Donjon Crépuscule
Et on passe à l'Antiquité, Marvin et Herbert sont encore au rendez-vous, mais avec quelques rides en plus.
A travers les âges Donjon Dragons École européenne supérieure de l'image La vie en suspension Lapins Les canards Lewis Trondheim Sfar
Terra Amata a bien changé depuis Donjon Zénith et le Mal s'y est installé. Marvin, dit le roi poussière, s'en va mourir au cimetière des dragons. Cela arrange bien le vilain canard noir. Mais, alors qu'il se trouvait au cimetière, on lui refuse la mort et en lieu et place, on lui confie une mission. Aidé de son ami Marvin Rouge, un lapin, et de son fidèle destrier, la petite chauve-souris, il s'en va défier le Mal. Mais qui est ce canard ? Pourquoi vouloir se débarrasser du roi poussière ? Que s'est-il passé dans ce monde jusqu’alors si paisible ?
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Date de parution | Avril 1999 |
Statut histoire |
Série en cours
10 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Donjon Crépuscule, fut un temps, c'était la fin de Donjon. La fin de l'ensemble du projet. On le sent dans le ton des récits, les enjeux sont plus grands, catastrophiques, cataclysmiques même. Le récit est intriguant. On se retrouve 100 albums après le premier tome de Donjon Zenith, le monde a beaucoup changé (pour tout dire il a même cessé de bouger) et les personnages que nous connaissions sont soit morts soit bien différents de ce qu'iels étaient auparavant. Le mystère autour du Grand Khan et du Roi Poussière, savoir comment ils sont devenus comme ça, est vraiment prenant. Et pourtant, malgré le fait que j'adore les récits parlant de cataclysmes, que j'aime le sujet de la fin (de la fin des choses, dans leur globalité) et que j'aime la plupart des personnages de l'univers encore vivants dans cette série, je n'y ai pas tant accroché que ça. La faute aux scénarios qui m'ont généralement moins convaincus (alors que l'intrigue de fond avec le grand Khan et l'entité est plus qu'intéressante) mais aussi à cause des personnages principaux. Je n'aime pas vraiment Marvin Rouge et Zakûtu. Sur le papier iels sont intéressant-e-s, mais dans l'exécution je les trouve assez insupportables. Forcément, ça risque de poser problème dans mon appréciation de la série, puisqu'iels sont tout de même les personnages principaux de ces aventures (avec Marvin et Herbert, certes, mais on se concentre quand-même pas mal sur Marvin Rouge et Zakûtu dans la période Crépuscule). La série reste bonne malgré tout, mais en deçà du reste je trouve. Ce qui, encore une fois, est dommageable quand, dans son concept, elle aurait facilement pu être la plus intéressante à mes yeux.
Je profite de la sortie du tome 113 pour enfin aviser cette série. Bon je ne serai pas forcement objectif tant je suis tombé dans la marmite de la franchise. Cette déclinaison ne fait pas partie de mes préférés mais elle reste indissociable de l’univers. J’aime beaucoup la formulation d’Emka dans sa conclusion et sur le côté mythique qu’apporte Crépuscule à l’ensemble. A travers cette série, on sent la fin d’une époque et une certaine apothéose dans les faits (c’était à une époque la conclusion annoncée de la franchise). Nos héros ont vieilli mais la relève est en place, à travers Marvin rouge et les enfants d’Herbert. Je garde une préférence pour Zenith, il y a ici des albums un peu plus faibles mais ça reste sacrément chouette à suivre. J’aime toujours autant après tout ce temps et je m’amuse des passerelles/pistes laissées par les auteurs (dernièrement autour de l’atlas).
Crépuscule, c’est le moment où les héros tombent, où l’univers du Donjon atteint son apogée tragique. Dans cet arc, on plonge dans un monde sombre, en ruines, où la lumière faiblit peu à peu. On sent que les personnages n’ont plus rien à perdre. L’humour caractéristique du Donjon est toujours là, mais il prend une teinte bien plus noire. Herbert et Marvin nous montrent des visages marqués par les épreuves, plus cyniques. Leurs dialogues, toujours drôles, ont un fond plus amer, et la légèreté s’efface au profit d’une réflexion plus profonde sur la fin d’un monde. Le génie de Donjon Crépuscule, c’est d’avoir réussi à maintenir cette balance entre humour noir, drame épique et aventure tout en se rapprochant inexorablement de la fin d’un univers foisonnant. Les lecteurs qui ont suivi les cycles Potron-Minet et Zénith retrouvent ici une intensité dramatique croissante, une descente inexorable vers la déchéance, sans pour autant perdre l’essence de ce qui fait Donjon : des personnages complexes et une écriture impeccable. Cet arc crépusculaire est peut-être le plus éprouvant à lire, mais c’est aussi celui qui donne à l’univers du Donjon sa dimension mythique.
Si cette époque de « Donjon » m’a insensiblement moins touchée, je ne peux pas la dissocier des autres et ne peux que lui accorder à elle aussi la note maximale. Pour ce qui fâche, tout d’abord il y a le graphisme des deux premiers tomes, qui est, il faut bien l’avouer, assez raté, ce n’est pas loin d’être du gribouillage, un trait épais et tremblotant, agrémenté de couleurs assez laides. Le troisième tome n’a plus rien à voir, affiné et joliment colorisé il est quant à lui, réussi. Quant au style de Karascoët qui prend la suite, il me convient, je l’apprécie comme j’ai apprécié tous les autres dessinateurs qui se sont attelés à cette fabuleuse série qu’est « Donjon ». Côte scénario c’est très différent des autres épisodes, la nostalgie prend place car on nous narre la fin de l’histoire, c’est triste, mais j’aime le principe des époques et j’ai tout autant été conquise par cette partie que par les autres, j’aime ce que Sfar et Trondheim ont décidé pour l’avenir de leurs personnages, vraiment uniques dans le monde de la bd. Ce qui m’a légèrement dérangée, c’est que j’ai parfois eu l’impression que les auteurs avançaient à tâtons, je précise tout de même que tout se tient, c‘est juste que ce récit m‘a paru un peu décousu par rapport aux autres donjons. Le rythme des sorties a beaucoup ralenti et c’est finalement la seule chose qui me chagrine vraiment. Suite et fin Même si certaines choses m'échappent car je n'ai pas relu tous les tomes précédents avant de me jeter dans ces deux derniers, je dirais qu'en tant que fin de "crépuscule" ça me convient. Par contre je passe ma note de culte à 4/5 car malgré sa grande richesse, cette série reste intrinsèquement inachevée. Par série j'entends absolument TOUS les donjons, car les différencier n'a pas de sens à mes yeux, même les Donjon monsters et ses histoires au tome par tome. Bref, ça laisse un goût amer qui aura du mal à passer, car la relecture sera très frustrante sachant tout ce qu'on ne saura jamais.
L'univers Donjon s'écroule ici et on assiste à la fin d'un cycle. On prend plaisir et on rigole toujours des aventures de nos héros agrémentés de nouveaux personnages. Je pensais plutôt mettre 3.5/5 mais finalement j'ai été jusqu'à 4 pour le plaisir de la série et parce que l'on voit tout de la construction à l'effondrement grâce aux différentes parties de la série. Pour le dessin j'aime toujours mais ni plus ni moins. A lire si vous souhaitez connaître le dénouement du donjon.
Après la lecture des 5 premiers tomes. On devient vite accro à cet univers : il est riche, cohérent et inventif. La note correspond surtout à l'ensemble, car si l'on prend à part que le dessin, il n'est pas exceptionnel. Mais qu'importe, la lecture des "Donjon" est vraiment plaisante et relaxante. Même le côté obscure est comique pour peu que l'on prenne le recul nécessaire. Plus on lit les "donjons" et plus on les apprécie : il ne sert à rien d'en lire un seul, car toutes les séries s'imbriquent et sont complémentaires. L'idéal serait même de les lire une fois et profiter des sorties de nouveaux tomes pour les relire, ce qui apportera une nouvelle vision de cet univers si riche.
« Donjon crépuscule » n’est pas aussi noir que je l’aurais imaginé au départ car l’humour reste présent. La série s’inspire directement de la seconde trilogie de Star Wars par Georges Lucas. On souhaite en effet savoir comment le gentil Herbert a pu devenir le grand Khan, cet être despotique qui règne sans partage sur un paysage de désolation en affirmant maintenir l’ordre dans le chaos. Le lecteur doit faire un effort d’adaptation pour passer à cette époque du futur où finalement tout est permis. Cet univers post-apocalyptique reste tout de même très intéressant car il n’est pas forcément négatif dans la mesure où il peut annoncer un monde nouveau. Oui, c’est tout à fait le procédé de Star Wars. Pourtant, on compare volontiers cette série au Seigneur des Anneaux. Je trouve que cette série qui décrit une époque complexe renouvelle entièrement l’intérêt car les changements sont importants. L’efficacité de la narration entraîne toujours un véritable plaisir de lecture. Doit-on pour autant souhaiter une longue vie à cette série ? Je ne le pense pas.
Donjon crépuscule est la série qui part avec le plus d’inconnue, car nous ne pouvons envisager les évènements futurs, n’ayant aucun point de rattachement. Et ce n’est pas pour me déplaire, cela laisse une grande part à la surprise. Sûrement une des moins apprécié des 3 séries, Crépuscule est plus difficile d’accès car l’ambiance y est plus morose, et quand on voit ce qui est arrivé à Terra Amata… cela laisse présager une fin de Donjon Zenith apocalyptique ! Je trouve globalement le trait de Sfar moins accrocheur, plus brouillon. Au fil des tomes l’impression s’estompe et le dessin passe au second plan après le scénario. Crépuscule est maîtrisé mais parait un peu casse-gueule par rapport aux deux précédentes séries. Elle est moins identifiée mais tout aussi accrocheuse et regorge toujours de jeux de mots savoureux et de situations cocasses. Marvin, devenu le roi Poussière, a bien morflé mais a gagné en maturité sur le plan philosophique ; Herbert, devenu Grand Khan, est méconnaissable et surpuissant. Bref, l’univers Donjon, c’est un tout : cohérent, intelligent et rudement bien mené… Espérons que les auteurs arrivent à maintenir cette folle cadence et surtout à garder cette qualité qui fait la richesse de cette saga.
« Donjon Crépuscule » est le deuxième Donjon que je lis et j’ai bien aimé, mais je ne vois pas en quoi il est exceptionnel. Tout d’abord, je trouve cela ironique que la série soit dans la collection « Humour de rire » car la série est très sombre et je n’ai pas ri une fois. De plus, je suis un peu déçu que le Grand Kahn/Hubert n’ait pas un grand rôle dans les quatre premiers tomes car je le préfère à la majorité des personnages. Les autres ne me laissent pas un grand souvenir sauf peut être le roi Poussière. Les histoires sont sympathiques sans plus, excepté le dernier tome qui laisse entrevoir une évolution intéressante.
Adepte de l'univers Donjon, une chose m'a longtemps attiré vers la période Crépuscule : le fait que nous sommes là au bout de l'histoire, quand tout est consommé ou presque, quand les personnages ont atteint leur statut final, notamment la toute puissance du Grand Khan/Herbert. En bref, c'est le moment le plus "cool" pour un jeune mâle en quête de "ce qu'il va se passer après" et de "toujours plus forts". Et pourtant, Crépuscule, ce n'est pas ça. C'est davantage un univers devenu sombre, une ambiance devenue mélancolique, un peu désespérée. Et les pouvoirs acquis au fil du temps sont plutôt des pouvoirs de corruption et de mal qui vont amener les personnages à plutôt tout détruire pour mieux recommencer leurs propres vies. Pas mal dans l'idée mais j'accroche moins qu'à Donjon Zenith et à la plupart des Donjon monsters. En effet, après un départ plein de tragédie et de force, le récit a tendance à s'égarer au fil des tomes. Ca part un peu dans tous les sens sans qu'on sache tellement où les auteurs veulent en venir, et surtout si eux-mêmes savent vraiment où ils pourraient bien aller. Et puis il y a le dessin de Sfar auquel je n'accroche vraiment pas, pas plus que celui des Kerascoet qui l'ont suivi. J'attends l'arrivée d'Obion car lui j'aime beaucoup son style. Pour finir, j'achète toujours les tomes de Crépuscule dès leur sortie et je les lis sans déplaisir, mais j'y trouve un peu moins de satisfaction que dans d'autres albums de l'univers Donjon.
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