Jinbé
À la mort de sa femme, Jinbé se retrouve seul avec Miku, sa belle–fille issue du premier mariage de sa défunte épouse. Le temps passe et petit à petit, leur relation évolue…
Les meilleurs mangas courts Mitsuru Adachi Seinen Shogakukan Tonkam
Jinbé a 39 ans. Miku, sa "fille", est en fait la fille de sa femme, Nakiko, décédée il y a maintenant trois ans, et avec laquelle il n'a pu partager qu'une année, deux mois et quatorze jours... Jinbé travaille dans un "aquarium". Il a autrefois été un gardien de but quasi-mythique dans une équipe universitaire de foot. Miku est encore lycéenne, et sur le point de finir ses études.
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Genre
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Date de parution | Novembre 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je suis assez mitigé pour la note de ce manga. Je voudrais bien mettre un 4/5, mais il manque un petit quelque chose pour le rendre vraiment exceptionnel et inoubliable à mes yeux. Ce one-shot est un peu différente des séries d'Adachi que j'ai lues jusqu'à présent. On est loin des séries sportives mettant en vedette deux adolescents qui font du sport et deviennent amoureux. Ici, c'est une histoire d'amour naissante entre un homme et la fille que sa défunte épouse a eu dans un autre mariage. À moins que ça tourne plutôt sur une relation père-fille. Je n'ai pas trop compris lequel de ses deux relations Adachi a voulu montrer et cela constitue un des défauts de l'oeuvre. Un autre défaut est la fin que je trouve bâclée et qui aurait mérité un peu plus de développement. Ça arrive trop vite et cela m'a laissé sur ma faim. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que j'ai ce sentiment pour un manga d'Adachi (Rough) qui semble avoir de la difficulté à finir ses séries. Il y a tout de même des qualités dans les histoires. Comme pour toutes les séries du même auteur, les personnages sont attachants et leurs sentiments sont bien montrés et utilisés. Au final, je dirais que c'est un manga sympathique sans plus.
Contrairement à mes petits camarades, Jinbé est l'une des oeuvres de l'auteur que je préfère. Bon, c'est vrai que je les apprécie toutes, mais le côté plus mature de cette dernière (par rapport à l'ensemble de ses écrits) m'a littéralement envoûté. Jinbé raconte l'histoire d'amour naissant entre un homme quadragénaire et une jeune fille tout juste majeure qui se révèle être la fille de son épouse décédée (qu'elle a eu d'un précédent mariage). Tout est raconté et dessiné en finesse, tout n'est que non dit : on y suit le rapprochement entre ces deux êtres apprenant à se découvrir au fil des mois, dans leur vie de tous les jours. Une histoire simple, mais ô combien touchante. Et c'est certainement dû, une fois de plus, au talent de conteur de Adachi.
C'est peu de dire que je ne suis pas un grand fan de mangas, mais j'avais bien aimé Niji-iro Tohgarashi du même auteur, alors je me suis laissé tenter par "Jinbé" d'autant que j'ai reconnu sur la couverture le couple le plus célèbre de BDThèque, elveen et pierig, et que je mourais d'envie de connaître les secrets de leur histoire. Bref, trève de conneries, à vrai dire mon avis ne diffèrera pas beaucoup de ceux exprimés précédemment. Le dessin est mignon, l'histoire est jolie sans tomber dans le gnangnan, et même si ce n'est pas à hurler de rire et qu'il y a des moments tristes, dans l'ensemble c'est léger et rigolo. Ca se lit d'une traite même si on se doute un peu de comment ça va se finir, et l'auteur aborde avec assez de finesse un sujet potentiellement délicat. Donc, une lecture très agréable. Pourquoi seulement 3/5 et pas 4/5 alors ? Eh bien, comme le font remarquer les autres, malheureusement il y a ce dernier chapitre où l'auteur a préféré embarquer les personnages dans une aventure rocambolesque plutôt que de développer une conclusion plus solide et satisfaisante, comme s'il était finalement lui-même gêné par la nature de l'histoire d'amour qu'il avait décidé de raconter. On comprend que c'est pas facile de faire un chapitre sur le thème "Papa et fifille vont finalement niquer ensemble puisqu'ils ne sont pas vraiment papa et fifille", mais de là à esquiver presque totalement la chose à mesure qu'elle se présente comme la conclusion inévitable de l'histoire... c'est quand même dommage. Malgré ce bémol, "Jinbé" reste un album vraiment sympathique et attachant avec lequel on passe un bon moment.
J'ai le même avis qu'Altaïr ci-dessous : Jinbe m'a laissé une drôle d'impression mitigée. Niveau dessin, c'est du Adachi typique, assez appliqué pour certains décors, bref ce n'est pas moche du tout à mes yeux. Niveau personnage, c'est également du Adachi typique, avec des personnages sensibles qui en disent moins qu'ils n'en montrent par leurs non-dits et leurs comportements. Et pareil niveau narration où on retrouve tout à fait le style d'Adachi avec pas mal d'ellipses, de silences qui en disent long, de finesse, etc... J'ai trouvé par contre un peu moins d'humour que dans la plupart de ses autres mangas : en gros, je n'ai pas ri ou presque de tout l'album. Mais en fait, c'est surtout le scénario et l'histoire qui m'ont laissé mitigé. Ce manga est un Roman Graphique portant sur les relations entre un beau-père veuf et sa fille de 17 ans, qui n'est pas de son sang, avec qui il vit depuis 4 ans seulement, mais pour qui il veut être un bon père. Cette relation est traitée tout en finesse mais j'ai eu du mal à accrocher car les personnages sont très secrets au début et ont une relation assez spéciale où ils se parlent un minimum et préfère s'éviter plutôt que de se montrer affectueux. L'histoire est traitée en finesse mais n'est pas très prenante. Elle aborde en outre un sujet difficile qui est la paternité d'une part et l'ambiguïté de cette relation quand le "père" et la "fille" ne sont pas vraiment père et fille. Et l'histoire se finit assez rapidement, presque en queue de poisson, sans prendre vraiment une direction ni tout à fait une autre. Assez difficile à appréhender et à savoir quoi en penser. Enfin si justement, l'auteur prend dans les 2-3 dernières pages une vraie décision sur la "relation" entre Jinpei et sa "fille", et c'est cette décision qui est vraiment difficile à appréhender. Une lecture qui m'a laissé circonspect, qui ne m'a pas vraiment captivé, même si elle se lit sans mal.
Ahlala... je suis un peu mal à l'aise avec ce manga puisque je suis une grande fan de Mitsuru Adachi, mais que je dois bien avouer que sur ce coup là à mon avis il est passé à côté de son sujet. Alors bien sûr, on retrouve tous les éléments qui font la force des mangas d'Adachi, son trait vivant, ses personnages sensibles (sauf le vrai père de l'héroïne, qui est loupé), son humour couillon et sa mise en scène magistrale. Mais ici il n'arrive pas à bien mener son histoire. Adachi excelle dans les histoires courtes au final "choc" comme dans Short Program, ou dans les histoires longues où il fait évoluer ses personnages par petites touches. Le format "one-shot" est un format bâtard qui lui convient mal : la preuve, la fin de Jinbe est vraiment du grand n'importe quoi. On a l'impression qu'il était en panne d'inspiration pour conclure son histoire. Quant à l'édition française, elle est chère et très moche. Bref, si vous voulez découvrir Adachi, il vaut mieux commencer par un autre titre !
Cet album recèle une vraie surprise, probablement même un choc. Il traite en effet de l'ambiguité des relations père/fille, et le spectre de l'inceste est très, très près ! Jinbé et Miku ont beau n'avoir aucun lien biologique, ils n'en sont pas moins (beau) père et (belle) fille. Miku est la fille de la femme que Jinbé a aimé, et la différence d'âge est conséquente. La situation est donc très délicate, et d'une terrible ambiguité sur le plan moral. Comme à son habitude, Mitsuru Adachi adopte un ton sans aucune grandiloquence, sans effet tapageur, sans esbrouffe. Au contraire, la discrétion, la pudeur (dans le bon sens du terme) et la délicatesse avec lesquelles tout cela est traité et mis en scène, sont impressionnantes. On ne ressent strictement aucune forme d'agression en lisant cet album. Les allusions sont très nombreuses, mais elles sont si discrètes qu'il faut bien regarder pour toutes les repérer. Les faux-semblants, les silences, les ellipses et les non-dits règnent en maître, ici. Aucune complaisance non plus. L'auteur ne prend pas parti, il se contente plutôt de montrer sans juger. Le tout est parsemé d'un humour léger et vraiment agréable, avec quelques remarques auto-ironiques, c'est un petit bonheur. :) Pour autant il s'agit là avant tout d'un divertissement... Nombre d'implications, de possibilités, ne sont pas explorées, et donc laissées au lecteur. La conclusion d'Adachi découle naturellement de son style, et -- pour essayer d'être objectif -- risque de ne satisfaire que ceux qui seront entrés dans l'histoire. Une dernière remarque enfin, c'est que le dernier chapitre (= la dernière histoire) est assez rocambolesque... on dirait presque que l'auteur ne savait pas trop comment se sortir de cette intrigue. Mais bon, c'est fait avec un tel "naturel" qu'on lui passe ça sans trop de problème. ^__^ Pour finir (vraiment, cette fois), la couverture plastifiée de l'album (comme "La tragédie de P") est de bonne qualité, souple et très résistante, mais pas très jolie. En outre les bulles paraissent souvent trop grandes, elles mangent une grande partie du dessin inutilement, c'est dommage. :o| Ah oui, j'oubliais... La référence au magazine "Magnolia", édité par Tonkam, page 187, c'est de l'humour mais 1. c'est totalement artificiel, 2. c'est pas drôle, et 3. ça pue franchement.
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