Cinderalla
Une variante de Cendrillon au pays des zombies.
Charles Perrault Contes de fées revisités Contes funèbres La BD au féminin : le manga Les petits éditeurs indépendants Seinen Trash Zombies
Dans un monde fantastique ou vivent des fées et des morts vivants, Cinderalla travaille avec son père dans un restaurant réputé pour ses "yakitori". Le travail est dur mais elle est heureuse, jusqu'au jour où elle doit partir dans les enfers chercher son père et la recette de la sauce teriyaki. C'est là qu'elle fera une rencontre qui bouleversera son existence. Dans cet univers coloré et complètement décalé Cinderalla au prix de bien d'efforts trouvera la voie pour vivre une nouvelle vie.
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Date de parution | Mars 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
19/11/2004
| steamboy13
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Les avis
Les mangas de Junko Mizuno sont immédiatement reconnaissables à leur esthétique pop. Et les scenarii, que l'on aime ou pas, sont originaux et également propres à l'autrice. Je ne connais pas son parcours mais spontanément, je vois dans son travail plus de l'illustration que de la BD. Beaucoup de graffeurs expérimentent de nos jours des images en mouvement évoquant une histoire (Banksy par exemple maintenant connu de beaucoup). Ou alors tous restaurants, boutiques voulant donner une âme et une personnalité à leurs locaux en les tapissant de telles images. Vraiment à part, ce manga ne marquera pas les esprits par l'histoire délirante mais superficielle mais par son caractère à part qui mérite le coup d'oeil.
Cinderalla (et étrangement pas Cinderella comme le nom anglais de Cendrillon) est une oeuvre de Mizuno qui revisite le célèbre conte mais en mode zombie. En effet son père qui tenait un célèbre restaurant de yakitori casse sa pipe et elle va se rendre au cimetière pour le retrouver dans le royaume des morts. Elle tombe amoureuse d'un prince danseur, puis en perd son oeil - et non son soulier - en revenant au monde des vivants avant l'aube et un appel est lancé pour la retrouver. Beaucoup d'humour dans cette histoire, on reconnait de suite l'inspiration de Tezuka dans la façon de dessiner les jambes comme des poteaux. Etrangement l'héroïne se retrouve rapidement les seins à l'air sans aucune raison, et ce n'est pas la seule. Elle a des talents de couturière et fabrique des soutien-gorges. Bref ça part dans tous les sens supporté par un mignon dessin tout coloré et pop.
Je n'ai pas aimé ce délire autour de Cinderalla. Certes, c'est une serveuse de restaurant japonais qui va devoir survivre à la mort de son père qui a fait une indigestion. On a droit à un univers totalement déjanté. C'est surtout le graphisme qui est gras et qui ne fait pas très manga. En effet, les personnages mignons et colorés peuvent se révéler assez cruels. Bref, bienvenue dans Cendrillon au pays des morts-vivants. Désolé mais cela ne le fait pas avec moi. C'est une sauce qui ne prend pas. Je comprends désormais pourquoi on peut parfois mourir d'indigestion.
Un gros délire autour du conte de Cendrillon. Le point fort de ce manga c'est que l'histoire est assez originale: je n'avais jamais vu l'histoire de Cendrillon raconté de manière aussi trash ! Le problème c'est que je ne suis jamais rentré dans le délire de l'auteur malgré tous mes efforts. Il y a un gag qui m'a fait sourire et j'ai trouvé le reste navrant. Je n'ai rien contre le trash, mais je n'ai vu qu'une suite de scènes pas drôles. Le dessin n'est pas mauvais.
« Une variante de Cendrillon au pays des Zombies ». Voilà, avec ceci tout est dit. Il s’agit de l’œuvre à ce jour la plus connue de Junko Mizuno et l’une des plus jubilatoires à ce jour pour peu que cette adaptation loufoque et un rien sexy/macabre vous fasse de l’œil. Moins accessible et moins sage que « Hansel & Gretel » mais bien plus fun que « La petite sirène », Cinderalla ne peut laisser indifférent : on aime ou on déteste. Il faut effectivement avoir en tête les univers de Tim Burton et/ou de la comédie musicale « Rocky Horror Picture Show » pour bien avoir une idée de cette Cendrillon s’amourachant d’un crooner zombie. Evidemment, mieux vaut être également morte pour se faire aimer d’un macchabée et un œil remplacera la traditionnelle chaussure abandonnée ! Les dessins sont pétillants, les dialogues suffisamment naïfs pour provoquer le second degré attendu et les personnages secondaires, de la petite souris condescendante à la demi-sœur morte s’arrachant les seins par souci esthétique, plutôt rigolos. C’est bien sûr à ne pas mettre dans toutes les mains mais le style rétro de ce manga « kawaï » a de quoi intriguer d’autant plus qu’il a beau être simple et parfois peu détaillé, sa mise en couleurs le rend unique et plutôt joli. Alors bien sûr, ça ne plaira pas à tout le monde et cet univers bordélique au possible reste assez particulier mais on garde le sourire du début à la fin et tout comme les autres contes mis en scène par l’auteur, on arrive rapidement à la fin d’autant plus que cette Cendrillon-là est surement la plus attachante de toutes les héroïnes mises en scène par Mizuni. Spooky rappelle justement plus bas qu’il s’agit d’un OVNI sans prétentions que de faire passer un agréable moment et je dois répondre que le pari est largement réussi. L’édition est une fois de plus des plus réussies avec une interview de l’auteur. Malgré un léger effet de répétition dans les thèmes abordés, je serais grandement tenté d’en vouloir encore !!!!
Décidément, l'adaptation/déformation des contes classiques (comme le Pinocchio de Winshluss) n'est pas vraiment ma tasse de thé. Junko Mizuno (dont c'est le premier manga que je lis) nous emmène dans un univers décalé et totalement loufoque, où le conte de Cendrillon (conte dont je ne suis pas fan, même dans sa version Disneyènne) n'a plus grand chose à voir avec l'original. Entre amour avec zombies, fées sans pouvoir, fruits énormes, confections de soutiens-gorges pour seins trop gros (oui, oui, on est bien dans Cendrillon) et souris kawaïs, j'ai passé un bon moment, assez rigolo. L'histoire ne m'a pas marqué, mais elle est facile à lire (lecture qui se fait, un sourire aux lèvres), mais je ne suis pas encore super emballé. Par contre, le dessin est super sympa : rond, aux couleurs flashy, très mignon, le style est un mélange étonnant entre le kawaï, les bonshommes d'Osamu Tezuka et le pop-art. Le dessin est à mes yeux bon, même si il manque trop souvent de lisibilité (c'est donc fatiguant d'essayer de décrypter certaines cases). Il faut tenter la lecture, pour découvrir l'univers particulier de l'auteure, moi je ne suis pas totalement séduit (à noter que beaucoup de bonus parsèment l'album comme un interview intéressante de l'auteure en toute fin d'album). Juste une question : pourquoi la mention "Pour public averti" en fin d'album ? (moi j'avertis le public que tout le monde n'aimera pas, ça c'est sûr).
Un OVNI. Je pense que c'est la meilleure façon de définir ce manga. Ca ne ressemble à rien de connu et on ne peut pas y rester insensible. Vaguement inspirée de l'histoire de Cendrillon, Junko Mizuno livre là un drôle de cocktail : zombies, pin-ups, stars de rock... Steamboy13 a très bien su saisir ces éléments. On voit que l'auteur est très inspirée par les années 70, avec ses dessins psychédéliques et ses couleurs flashies. D'ailleurs elle se réclame de l'influence d'Osamu Tezuka et de Russ Meyer. On comprend mieux pourquoi ses héroïnes se baladent avec la poitrine dénudée, sans que cela se justifie... ;) Mais sinon, ça se lit assez bien, c'est divertissant, bien que foutraque.
Voici un Manga vraiment différent de ce qui se fait habituellement dans le Manga et... Différent aussi de pas mal de BDs d'ailleurs. Cinreralla Baby-doll brutalement arrachée de son mode de vie paisible fait de dur labeur, se retrouve dans un monde inconnu et doit se donner bien de la peine pour arriver à satisfaire son entourage et accomplir sa destinée. Cinderalla est une Bd qui nous emmène dans un univers flashy et psychédélique qui sent bon les sixties. Zombies, Stars du rock, fées déprimées, animaux intelligents, belles soeurs insupportables et monstres en tous genres forment la faune de cet étrange univers. Les dessins sont très travaillés et bien qu'ils paraissent forts simples ils sont d'une beauté rare (à mes yeux bien evidemment). Les couleurs sont... Indéfinissables, c'est vague désolé mais je n'ai pas d'autre mots. Ma conclusion: Je ne sais pas à quel public s'adresse cette BD, ce que je sais c'est qu'elle m'a touché. Donc j'en conseille l'achat conscient que c'est une oeuvre étrange qui sera loin de faire l'unanimité. D'ailleurs la mention: Pour public averti que l'on trouve au dos de la BD prend ici un sens inédit: Feuilletage conseillé! En tout cas si vous aimez les belles histoires et appréciez les contes de fées...
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