Les Contes de Brocéliande
Pénétrez au cœur de Broceliande à la découverte des fées et des Dryades. Mais gare à celui qui ne respecterait pas la mémoire de ces lieux...
Académie des Beaux-Arts de Tournai Bretagne Collectif École européenne supérieure de l'image Mythologie celtique Soleil Celtic
Nouvelle série de l'Istin team, après les contes du Korrigan et les contes de l'Ankou. Recueil de 4 contes ayant pour théâtre la Foret de Broceliande. Laissez vous guider au cœur de la foret par Ent et Dryades...
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Date de parution | 28 Avril 2004 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Par tous les Dieux c'est quoi ce grand n'importe quoi, un fourre tout, un galimatias de trucs qui ont un vague rapport avec les légendes bretonnes et la forêt de Brocéliande. Commençons par le commencement. Dans le premier tome nous avons droit à une adaptation du petit Poucet à la sauce breizh puis s'ensuit une variation sur le thème de Hansel et Gretel. La suite est du même tonneau et se finit en apothéose par un "conte" qui utilise un parler sensé faire ..quoi d'ailleurs, je me le demande encore, employant des termes que l'on aurait mieux vu chez Audiard mais sans l'humour. Donc pour moi c'est niet, le scénario ne vaut pas tripette. Et puis il y a le dessin, le concept de la série c'est de faire intervenir plusieurs dessinateurs qui se transmettent le relais en cours d'histoires. Bon moi je veux bien, il faut que la jeunesse puisse s'exprimer et Mr Istin directeur de la collection doit avoir un côté Pygmalion, ce dont nous lui savons gré, mais merde là, y a erreur de casting. Ces mecs utilisent tous des crayons bien gras pour nous faire des traits bien épais, des fois que nous aurions des problèmes de vue sur les contours. Deci delà surgissent quelques planches plus réussies mais tellement noyées dans le masse qu'elles finissent par se faire totalement oublier, ce qui, avouons le, est quand même dommage. Le pire dans tout cela c'est qu'il ne se dégage aucune magie dans ces histoires, ce qui vu le sujet est tout de même un comble. Achat plus que dispensable donc, pour un emprunt il faudra là aussi être regardant.
Honnêtement, je ne vois pas trop l’intérêt d’avoir décliné ces contes bretons en plusieurs séries alors que toutes auraient pu trouver leur place dans une seule (« Les Contes du Korrigan » étant un terme général qui aurait pu s’adapter à l’ensemble). Ces 4 volumes nous offrent donc un structure devenue classique avec une historiette qui s’étend sur tout l’album et sur lequel viennent se greffer 2 ou 3 contes racontés et dessinés par des auteurs différents. A titre personnel, je suis resté sur ma faim, trouvant ces contes soit très fades soit très convenus. Quant au dessin, j’ai trouvé les deux premiers volumes souvent proches de l’amateurisme. Ce n’est pas laid mais j’ai quand même eu le sentiment que certains dessinateurs sortaient à peine de l’école et fourbissaient ici leurs premières armes (avec les inévitables petites maladresses d’usage). Le quatrième tome découle d’une bonne intention mais n’est pas plus passionnant pour la cause. Franchement dispensable, selon moi.
Brocéliande, la forêt de Merlin et de Viviane, des loups et des korrigans. Aujourd'hui, il ne reste qu'un lambeau de cette immense et antique Brécélien comme on l'appelait au XIIème siècle (en breton : Brec'helean), qui recouvrait alors toute l'Armorique. C'est pourquoi ces contes sont plus poétiques, plus basés sur la féerie et l'enchantement, en jouant bien-sûr de la magie d'un lieu mythique. Ce n'est pas une forêt comme les autres, je sais pas, il faut être un peu poète sans doute, il y a quelque chose d'indicible quand on s'y promène, on ressent un peu d'étrangeté selon les lieux qu'on visite, comme le Val sans retour (très évocateur), la Fontaine de Barenton, le Tombeau de Merlin, l'étang du Pas-du-Houx, ou les abords du château de Trécesson. Ce château évoqué dans un des contes du tome 2, existe vraiment, il est très étrange par sa pierre de schiste très fruste, il trône sur un étang dans un cadre poétique, mais le conte qui s'y rattache dans l'album n'est pas terrible. Alors qu'un véritable événement morbide s'y est déroulé : au XVIIIème siècle, par une nuit claire, un braconnier assista à une scène horrible, lorsque 2 gentilshommes enterrèrent vivante une jeune femme en robe de mariée ; et le pire, c'est qu'on ne sut jamais l'identité des protagonistes, ni la raison de ce forfait. Tous ces contes ne sont pas liés à la mort comme dans Les Contes de l'Ankou, mais plus à la magie. C'est aussi plus inégal en qualité, et certains dessins me plaisent moins. Bon, tout ça pour dire que même si j'ai été moins passionné par ces contes et que je reste persuadé qu'il y avait mieux à faire (parce que la matière, elle existe, elle est vaste), ça se laisse lire quand même.
(2.5/5) Les contes racontés ici ne sont pas très prenants et ont des airs de déjà vu ou de reprises d'autres contes avec quelques changements par-ci par-là. Le tout se laisse lire facilement mais il n'y a rien d'exceptionnel, cela s'oublie vite au final, à part peut-être une ou deux histoires et encore ... Le dessin est, en règle générale, bien fait avec de beaux décors et une bonne colorisation. La découpe des planches est bien pensée par moments !
Avec cette énième déclinaison des contes celtiques, Istin (et ses amis) nous livrent une série qui se lit avec un petit air de déjà vu. Une trame de fond un peu bidon sert de prétexte à se remémorer des contes, ces derniers se révélant bien peu passionnant finalement. Les contes sont trop serrés dans un carcan narratif qui donne l’impression de les expédier vite fait sans prendre le temps de les exposer. Dispensable donc . . .
Je trouve déjà le concept génial (j'imagine les différents dessinateurs et scénaristes autour d'une bonne Leffe en train de cogiter sur le projet et j'ai envie d'en faire partie!!) Ensuite, le fait de retrouver différents styles sous la même couverture est très "frais", ça donne du volume je trouve. J'avais l'impression (fondée) de me retrouver dans un nouveau monde à chaque changement de dessinateur mais qui se rattache à quelque chose que je connais. Et puis les histoires sont belles parce qu'elles produisent des émotions, des bouleversements, des sensations qu'on ne retrouve pas dans n'importe quelle BD. Et enfin, oui, la mise en couleur est... comment dire... délectable!!
Après les Contes du Korrigan, ceux de l'Ankou, voici ceux de Brocéliande... Les auteurs savent comment s'y prendre à présent et l'ensemble se révele distrayant et homogène. Les différents dessinateurs ont un coup de crayon sympathique, les contes sont plus ou moins originaux et les couleurs d'Elsa Brants subliment le tout sur ce premier album. Ca fait un très joli cadeau et la couverture est très réussie !
Nouvelle série de l'Istin team. Après les contes du Korrigan et les contes de l'Ankou. Nous voila plongés au plus profond de cette forêt séculaire... Laissez-vous guider au cœur de la forêt par Ent et Dryades... Une bonne initiative et de bons moments à passer en perspective.
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