Donjon Potron-minet
Dans cette série qui est la partie naissance du Donjon, on y découvre la jeunesse du gardien et l'explication de la construction du Donjon qui était au départ une vulgaire cabane.
A travers les âges Best of 1990-1999 Delcourt Donjon Les canards Lewis Trondheim Sfar
Il était une fois dans le monde de Terra Amata, un jeune canard Hyacinthe qui habitait tranquillement dans le dit donjon familial. Un jour, il décida de partir faire ses études à la capital, Antipolis. Il va donc aller chez son oncle qui habite là-bas et être herbergé dans les combles. Il se trouve un patron qui a l'air bien louche et qui lui file des missions assez bizarres. Hyacinthe, décida de devenir un justicier masqué pour rétablir le justice et surtout occuper ses soirées :): la chemise de la nuit était née ! Une multitude d'aventure arrive à notre jeune canard et il va même tomber amoureux (comme quoi, même les petit gros arrive à se caser :))Histoire à suivre ...
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Date de parution | Novembre 1999 |
Statut histoire |
Série en cours
6 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 2 ans
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Les avis
Comment a-ton pu classer Donjon potron-minet dans humour de rire ? C'est nettement plus proche du drame, du cynisme et de la douleur que de la légèreté et du rire, et ceci est encore plus valable pour les "Donjons Monsters" qui s'insèrent dans cette tranche des donjons, d'ailleurs je n'arrive pas à les dissocier tant tous ces tomes s'imbriquent les uns dans les autres, tant les évènements se suivent et tant les personnages y évoluent. J'ai été souvent prise à la gorge par la cruauté et le désespoir qui imbibent ces histoires ou plutôt devrais-je dire… l'histoire… Plus précisément concernant les potron-minet, ceux-ci démarrent assez légèrement avec tout de même une petite dose de sadisme et dont le dernier tome paru jusqu'à présent Sans un bruit est vraiment poignant et cruel. Après avoir lu Donjon Zenith, nettement plus léger et humoristique on a qu'une hâte c'est de connaître les origines du donjon, le ton est tellement différent dans ces deux séries que l'on est totalement scotchés par l'imagination et le culot des auteurs qui n'ont vraiment pas froid aux yeux, et aucun tabou surtout concernant les meurtres, la vengeance et autres déficiences humaines. Graphiquement le style de Blain est parfait mais j'avoue avoir eu un petit faible pour celui de Christophe Gaultier qui est plus détaillé et plus fouillé, plus joli aussi, j'espère qu'il continuera à dessiner cette partie de la série. A lire et à relire indéfiniment ! Plus je lis de tomes de Donjon plus je suis convaincue que c'est indéniablement la série la plus marquante et la plus riche de la bande dessinée. Petit mot de fin Je passe ma note de culte à 4/5 car malgré sa grande richesse, cette série reste intrinsèquement inachevée. Par série j'entends absolument TOUS les donjons, car les différencier n'a pas de sens à mes yeux, même les Donjon monsters et ses histoires au tome par tome. Hélas c'est aussi cette partie de l'histoire qui est une des plus accrocheuse et où il y aura le plus de manque. Bref, ça laisse un goût amère qui aura du mal à passer, car la relecture sera très frustrante sachant tout que qu'on ne saura jamais.
Après tout le bien exprimé sur Donjon Zenith, la série mère et principale de cette grande saga, Sfar et Trondheim ont eu assez rapidement l'envie et l'intérêt de transposer leurs personnages aux origines de ce monde si particulier qu'est Terra Amata et la création de ce fameux Donjon... On se retrouve donc dans une épopée picaresque mettant en scène le personnage clé à savoir le Gardien du Donjon, Hyacinthe de Cavallère qui n'est qu'un riche noble parti dans la dangereuse Antipolis, mégalopole de tous les dangers qui fera de notre petit héros un être sans cesse tiraillé entre le bien par sa soif de justice sous les traits de la nocturne et masquée Chemise de la Nuit et le mal dicté par les sentiments qu'il porte à Alexandra, redoutable femme serpent assassin ! On perd les traits et les couleurs toutes ludiques de Trondheim et de Sfar pour le trait hachuré et sombre de Christophe Blain, ce qui peut choquer à première vue mais s'avère être un excellent choix tant le monde dépeint ici est mélancolique et pessimiste. Personnellement Donjon atteint un niveau d'excellence inégalé et annonce la couleur : on y parlera ici de quêtes absurdes, de sexe contrarié et de complots retors sans oublier la principale qualité des Donjon à savoir un humour décalé de très haut niveau. Là où Donjon Zenith se joue des conventions de jeux de rôle, ici on a affaire au passage de l'adolescence au stade adulte sans concessions, le tout personnifié par le personnage naïf et attachant de Hyacinthe qui deviendra dans le futur le Gardien vénal et mystérieux de la série principale. Le tout se joue des codes chevaleresques imposés par Alexandre Dumas par une maitrise constante des évènements et de leurs implications morales, c'est à la fois cruel, drôle et peut rappeler une fresque comme le film Le Parrain par la métamorphose inéluctable de Hyacinthe. Et tour de force suprême scénaristique qui mériterait à elle seule une 6ème étoile si Bdt m'en laissait la possibilité : l'histoire fait un bond en avant de quelques années entre le 3ème et 4ème tome permettant une évolution sensible dont on ne se sentira jamais lésé tant l'intérêt est relancé. Au lecteur de faire les connections nécessaires par sa propre imagination ou de se plonger dans Donjon monsters pour éclairer quelques zones d'ombre et se repaitre avec un petit sourire en coin de l'intérêt général pour une série culte indissociable et toujours aussi surprenante. L'apport du talent de Gaultier remplaçant Blain à partir du 5ème tome est loin d'être handicapant, son style se mariant parfaitement avec la collection déjà disponible. Je ne sais toujours pas ce que veut dire Potron-Minet (*) mais cela évoque pour moi suffisamment d'intérêt pour avoir envie encore de me replonger dans sa lecture d'amours cruelles contrariées en attendant la suite. Très vivement conseillé comme l'ensemble, que dis-je ?, la totalité de la série Donjon. (*) : forcément cela veut dire "De très bon matin", une notion dont j'ai oublié l'intérêt !!! :)
D’abord, merci à Bdthèque car, sans ce site, je n’aurais jamais eu l’envie d’acheter cette série, qui est absolument géniale !!! Que du délirant et du très bon !!! Le premier tome « La chemise de la nuit » m’a vraiment plu. D’abord, les personnages comme les lutins ou les brous sont vraiment sympas. Ensuite, j’aime bien le personnage principal Hyacinthe, et quand il se transforme en justicier nocturne. Et enfin, il y a des petits détails vraiment irrésistibles, comme la pipe du bon Dieu et les tabacs spéciaux. Les dessins de Blain n'ont pas l'air terrible à première vue, mais après un début où j'ai eu du mal, je suis tombé littéralement amoureux de ces dessins. C'est vrai que c'est un style particulier, mais bon personnellement j'aime beaucoup: les traits sont très nombreux, mais tellement bien ordonnés que le rendu est absolument magnifique. Et dans le tome -84, Blain arrive au sommet de son art: les décors, principalement ceux de villes, sont sublimes, les personnages très expressifs, bref, c'est super beau!
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