Love My Life

Ichiko, une fille, veut présenter à son père, traducteur et maître de conférence, son amour, Eri..... une fille. Suite à cette présentation, son père lui révèle qu'elle est le fruit d'un mariage d'amour entre homosexuels (je promets c'est pas un spoil, on le sait dès les premières pages). On explore ici l'amour sous tous ses aspects et sous tous ses visages, avec énormément de simplicité et de tendresse.
Gays et lesbiennes La BD au féminin : le manga Shodensha Yuri
Ichiko fait des études de traductrice... Elle veut présenter à son père son amour, Eri qui est également une fille. Le père d'Ichiko, bien qu'un peu surpris, apprécie Eri et n'émet aucune remarque quant à l'homosexualité de sa fille... Pour cause... Il profite de cette présentation pour expliquer à sa fille qu'il est homosexuel et que sa mère l'était (elle est morte de maladie...) et que malgré ça ils ont voulu fondé un foyer et avoir un enfant... Ceci amère Ichiko à se poser beaucoup de questions sur l'homosexualité et l'amour en général Tout ceci se fait avec une infinie tendresse... Le travail, les mais, les cours, le désir, l'amour, le sexe marquent les moments de la vie d'Ichiko, et ce mange avec beaucoup de douceur...
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Date de parution | Août 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Voilà que le manga peut aborder des sujets plus adultes comme l'homosexualité féminine et crée carrément un nouveau genre : le yuri. C'est à la fois une histoire retenue et audacieuse entre douceur et sensualité. Les moeurs évoluent très rapidement en matière de préjugés et on jugera peut-être autrement cette oeuvre dans quelques années. C'est vrai qu'il y a de la tendresse loin des grands discours moralisateurs. Bon, il ne faut pas être réfractaire et posséder une certaine ouverture d'esprit pour tenter de comprendre les errements sentimentaux de l'héroïne, une jeune étudiante en anglais qui souhaite marcher dans les pas de son père. Le dessin est beaucoup trop épuré à mon goût. Cependant, les expressions du visage sont assez marquantes pour laisser passer le message. La subtilité du trait est peut-être voulue par l'auteur. Il est dommage de tomber dans des travers un peu gamine dans les réflexions de l'héroïne sans compter l'absence d'une véritable trame narrative et scénaristique. L'ambiance tendre dans un cadre purement intimiste est cependant de mise pour une lecture agréable.


Moi j'aime bien ce que réalise Moyoco Anno, Erica Sakurazawa, euh Ebine Yamaji, pardon. Il faut dire qu'elles oeuvrent toutes les trois dans le même créneau.
Ceci dit j'ai bien aimé "Love my life". C'est fin, bien écrit, les dialogues sont loin d'être gnangnan. Les personnages ont des préoccupations un peu adolescentes, mais il faut dire qu'à 18 et 21 ans, on n'est pas tout à fait sorti(e) de cette période... J'aime bien le trait de l'auteure, fin et discret lui aussi. Elle glisse un peu de nudité dans son histoire, mais c'est assez discret, sans voyeurisme, ça se justifie plutôt.
Une histoire assez sympathique.


Ce manga m'a plu par certains aspects et un peu ennuyé par d'autres. Il m'a fallu quelques pages pour me faire au dessin très épuré de Ebine Yamaji. Dans les faits, je trouve qu'elle dessine mal. Ses visages sont corrects mais au niveau des anatomies (les pieds surtout) et des décors, on ne peut pas dire que le résultat soit joli, du moins à mes yeux. Néanmoins, le récit étant essentiellement basé sur les dialogues et les visages, j'ai très vite oublié mes réticences et j'ai même fini par apprécier cet esthétisme tout particulier du dessin. Et parlant des dialogues justement, ils sont très justes, fins et intelligents. Love my life aborde de nombreux sujets ayant trait non seulement à l'homosexualité mais surtout à l'amour. Ca m'a d'ailleurs fait un peu peur en début de lecture car cela donnait l'impression que chaque chapitre du manga allait aborder un nouveau sujet, un peu comme un inventaire des spécificités de l'amour homosexuel. Mais au bout de quelques chapitres, je me suis attaché au personnage d'Ichiko. Et surtout, vers la fin, le manga réussit bien à faire passer des émotions elles aussi justes et touchantes. Ce qui m'a agacé par contre, c'est ce côté adolescent des personnages et de leurs préoccupations, les reflexions sur l'amour et tout cela prenant la forme de reflexions de journal intime de jeune fille qui découvre la vie adulte. Les références répétitives à la musique "oh, j'adore la chanson de ce groupe" par exemple me font typiquement penser à une façon de penser de gamine et ça m'a un peu refroidi quand justement je commençais à être touché par certaines émotions issues du récit. Et puis au final, il faut admettre que malgré la justesse et la finesse du récit, je n'ai guère été captivé. J'ai lu ce manga par curiosité, parce qu'on en dit du bien ici et ailleurs, mais sans cela, je doute du fait que je m'y sois intéressé, voire je ne suis même pas sûr d'avoir eu l'envie de le lire jusqu'à la fin si je l'avais entamé sans savoir à quoi m'attendre.

Nominé à Angoulême, ce qui en soit pique ma curiosité. Une bonne petite bd qui ose parler (et montrer) en toute franchise l'homosexualité. Féminine avant tout mais pas seulement. Le père est homosexuel, le meilleur ami est homosexuel. Petites histoires touchantes par leur simplicité de ton et par une illustration très épurée qui colle parfaitement aux différents scénarios. Un petit reproche, l'histoire un peu bancal des parents... et des faux problèmes que cela engendre dans la tête de notre héroine, un peu trop naïve à mon gout, mais bon... On va pas chipoter, avec cet album, on passe un très bon moment de lecture.
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