Donjon Potron-minet

Note: 4.21/5
(4.21/5 pour 39 avis)

Dans cette série qui est la partie naissance du Donjon, on y découvre la jeunesse du gardien et l'explication de la construction du Donjon qui était au départ une vulgaire cabane.


A travers les âges Best of 1990-1999 Delcourt Donjon Les canards Lewis Trondheim Sfar

Il était une fois dans le monde de Terra Amata, un jeune canard Hyacinthe qui habitait tranquillement dans le dit donjon familial. Un jour, il décida de partir faire ses études à la capital, Antipolis. Il va donc aller chez son oncle qui habite là-bas et être herbergé dans les combles. Il se trouve un patron qui a l'air bien louche et qui lui file des missions assez bizarres. Hyacinthe, décida de devenir un justicier masqué pour rétablir le justice et surtout occuper ses soirées :): la chemise de la nuit était née ! Une multitude d'aventure arrive à notre jeune canard et il va même tomber amoureux (comme quoi, même les petit gros arrive à se caser :))Histoire à suivre ...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1999
Statut histoire Série en cours 6 tomes parus
Dernière parution : Plus de 2 ans

Couverture de la série Donjon Potron-minet © Delcourt 1999
Les notes
Note: 4.21/5
(4.21/5 pour 39 avis)
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18/10/2001 | Fubuki
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L'avatar du posteur Deretaline

Donjon Potron-minet est une série plus qu'intéressante en théorie mais dont l'exécution me semble imparfaite. Ma note de cette série varie selon les albums. Les deux premiers sont intéressants sur le papier, contiennent déjà les éléments clés de cette série (les duels, l'idéalisme contre la cruauté humaine, les machinations politiques, ...) mais l'exécution me paraît molle. Je ne saurais pas vraiment le dire autrement : c'est mou, je m'ennuie. C'est dommage. Fort heureusement, les deux albums suivants m'ont parus excellents. J'y ai beaucoup plus ressenti ce contraste entre les idéaux de Hyacinthe et les horreurs qui sévissent dans la ville, j'ai bien plus ressenti l'aspect préquel et les enjeux pour le protagoniste. « Après la pluie » est même mon album préféré de Donjon, toute série confondue. C'est noir, pessimiste, romantique et un moment clé pour l'évolution de Hyacinthe. La série aurait pu mériter le coup de cœur rien que pour cet album à mes yeux. Le cinquième album est bon, je l'aime bien dans son concept, mais l'exécution ne m'a réellement convaincue qu'à la dernière moitié, à partir de l'emprisonnement. La scène finale était quant-à-elle très belle (oui, j'aime la tragédie). Le sixième, malheureusement, ne m'a pas plu. Pas vraiment marqué. Je l'ai lu à sa sortie, je n'en ai gardé aucun souvenir. Je lui redonnerai sans doute sa chance, mais je ne me souviens pas l'avoir trouvé transcendant. Le dessin de Blain est magnifique. J'aime beaucoup ses traits "chaotiques", sa façon de jouer sur les couleurs sombres et les ombrages. Le dessin de Gaultier est dans la même veine que celui de Blain, on sent que les deux styles sont différents mais restent suffisamment proches pour que la série garde une cohérence visuelle. Je suis moins fan du style d'Oiry. On sent qu'il reste lui aussi proche de celui des deux autres (dans le traitement des sombres notamment), mais, bien que je ne saurais pas vraiment mettre la main sur le "pourquoi" précis, je le trouve paradoxalement trop différents, un peu en deçà. La série reste bonne mais les albums sont assez inégaux je trouve. (Note réelle 3,5)

23/11/2024 (modifier)
Par Emka
Note: 4/5
L'avatar du posteur Emka

La période Potron-Minet nous plonge dans les origines du Donjon, dévoilant des éléments clefs sur les débuts d’Hyacinthe de Cavallère et la fondation du célèbre Donjon. Cette série est plus "sérieuse" que les autres arcs comme Zénith ou Crépuscule. Elle explore un univers plus sombre, centré sur l’évolution d’un personnage encore naïf, maladroit, mais déterminé. Hyacinthe incarne ici un justicier en devenir, pris dans les tourments d’Antipolis, ville oppressante et mal famée. L’humour, bien que plus subtil, reste un atout. La série ne mise pas sur les gags légers des autres Donjons mais propose une forme de comique plus noir, parfois grinçant. Le dessin de Christophe Blain, moins “mignon” que celui de Trondheim, peut rebuter au départ, mais s’avère finalement adapté à l’ambiance de Potron-Minet. Son trait, plus rugueux et expressif, capte bien l’atmosphère nocturne et presque mélancolique de cette époque pré-Donjon. Le rythme est plus lent, propice à une exploration des failles du personnage principal. On assiste à la lente transformation d’Hyacinthe, qui doit composer avec des désillusions, des trahisons et une dure réalité, loin de l’idéal de justice qu’il imaginait. Cette transition d’un jeune homme idéaliste à un futur gardien cynique fait partie des très bons ingrédients de cette série. Certes, l’humour est moins omniprésent que dans Zénith, mais l’intérêt de cette série repose davantage sur les dilemmes moraux et le développement de l’univers du Donjon dans un contexte plus âpre et poétique.

04/10/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Dans l’univers expansionniste de Donjon, voilà donc la partie présentant les prémisses, celle durant laquelle se met en place le monde vaguement déjanté qui s’épanouira dans les périodes suivantes. On n’y retrouve pas toujours l’humour présent ailleurs (même si certains dialogues, ou certaines situations – surtout autour de la naïveté de Hyacinthe – relèvent parfois la sauce), on est souvent plus dans de l’aventure pure, dans un univers mi médiéval, mi cape et d’épée, avec un héros en gestation. Le dessin de Christophe Blain, toujours très moderne, s’adapte très bien aux scénarios de Sfar et Trondheim, et ne dénote pas par rapport aux autres séries de cet univers. Une agréable série en tout cas, dont la lecture est recommandée pour les amateurs de Donjon, et qui peut être une bonne porte d’entrée à cet univers, pour ceux qui n’y sont pas encore allé jeter un coup d’œil. Lecture à compléter avec certains Donjon monsters (puis poursuivre avec Donjon Zenith, bien sûr !).

04/05/2019 (modifier)
Par Yannis
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yannis

Voilà pour moi la seconde meilleure partie de l'univers Donjon. Après avoir découvert l'apogée avec Donjon Zénith, on se demande comment on a pu construire cette forteresse et comment le gardien en est arrivé là. Pas de panique et vous aurez ici les réponses à vos questions. Tout d'abord c'est Donjon tout en étant c'est vrai différent. Moins humoristique, plus dramatique, plus de maniguances aussi on est happé dans un récit d'aventure. Je pense que si j'avais commencé par cette partie elle aurait eue mes faveurs. Côté dessin on a toujours la patte Donjon malgré des dessinateurs différents. A lire de toute urgence avec Donjon Zénith.

09/10/2012 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Miranda

Comment a-ton pu classer Donjon potron-minet dans humour de rire ? C'est nettement plus proche du drame, du cynisme et de la douleur que de la légèreté et du rire, et ceci est encore plus valable pour les "Donjons Monsters" qui s'insèrent dans cette tranche des donjons, d'ailleurs je n'arrive pas à les dissocier tant tous ces tomes s'imbriquent les uns dans les autres, tant les évènements se suivent et tant les personnages y évoluent. J'ai été souvent prise à la gorge par la cruauté et le désespoir qui imbibent ces histoires ou plutôt devrais-je dire… l'histoire… Plus précisément concernant les potron-minet, ceux-ci démarrent assez légèrement avec tout de même une petite dose de sadisme et dont le dernier tome paru jusqu'à présent Sans un bruit est vraiment poignant et cruel. Après avoir lu Donjon Zenith, nettement plus léger et humoristique on a qu'une hâte c'est de connaître les origines du donjon, le ton est tellement différent dans ces deux séries que l'on est totalement scotchés par l'imagination et le culot des auteurs qui n'ont vraiment pas froid aux yeux, et aucun tabou surtout concernant les meurtres, la vengeance et autres déficiences humaines. Graphiquement le style de Blain est parfait mais j'avoue avoir eu un petit faible pour celui de Christophe Gaultier qui est plus détaillé et plus fouillé, plus joli aussi, j'espère qu'il continuera à dessiner cette partie de la série. A lire et à relire indéfiniment ! Plus je lis de tomes de Donjon plus je suis convaincue que c'est indéniablement la série la plus marquante et la plus riche de la bande dessinée. Petit mot de fin Je passe ma note de culte à 4/5 car malgré sa grande richesse, cette série reste intrinsèquement inachevée. Par série j'entends absolument TOUS les donjons, car les différencier n'a pas de sens à mes yeux, même les Donjon monsters et ses histoires au tome par tome. Hélas c'est aussi cette partie de l'histoire qui est une des plus accrocheuse et où il y aura le plus de manque. Bref, ça laisse un goût amère qui aura du mal à passer, car la relecture sera très frustrante sachant tout que qu'on ne saura jamais.

14/03/2010 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Jetjet

Après tout le bien exprimé sur Donjon Zenith, la série mère et principale de cette grande saga, Sfar et Trondheim ont eu assez rapidement l'envie et l'intérêt de transposer leurs personnages aux origines de ce monde si particulier qu'est Terra Amata et la création de ce fameux Donjon... On se retrouve donc dans une épopée picaresque mettant en scène le personnage clé à savoir le Gardien du Donjon, Hyacinthe de Cavallère qui n'est qu'un riche noble parti dans la dangereuse Antipolis, mégalopole de tous les dangers qui fera de notre petit héros un être sans cesse tiraillé entre le bien par sa soif de justice sous les traits de la nocturne et masquée Chemise de la Nuit et le mal dicté par les sentiments qu'il porte à Alexandra, redoutable femme serpent assassin ! On perd les traits et les couleurs toutes ludiques de Trondheim et de Sfar pour le trait hachuré et sombre de Christophe Blain, ce qui peut choquer à première vue mais s'avère être un excellent choix tant le monde dépeint ici est mélancolique et pessimiste. Personnellement Donjon atteint un niveau d'excellence inégalé et annonce la couleur : on y parlera ici de quêtes absurdes, de sexe contrarié et de complots retors sans oublier la principale qualité des Donjon à savoir un humour décalé de très haut niveau. Là où Donjon Zenith se joue des conventions de jeux de rôle, ici on a affaire au passage de l'adolescence au stade adulte sans concessions, le tout personnifié par le personnage naïf et attachant de Hyacinthe qui deviendra dans le futur le Gardien vénal et mystérieux de la série principale. Le tout se joue des codes chevaleresques imposés par Alexandre Dumas par une maitrise constante des évènements et de leurs implications morales, c'est à la fois cruel, drôle et peut rappeler une fresque comme le film Le Parrain par la métamorphose inéluctable de Hyacinthe. Et tour de force suprême scénaristique qui mériterait à elle seule une 6ème étoile si Bdt m'en laissait la possibilité : l'histoire fait un bond en avant de quelques années entre le 3ème et 4ème tome permettant une évolution sensible dont on ne se sentira jamais lésé tant l'intérêt est relancé. Au lecteur de faire les connections nécessaires par sa propre imagination ou de se plonger dans Donjon monsters pour éclairer quelques zones d'ombre et se repaitre avec un petit sourire en coin de l'intérêt général pour une série culte indissociable et toujours aussi surprenante. L'apport du talent de Gaultier remplaçant Blain à partir du 5ème tome est loin d'être handicapant, son style se mariant parfaitement avec la collection déjà disponible. Je ne sais toujours pas ce que veut dire Potron-Minet (*) mais cela évoque pour moi suffisamment d'intérêt pour avoir envie encore de me replonger dans sa lecture d'amours cruelles contrariées en attendant la suite. Très vivement conseillé comme l'ensemble, que dis-je ?, la totalité de la série Donjon. (*) : forcément cela veut dire "De très bon matin", une notion dont j'ai oublié l'intérêt !!! :)

08/02/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Ce Donjon ne m'a pas franchement emballé. Je trouve que la plupart des personnages principaux sont de bons personnages secondaires dans Donjon Zenith, mais comme héros de "Donjon potron-minet" j'ai des doutes. Le seul personnage qui m'a intéressé est Alexandra. Les trois premiers albums ne m'ont pas du tout captivé (mention spécial pour "Une jeunesse qui s'enfuit" qui m'a paru être un grand vide) et m'ont même un peu ennuyé. En revanche, le dernier est beaucoup mieux. J'ai bien aimé les scènes entre Hyacinthe et Alexandra qui sont très psychologiques et leur relation tendue est passionnante. J'ai bien hâte de voir si la suite va autant me captiver.

08/09/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Cette série relate comme chacun le sait la genèse du donjon. Je l'ai abordé après ma lecture de Zénith ce qui n'a rien gâcher au plaisir de lecture. On suit cette fois-ci le parcours de Hyacinthe de Cavallère de sa jeunesse idéaliste pour devenir le maître sans scrupule et un peu désabusé du Donjon dans Zénith. C'est un personnage finalement aussi interessant que Marvin et Herbert dans son évolution. On fait également connaissance avec Alexandra et Jean-Michel. L'univers médiéval fantastique ainsi crée est véritablement passionnant et unique en son genre. Nous avons là la Dream Team de la bande dessinée: Christophe Blain, Lewis Trondheim et Joann Sfar époustouflants de talent ! Ce qui m'inquiète un peu, ce sont les ramifications multiples de cette série très ambitieuse. Parviendra t'elle à produire toujours ce haut niveau dans la qualité des dialogues et de l'histoire ? Pourquoi ne pas se contenter de moins d'albums pour conserver une certaine cohérence ? Autant de questions que l'on peut légitimement se poser. Cependant, pour l'instant, je peux affirmer que Donjon Potron Minet est une très belle série avec une histoire trépidante dans un univers amusant. De très bons moments à passer !:)

20/07/2008 (modifier)
Par Tetsuo
Note: 4/5

Quel personnage que ce Hyacinthe de Cavalière ! Naïf, bon cœur, courageux, honnête,… qui va apprendre à souffrir à Antiopolis et de fait changer de personnalité. Donjon Potron-Minet se révèle plus sombre que Donjon Zenith, s’appuyant pour l’instant principalement sur la relation difficile de notre jeune héros et d’Alexandra, jeune femme très libérée ! Hyacinthe, qui va devenir le gardien du donjon, n’est pour l’instant qu’un sous-fifre qui se cherche, une jeune homme qui apprend la vie et découvre les noirs penchants de certaines personnes. Le tome -84 prend une direction plus radicale et développe une intrigue encore plus riche que ce qu’aurait pu laisser entendre les 3 premiers. Décidément, ces Donjons sont surprenants… Que de trouvailles, de jeux de mots, de petites idées, d’inventivités,… réellement jouissif à la lecture. "La chemise de la nuit", par exemple, qui n’est en fait que la simple idée du justicier, est amenée de façon originale et redore le blason des justiciers masqués. Bref, Sfar et Trondheim ont le génie pour rendre cohérent cette saga. Potron-Minet détonne également par le dessin de Blain lui aussi plus sombre, mais pour ma part très bien maîtrisé, permettant une identification immédiate de cette série. Je trouve ces plans judicieux, les attitudes des personnages réalistes et les décors réussis. L’essayer, c’est…

14/06/2008 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Après la lecture des 4 tomes. Le concept "Donjon" est d'une efficacité impressionnante. Après Donjon Parade, je me suis attaqué à la première série : c'est aussi jouissif !!! J'aime moins le dessin, mais il remplit son contrat et une fois dans l'histoire, on n'y prête plus attention. Les scénarios sont toujours aussi déjantés et pourtant ils restent cohérents : l'univers mis en place tient parfaitement debout. Les personnages sont tous exceptionnels, je compte d'ailleurs lire les 12 tomes de la série "Donjon Monster" maintenant. Je suis vraiment devenu fan des donjons, il faut absolument franchir le cap et se lancer.

16/03/2008 (modifier)