Amnesia
L'histoire d'un groupe de personnes dans une villa, située au bord d'un lac, en pleine montagne. Ils sont seuls et les vacances ne seront pas reposantes.
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6 personnes en 1906 atteignent la villa (d'un des leurs) en pleine montagne. Ils sont seuls pour passer quelques jours de vacances. Les vacances promises vont très vite dégénérer car des rumeurs... sont révélées... Le huit clos se termine..... Enfin, une solution est trouvée....
Scénario | |
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Genre
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Date de parution | Décembre 1998 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Ce diptyque m’a franchement déçu. En effet, j’ai trouvé l’histoire de base pas si originale que cela, déjà vue ou lue plus ou moins dans la même forme ailleurs. Et le traitement ne m’a pas convaincu non plus. La construction de l’intrigue est parfois inutilement compliquée – j’ai parfois eu du mal à savoir qui faisait quoi, avec les différents flash-back, qui ne se justifiaient pas toujours. Et le côté graphique n’a pas rendu plus limpide cette histoire. En effet, si le dessin a des qualités, je ne le trouve pas toujours très clair. Surtout, la mise en couleur rend presque illisible je trouve ce dessin, compliquant encore la lecture. Je ne savais parfois plus trop qui était qui. Bref, beaucoup de difficultés à lire cette histoire, par ailleurs trainant un air de déjà-vu. Une série dispensable je pense.
Non, rien à faire, je ne suis pas rentré dans ce diptyque qui se veut un huis clos fantastique surfant sur la vague des maisons hantées. Je suis pourtant amateur du dessin de Sorel et des scénarios de Mosdi. Mais ici, la sauce n’a pas pris dès le début. Même si les planches de Sorel sont bien reconnaissables, je les trouve nettement moins réussies qu’à l’accoutumée. Le dessin est un peu brouillon et la mise en couleur plutôt rébarbative . . . La première partie s’attarde sur des événements inquiétants qui se produisent dans un relais de montagne où un groupe d’amis y ont trouvé refuge. Les évènements s’accélèrent dans la deuxième partie pour aboutir à un final bien trop conventionnel et décevant. J’aurais envie de dire "tout ça pour ça". Bref, mieux vaut lire Algernon Woodcock . . .
En dépit du fait que je n'ai rien compris à la première lecture, je trouve cet album extraordinaire. Le scénariste mêle plusieurs époques et plusieurs états de conscience (rêve, réalité, visions), qui déboussolent complètement le lecteur. Le dessin sert parfaitement cela : les cases sont parfois superposées, les couleurs sont mélangées de manière à former parfois un brouillard (comprenez : c'est un bordel monstre, on ne sait plus ce qu'il se passe). Les personnages se doivent d'être connus et maîtrisés très tôt dans le récit, sinon on s'embrouille (qui est le mari de qui, qui est la soeur de qui...). Quand on referme le 2ème tome, on reste perplexe : "Euh... qu'est-ce qui s'est passé ?" Evidemment il faut aimer se faire mener.
Suspens, mysticisme, étrangeté et impatience (de lire le 2e tome) sont les ingrédients de cet ouvrage! Les dessins de Sorel sont toujours aussi excelents. Il faut être bien attentif à chaque détails dessinés ou narrés si on ne veut pas perdre le fil de l'histoire. Bonne lecture!
Je suis toujours partagé, je ne sais quoi en dire : c'est une bonne idée (de fin !..) mais qu'est ce qu'on s'ennuie pour y arriver !
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