant et décrivait avec beaucoup de justesse le monde impitoyable de la musique. On vivait au plus près des personnages, on partageait leurs galères, leur difficulté à percer, leurs problèmes financiers, leurs doutes.. et puis, dans l’anime, la musique était très réussie et les références au monde du rock nombreuses. Le manga a connu un beau succès au Japon, mais il a moins marqué les esprits qu’en France, en Belgique et dans le reste de la francophonie ou il est véritablement considéré comme culte. Il est, aujourd’hui, ré-édité en édition augmentée. Et si vous vous dites qu’il est impossible de représenter toute l’intensité de la musique en manga, c’est que, clairement, vous n’avez pas lu Beck.

09/05/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur gruizzli

Ca fait un petit moment que je n'étais pas venu refaire des critiques sur ce site, mais là je me suis senti obligé d'en parler. Enfin un manga adolescent comme j'avais envie d'en lire ! En effet, la lecture de cette série m'a portée comme rarement, et je suis sorti enchanté de l'ensemble de la série. C'est une petite merveille pour laquelle je ne remercierais jamais assez l'ami qui me les a prêté. Je trouve ce manga particulièrement remarquable, car à l'instar de Happy!, j'y ai retrouvé tout les codes du manga Shonen mais exploité de façon bien plus que correct. Et c'est tout ce que j'adore. Le principe est le même que celui de n'importe quel shonen : un héros qui se trouve un don, découvre un univers, exploite son don jusqu'à devenir le meilleur, se trouve des amis, et enfin parvient au sommet tant convoité malgré les obstacles toujours plus difficiles. Là où ce manga fait fort, c'est qu'en partant de cette trame de base plus que revue, il développe le monde de la musique et du rock de manière plus que réaliste. Entre les difficultés monétaires, les labels et les guerres de gros sous, les festivals et les difficultés (ah, la pluie sur le matériel ...), tout est fait pour nous plonger dans l'ambiance exact du monde difficile et impitoyable de la musique contemporaine, où chacun tente de bouffer l'autre. Et ça j'apprécie énormément ! Si le manga exploite la veine de l'humour, notamment avec le personnage de Chiba, il sait aussi jouer intelligemment avec ça, en rendant toujours les protagonistes plus humain que de simples figurants dans l'arrière-plan. Au final, personne n'est forcément un salaud, mais tout le monde a ses parts sombres (le meilleur restant que le beau gosse ténébreux est à moitié alcoolique tout au long de l'histoire). Et là encore, ça fait plaisir ! D'ailleurs l'auteur ne se prive pas pour rajouter des entractes plutôt sombre dans l'histoire. De manière générale, si le ton est sympathique et rafraichissant, il reste des parts plutôt sérieuses. J'ai notamment énormément apprécié le fait que le héros quitte le lycée pour faire son groupe, et se retrouve donc dans des boulots de merde. Eh oui, la vie est dure quand on commence comme artiste ! Et par dessus toutes ces qualités, l'auteur nous livre également de belles histoires d'amour, à la fois amusante et respirant la sincérité. Plusieurs fois j'ai été surpris du propos de l'auteur qui passe outre les codes du genre pour accélérer des histoires et nous livrer de belles petites perles. C'est bête comme chou, mais j'ai énormément apprécié ce traitement des personnages. Je pourrais encore développer pendant un petit moment, mais plutôt que d'écrire une critique de deux cent lignes, je préfère vous conseiller de lire ce manga qui dénote complètement dans le genre des shonen, à la fois pour son ambiance rock extrêmement bien retranscrite, mais également pour son traitement, son sérieux, son humour qui fait souvent mouche, son réalisme, et enfin et surtout, pour son incroyable talent à vous coller un sourire sur la face. Après deux relectures, je conserve cette impression très forte et inspirante qui se dégage de l'ensemble de l'oeuvre. J'aurais volontiers poussé la note jusqu'au 5, mais c'aurait été un poil trop d'enthousiasme. En revanche le coup de coeur est certifié !

21/09/2015 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
L'avatar du posteur McClure

Jolie surprise que ce Beck. Comme pour les aviseurs précédents, je ne suis ni tourné vers les mangas, ni même vers les histoires à orientation musicale. Je dois bien avouer que j'ai apprécié ma lecture, malgré un dessin très imparfait, principalement sur le faciès des personnages, entre leur bouche tordue et/ou mal rendue, des naseaux ratés et un regard mal ficelé. Malgré ces défauts, l'auteur se rattrape par des mises en scène et en situation assez modernes, très agréables et bien amenées. Du coup, cela renverse la tendance graphique. Les personnages sont suffisamment travaillés et complexes pour passer outre l'aspect agaçant de leur caractère, et je pense là que le décalage de culture est pour beaucoup dans ce sentiment. Concernant l'histoire, j’ai lu ça sans déplaisir mais je n’ai pas pris un pied terrible, principalement parce que le fond ne m'intéresse pas et du coup une trentaine de tomes pour ça.... mais je suis conscient que cette série a beaucoup de qualités.

20/09/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Je ne suis pas un grand amateur de musique et mes leçons de piano m'ont dégoûté à vie de l'envie d'être musicien. Et même si j'acoutais et j'écoute encore souvent du rock, ce n'est pas le seul style de musique que j'apprécie et je ne l'écoute pas en passionné. Notamment, je n'irais pas à un concert pour en écouter, à moins qu'on m'offre la place. Compte tenu de cela, je n'étais pas trop motivé à lire ce manga portant précisément sur une bande de jeunes formant un groupe de musique rock et dont toute la thématique porte sur cette passion et sur celles des groupes de rock légendaires. Et pourtant, grâce à ma bibliothèque j'ai pu lire l'intégrale et j'y ai trouvé un vraiment bon manga. Le sujet est abordé de manière très réaliste, très mature. Si le sujet de la musique et du groupe est abordé d'emblée, il faut attendre plusieurs tomes pour le voir se former pour de bon et que le jeune héros s'y intègre. Ensuite, là où un shonen aurait montré l'implacable ascension du talent des héros et du succès du groupe, ponctuée de compétitions ou d'équivalents de tournois immanquablement gagnés, ce seinen montre toutes les circonvolutions nécessaires avant d'acquérir un esprit de groupe, une musicalité et la lente quête du succès, avec quelques retours en arrière, échecs et séparations en cours de route. Les albums s'en révèlent denses au point de perdre un peu le lecteur habitué à des intrigues plus linéaires, mais ils sont réalistes et intéressants. Les personnages sont crédibles et attachants, à l'exception peut-être du talentueux guitariste du groupe dont je trouve le comportement individualiste trop souvent exaspérant. La description de la scène rock japonaise puis américaine est instructive et mise en scène de manière respectueuse et vivante. Les quelques romances entourant le héros et ses proches sont accrocheuses. Et même s'il y en a relativement peu, l'humour est quand même présent et appréciable. Seules quelques trames répétitives m'ont un peu agacé au cours de cette longue lecture. D'abord, il y a ce défi que j'ai trouvé trop artificiel et lancé plusieurs fois comme quoi Beck doit absolument rameuter tout le public de tel ou tel lieu sans quoi il sera obligé de disparaitre définitivement. Ensuite il y a l'esprit yakuza qui m'agace dans ce manga comme dans d'autres : cela commence avec le sempai qui fait sa loi au collège du héros et l'arnaque. Et même si celui-là disparait au bout de quelques tomes, on retrouve encore le même type de situation avec les sempai du lycée, puis avec Leon Sykes ou encore avec le producteur japonais qui a le guitariste de Beck dans le nez. Ce qui m'agace dans ces sous-intrigues, c'est cet esprit nippon qui semble dire que c'est comme ça, on ne peut rien y faire et qu'il faut endurer pour aller plus loin sans jamais chercher de l'aide ailleurs aussi illégal que soit le comportement de ces opprimeurs. Je cite ces défauts mais ils sont noyés dans la qualité du reste de l'oeuvre que j'ai vraiment lue avec plaisir et intérêt. Il est appréciable de voir aussi un récit réaliste ne pas hésiter à mener ses héros véritablement au plus haut en fin de série, tout en restant empli d'émotions et d'attachement pour ses personnages. Bref, j'ai vraiment accroché.

24/06/2011 (modifier)
Par xenofab00
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

4/5, j’avais presque envie de mettre 5 (si seulement les notations à virgule étaient possibles...). [edit : Ah ben si en fait j'ai mis 5 ahah, le fanboyisme remonte-moyenne peut-être, ou pas] Alors là je tombe un peu sur le derrière, je ne comprends vraiment pas la côte de cette série ici-bas, série que je viens de dévorer quasiment sans coupure (31 tomes pour l’instant) et qui fait maintenant partie de mes plus hautes références. A priori, Beck n’était pas vraiment un manga fait pour moi. Le rock, voire généralement la culture musicale chantée est assez éloignée de mes principales préoccupations (même si je ne déteste pas). Je ne parle même pas de ma haine viscérale du show business. Pourtant, Beck m’a passionné, et a même attiré ma curiosité sur le sujet dont il traite. Non pas que je m'intéresse réellement à ce style de musique en elle-même, mais plus à la philosophie et au coté idéologique du rock, chose qui transparaît clairement à travers Beck. On sent une volonté de l'auteur de montrer du doigt ce qu'est devenu une grande partie de la production musicale mondiale aujourd'hui, et l'esprit que véhicule ce manga constitue l'essence même de l'esprit rock de l'âge d'or, des années 70-90. Car oui, même pour ceux qui ne sont à la base que peu sensibles au thème de ce manga, l’hommage qui y est rendu au rock, à chaque fois plus fort au fil des volumes, ne peut que toucher. Mais Beck, c’est aussi un parcours initiatique d’un jeune béotien en la matière, l’épopée dure et éprouvante –mais essentielle- d’une galerie de personnages incroyablement réussie sur le chemin de la reconnaissance, aux relations réalistes et bien pensée. Beck, c’est une succession de scènes éminemment mythiques, liées à sont genre. Pour les fous qui trouvent que l’histoire se dégrade au fil des premiers volumes, je leur conseille vivement d’aller jusqu’aux tomes 10-11, où ne pas s’en prendre plein la tête relève de l’inhumain. La question est : Beck a-t-il des défauts ? Oui beaucoup ! (ah ah) A commencer par le style graphique, qui fait pour le coup office de repousse-lecteur, tout du moins dans les débuts (je suis plutôt exigeant dans ce domaine en général). Il faut donc s’habituer aux codes graphiques particuliers de l’auteur (en ce qui concerne les bouches par exemple), pour ensuite prendre son pied sans réserve, car en outre la mise en scène et les cadrages sont souvent excellents. Du coté des tares on peut aussi citer le relatif manque de crédibilité de certains évènements en rapport avec les "méchants", surtout vers la dernière partie, sans oublier une narration inconstante (à mon goût) de l’auteur au fil de l’histoire. A titre personnel, j’ai aussi été un peu exaspéré par le personnage principal au début du manga, au boulétisme plus que palpable (enfin parfois c’est drôle quand même^_^), même si je sais que ça ne rend que plus savoureuse son ascension par la suite (bien qu’il reste lui même, c’est très important et cela confirme le réalisme cité plus haut du traitement des personnages sur pas mal d’aspects). Voilà, mais après tout qu’est-ce donc que ces misérables défauts eu égard à l’âme et à la profonde aura qui émane de ce manga ? Mon esprit d’impartialité me pousse à voir cette oeuvre sous tous ces aspects même les moins agréables, mais dans des cas comme celui-ci je ne cache pas que m’en tamponne joyeusement le coquillard, et le mot est faible, les qualités transcendent le reste. C’est BEAU, touchant, et militant. Un must. Ps : Un petit mot sur l’anime, qui comme vous vous en doutez à son importance. Musicalement, j’avais très peur qu’entendre les morceaux du groupe ne désacralise leurs performances, dont l’inaccessibilité faisait la beauté. Et bien force est de constater que j’ai plutôt eu tort et que le pari a été plus que gagné, car l’ost est petite réussite dont certains morceaux, tel Moon On The Water, laissent littéralement par terre. De même, il est à noter que l’anime a amélioré globalement le design des personnages en occultant quelque peu la patte de l’auteur (Maho est magnifique), en ne gardant que le meilleur. Pourtant, j'ai largement préféré la version papier pour diverses et nombreuses raisons : Déjà, la mise en scène reste plus forte, les scènes encore plus marquantes. L’auteur est (légèrement) plus doué que les producteurs de l’anime sur ce plan là à mon sens. Aussi, même si j’apprécie l’ost, je reste attaché au coté inaccessible et irréel des morceaux du groupe. Et enfin la raison la plus importante, l'histoire ne s'arrête pas en plein milieu. L’anime se stoppe grosso modo à un peu plus d’une dizaine de tomes (26 épisodes), et ne semble pas laisser présager une suite du fait du contenu de la seconde moitié du dernier épisode. Ca reste un anime à tester pour les fans de la série, car il a aussi une sacrée bonne réputation.

17/05/2008 (MAJ le 17/05/2008) (modifier)
Par PatrikGC
Note: 2/5
L'avatar du posteur PatrikGC

On va dire que ça se laisse lire. Souvent, les pages se tournent à vitesse grand V. Des références ci et là. Quelques belles images noyées dans du dessin à la limite du bâclé, et pourtant, je suis bon public des mangas depuis 20 ans et plus, même que je les lisais péniblement en VO, dico en main. 25 volumes ? Je crains le délayage à fond, ou la folie des grandeurs avec l'ex-niais devenu THE rock star interplanétaire. A lire éventuellement dans une bibliothèque. Se faire son idée ensuite. Moi, j'ai choisi...

02/12/2007 (modifier)
Par sousoune
Note: 3/5

Beck est un manga que l’on suit avec plaisir. Traitant principalement de musique, il nous raconte la difficulté qu’endure un groupe pour survivre et, tout le monde l’espère, atteindre un jour la célébrité. Il y a bien sûr des obstacles sur leur route, le scénario est assez poussé sans pour autant être complètement irréel. Il faut espérer que cela ne traîne pas en longueur car il y a une trentaine de tomes parue au Japon et ce n’est pas finit… mais pour le moment, ça peut aller.

06/03/2007 (modifier)
Par bdvore
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

J'adore, j'adore, j'adore, j'adore !!!!! Je suis devenu complètement accro à cette série dédiée au rock de par ses références, ses personnages et son histoire. Grâce à ce manga, j'ai pu trouver un personnage auquel m'identifier (comme c'est beau !) à travers son envie de jouer de la guitare (j'ai d'ailleurs débuté après lecture du premier tome) et son mal être avec les filles (non je rigole, je suis pas si mal que ça enfin pas encore !!!). J'ai été envoûté par les deux premiers tomes mais le troisième et le quatrième manquent pour ainsi dire de souffle. Heureusement, ça repart de plus belle ensuite. Dans le même genre, je vous conseille tout simplement le manga animé qui est super (en plus on entend les vraies musiques !). Cela vaut vraiment la peine de le lire. Bref je vous conseille l'achat des tomes parce qu'avant de lire cela, je détestais les mangas. Ah oui, pour finir, bonne lecture !

25/07/2006 (modifier)
Par Romain
Note: 3/5

C'est un peu niais comme bédé, mais les références et le parcours initiatique des héros feront marrer ou rêver ceux qui ont déjà eu un micro dans la gorge ou une guitare dans la main. Les persos sont assez attachants (Maho, Ryusukké, Chiba...) mais sombrent parfois dans la caricature un peu trop mignonnette. Le héros est par exemple d'une niaiserie assez affligeante dont je me serais bien passé. Cela dit, la volonté de ne pas s'attacher aux histoires sentimentales et de toujours vouloir faire avancer le schmilblick sans avoir quoi que se soit de formidable à dévoiler, fait que l'auteur nous pond une manga agréable à lire. C'est le plus étonnant. Le dessin est assez agréable même si certaines manies pour les bouches énormes pourront refroidir quelques têtes. Les guitares défilent et sont toutes plus belles et plus légendaires les unes que les autres et on s'amusera à reconnaître les pochettes/photo/endroit parodiés. Bref, une manga sympathique à lire, qui gagnerait à être publiée en intégrales de quelques tomes, car le scénario ne paraît pas suffisamment intéressant pour légitimer de trop nombreux volumes (25 en ce moment au japon, il me semble...).

16/03/2006 (modifier)
Par Picado
Note: 3/5

Attendons ce que ça va donner mais pour le moment cette série est très bien partie... Je trouve qu'on retrouve un peu le bon côté rock, de Nana, mais avec des personnages un peu plus proche de nous (de moi en tout cas)... J'aime beaucoup le héros qui fait son éducation musicale et son apprentissage de la vie en même temps... J'adore toutes les références rock qui sont dans ce manga, et vous pouvez écouter toutes les références de disques qui sont données, c'est toujours du premier choix (à mon sens)... Référence rock parmi d'autres : la guitare sur le couv' du troisième tome est celle de David Gilmour (Pink Floyd of course)... Ce manga est très distrayant, il m'a totalement emporté dans son monde... J'aime beaucoup les dessins, dont se dégage une relative puissance, notamment quand les groupes jouent. Par contre le troisième tome se ralentit (effet de la parution hebdomadaire ???), et ralentit la série... En effet les deux premiers tomes sont caractérisés par un grand dynamisme, qui s'étouffe dans le troisième tome. Mais l'ensemble reste bon... A lire en tous cas, surtout quand vous aimez le rock... Ajout suite à la lecture du quatrième tome: Bah je confirme, je trouve que les troisième et quatrième tomes se ralentissent vraiment. J'en avais déjà parlé avant, et là je trouve qu'ils font durer le plaisir et que les choses n'avancent pas vraiment, malgré l'ajout d'un nouveau personnage. Reste que l'histoire se transforme et de façon complètement différente avec ce que j'aurais pu imaginer. On sourit un peu dans ce quatrième tome, mais je me suis vraiment dit qu'il aurait pu faire plus avec le même nombre de pages. Restent les références rock, un certain humour dans la série, et la sympathie des personnages. J'espère que le tout va se reprendre. Ajout après le cinquième tome: Oh là après avoir fait preuve de ralentissement, ils ont trouvé la cinquième vitesse, voir la sixième. Je suis vraiment déçu par ce tome, qui permet au héros, qui au départ n'était pas doué ni en guitare, ni avec les potes, ni avec les filles, de devenir un dieu vivant avec les plus belles demoiselles du Japon à ses pieds... Franchement je trouvais que c'était pas mal au départ pour la simplicité des situations, la fraîcheur de l'histoire et les références rock, mais j'ai peur de l'emballement et de l'exagération... Il paraît que le nombre de tomes final n'est pas connu, mais si ça continue comme ça on va avoir le droit à la révolution rock la plus grande après Hendrix...

15/12/2004 (modifier)