Dorohedoro
Deux mondes se séparent : Hole, plongé dans la pauvreté, la noirceur et le désespoir... et le monde des mages, avec boutiques de luxe et fine gastronomie. Les mages ont un peu trop tendance à considérer les individus de Hole comme des sujets d'expérience de magie et d'entraînement au combat. Malheureusement il y a en un qui se rebelle...
Seinen Shogakukan
Hole et le monde des mages ne communiquent pas, enfin pas dans les deux sens. Seuls les mages peuvent descendre dans Hole, pour s'amuser en tuant, en mutilant, voire en changeant les habitants de Hole. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à Caiman, qui s'est fait transformé en.... caïman... Celui-ci semble l'avoir très mal pris et essaye de retrouver sa véritable apparence et surtout celui qui lui a fait çà... Pour ce faire, il a une seule solution : il doit gober la tête d'un mage et une tête à l'intérieur de sa bouche dit à ce mage, si c'est lui ou pas... Si ce n'est pas lui, Caïman achève la mage. Caïman, avec l'aide de Nikaido, commence à démonter un peu trop de mages. Ce qui ne plaît pas au supérieur des mages, qui a été informé par un mage que Caïman a laissé s'échapper...
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Date de parution | 13 Août 2003 |
Statut histoire | Série terminée 23 tomes parus |
Les avis
Voilà un manga injustement méconnu et mésestimé. Il est vrai qu'il a beaucoup de cotés ''OVNI'' mais il reste pourtant très accessible. La critique précédente a bien listé toutes ses qualités : - un univers riche, original et sombre (la vie n'y vaut pas cher, d'où une certaine philosophie de détachement de la part de ses habitants), - des personnages complexes et attachants, rarement manichéens (ils ne font que suivre les règles impitoyables de ce monde, avec sa hiérarchie plaçant les démons tout en haut, les magiciens au milieu et les humains tout en bas, au niveau de rebuts), - une histoire riche avec beaucoup d'acteurs et de camps en présence, avec de nombreuses interactions. On part d'une simple quête d'identité pour aboutir à une trame beaucoup plus vaste et de grande ampleur, - de l'humour noir de bon goût (oxymoron ?) pour dédramatiser un peu le tout, - un style original et classieux, le trait sale et sombre (assez unique dans le monde des mangas) colle parfaitement à l'univers. Non à vrai dire je ne vois aucun réel défaut à ce manga (à part sa parution trèèèès lente). Pourtant je comprends qu'il ne plaise pas tout le monde : certains seront rebutés par l'univers déroutant (surtout au début), d'autres par ses aspects glauques et aussi par sa bonne dose de gore (mais rien de gratuit). On tient donc là un pur seinen de grande classe qui mérite d'être plus connu (du moins en France). EDIT 2018 : le manga devait voir sa fin au 19ème tome mais finalement l'éditeur l'a prolongé. Tant mieux car la mangaka avait encore beaucoup a dire sur son univers et beaucoup de choses à éclaircir. J'ai envie de dire qu'on s'approche de la fin mais ça fait déjà 5 ans que cet arc final dure ^^'
Je suis un peu surpris des notes attribuées à Dorohedoro car personnellement je dévore cette série. Dorohedoro parle de Hole, ville crasseuse dont les habitants sont victimes des expérimentations du monde des mages. Caïman, homme à la tête de reptile amnésique, cherche à savoir quel mage l'a transformé et surtout pourquoi. On suit plusieurs personnages de chaque camp dans leurs aventures qui naturellement les amènent à se croiser. Découverte tardivement, j'accroche particulièrement à cette série, l'univers punk futuriste post apocalyptique développé par l'auteur me plaît au plus haut point. Je trouve le pitch, le background et le scénario excellents au contraire de mes collègues ci-dessous. Il y a une intrigue claire et originale, des enjeux bien décris, et un univers particulièrement attachant. Le manga alterne l'hyper violent tendance gore et le plus léger, sans jamais aller dans le gros comique niais de certains mangas. Il décrit à merveille un univers sombre, ou deux camps s'opposent sans que l'on ne puisse déterminer qui sont les bons des méchants. On s'attache aux deux camps dans leurs mésaventures. Le dessin est particulier mais à mon goût excellent, les scans de la rubrique galerie ne lui rendent aucunement hommage. Les éditions sont magnifiques, pages en couleurs, couvertures hyper chiadées. Bref, amateurs de manga seinen, jetez-y sérieusement un coup d'oeil. Petit détail notable, l'auteur de ce manga est une femme, Q Hayashida.
Dorohedoro fait partie intégrante de ces productions victimes de l’inégalité de leurs arguments ou le dilemme de la lecture de l’intégralité de la série se pose. D’une part le scénario, confus et lamentable ne mérite pas de s’appesantir d’avantage mais se targue dans sa représentation d’un style graphique des plus séduisants, singulièrement original, le distinguant des productions analogues (mangas). Consultez les planches disponibles rubrique galerie sachant qu’un coup d’œil vaudra mieux qu’un long speech descriptif… Ainsi chaque opus fourmille de richesses stylistiques et explorations formelles de Q. Hayashida mais laisse encore entrevoir plusieurs tomes afin de clore cette série scénaristiquement si limitée. Disposant de l’aspect visuel d’un ouvrage à fort potentiel la note est décevante à l’image de ce manga qui dépourvu d’une trame narrative digne d’intérêt se regarde plus qu’il ne se lit.
Graphiquement ce manga est assez particulier, les dessins ont un aspect un peu "chargé" et c'est très sombre, ce n'est pas désagréable, c'est plutôt original mais pendant les séquences d'action cela devient vite confus. En plus le découpage vachement serré ne clarifie pas la situation, dommage. L'histoire est basique, inutile de s'y attarder. Les personnages sont assez réussis, tant au niveau de leurs apparences que de leurs personnalités, malheureusement leur charisme est plombé par un humour débile, certes rare, mais assez lourd pour être pénible. Fort heureusement le fil conducteur, la quète du personnage principal, est assez intriguant pour que l'on ait envie de connaître la suite. A noter un détail sympa et original, l'effet "peau de croco" des couvertures, plutôt réussi. Bref, Dorohedoro atteint parfois un niveau correct mais ne parvient jamais à passionner réellement. Note : 2.5/5.
L'histoire a l'air un peu "raz les pâquerettes" au premier abord et le dessin n'est pas très engageant mais je vous conseille vraiment de surmonter ces deux à priori pour vous plonger dans un manga vraiment bon... La force de ce manga, au delà du dessin, que j'apprécie vraiment et qui change vraiment de ce que l'on peut voir habituellement, est qu'aucun manichéisme ne sort de cette histoire. Les bons ne sont pas bons et les méchants sont sympathiques. Une certaine violence se dégage de ce manga, malgré le fait que les scènes violentes soient rares... L'ensemble est noir mais très plaisant... Ce qui est vraiment bien c'est que l'univers spécial de Hole est bien pensé et bien rendu. Cependant il n'y a encore que deux tomes, j'attends donc la suite pour voir, mais le début est vraiment très bon.
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