The Authority (Mark Millar)
Apollo, Midnighter, l'Ingénieur, le Docteur, Jack Hawksmoor et Swift, réunis par Jenny Sparks, prennent en charge le destin de l'humanité, sous la bannière de The Authority.
Auteurs britanniques DC Comics Super-héros Univers des super-héros Wildstorm Wildstorm
L'organisation StormWatch, bras armé de l'ONU dans l'univers DC/WILDSTORM, est dissoute. Après l'hécatombe dans les couleurs de Skywatch, le gouvernement a gelé les fonds et les survivants du massacre se sont séparés. Certains d'entre eux, pourtant, guidés par un idéal de justice et de paix, ont repris le flambeau et se sont réunis. Apollo, Midnighter, l'Ingénieur, le Docteur, Jack Hawksmoor et Swift, réunis par Jenny Sparks, prennent en charge le destin de l'humanité, sous la bannière de The Authority. Est posée ici en termes nouveaux l'éternelle interrogation de l'héroisme et de la violence: la fin justifie-t-elle les moyens ? L'auteur revisite les grands mythes du XX°siècle. Il parodie Independance Day ou les grands textes de Lovecraft, dans des épisodes spectaculaires et cataclysmiques. Authority est le contre pouvoir le plus puissant sur Terre. Se substituant aux corps constitués, aux gouvernements des grandes puissances et aux armées des grands de ce monde, Jack Hawkmoor, Swift, Apollo, Midnighter, l'ingénieur et le Docteur protègent l'humanité des menaces cosmiques et inter-dimensionnelles, mais s'attirent les foudres des dirigeants des nations dominantes, des groupes de pression et des lobbies. Dans leur dos, le concert des nations gronde, fomente et complote. Et finalement, la décision est prise: il faut remplacer les membres d'Authority. La nouvelle équipe, à la solde des riches et des puissants, remplace la précédente, décimée par le terrible et sadique Seth. Mais leur première mission ne se passe pas comme convenu, et ils se retrouvent face à une force d'invasion venue d'une autre dimension. Et comme si les choses ne semblaient pas déjà désespérées, d'étranges silhouettes se dressent dans l'ombre. Des silhouettes qui ressemblent étonnamment à Jenny Sparks et ses associés ! Série imaginée au départ par Warren Ellis, elle fut reprise ensuite par Quitely et Millar et c'est cette suite, de niveau peut-être encore supérieur aux premiers épisodes et qui peut se lire de manière indépendante, qui est publiée chez Semic.
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Date de parution | Avril 2003 |
Statut histoire | Une histoire par tome 4 tomes parus |
Les avis
3.5 J'ai enfin lu les histoires qui ont rendu Millar célèbre. J'ai lu l'intégrale paru chez Panini qui reprend les 3 histoires écrites par Millar. Je n'ai donc pas lu les épisodes avec l'autre scénariste et franchement je n'ai pas trop envie de les lire. J'ai bien aimé les trois histoires bien que je comprenne que certains n'aiment pas la dernière qui met en vedette de nouveaux personnages. Comme souvent avec Millar on retrouve de l'action et de l'humour politiquement incorrect. C'est du comics de pur divertissement rempli de bonnes idées. Les personnages sont pas mal et certains ont des pouvoirs intéressants. La narration est fluide et j'ai eu l'impression que cette intégrale se lisait rapidement pour un album de 300 pages. C'est donc à lire si on est fan de Mark Millar. En revanche, si vous êtres allergiques à son style c'est clair que vous allez retrouver tout ce que vous détestez chez lui.
Après la lecture du premier tome. En fait, j'ai lu cette histoire publiée en quatre épisodes dans les revues 8 à 11 sous le titre de "Nativité". La publication des revues Semic de "The Authority" s'est d'ailleurs arrêté au numéro 11 faute de ventes suffisantes. Le regroupement des 3 histoires contenues dans les revues 1 à 6 a donné chez Panini l'album Authority. La revue 7 est un cross-over entre "The Authority" et Planetary, l'intérêt est minime. Pour en revenir au récit qui nous concerne, on a un changement de style lié aux changements d'auteurs. Au scénario, c'est Millar qui s'y colle et apporte une part d'humour irrespectueux plaisante. Il s'approprie correctement l'univers existant et apporte une continuité sans reproduire l'existant. Au dessin, Quitely n'a pas la finesse et le rendu de Hitch, mais l'on s'en accomode car il faut reconnaitre que Hitch avait placé la barre très haut. Scott assure l'encrage, que je trouve parfois grossier. L'histoire est la continuité de Authority où nous avions quitté l'équipe sur la mort de Jenny Sparks alias « l'esprit du XXe siècle », ses pouvoirs étaient si immenses qu'ils ne peuvent disparaitre, ils sont certainement réincarnés dans un nouveau corps qui deviendra « l'esprit du XXIe siècle ». Le récit va se transformer en une immense guerre de super-héros. Le ton est sarcastique, Millar s'amuse à casser des icônes de notre monde réel et tient des propos politiques engagés. J'ai trouvé le final expédié mais il a le mérite de changer des classiques fins où le méchant se fait exploser la tronche. Je conseille la lecture des revues 8 à 11 plutôt que le comic books Semic car ils contiennent également une histoire complète en 5 épisodes : " Jenny Sparks ". Ce récit raconte les rencontres entre les différents membres de "The Authority" et des bribes de leurs vies d'avant. Si l'univers de "The Authority" vous plait, cette lecture est indispensable, cette histoire mériterait une édition en recueil complet. Je met un 4/5 qui ne concerne que le tome 1 de la série Semic Books, j'essaierai de trouver le tome 2 mais je n'irai pas au delà car l'intérêt est nul ensuite. (information concordante sur le net).
Décidément, je n’apprécie pas du tout les dialogues de Millar ! Nous sommes en face de super-héros dotés d’une « super conscience » puisque émancipés de toute tutelle gouvernementale et décidant eux-mêmes de leurs interventions. Et pourtant, la qualité sémantique de leur conversation ne dépasse pas celle d’une cour d’école primaire : outre le fait qu’il m’est désagréable de lire des vulgarités à chaque ligne (voir quelques exemples ci-dessous), la grossièreté du langage ne cadre pas du tout avec ce que ces supers-héros sont sensés être. « Ils me fatiguent ces têtes de cons. C’est qui que tu traites de têtes de cons ? Et tête de nœud ca te convient mieux ? » « Tu penses à quoi ? A la manière dont je vais briser un à un tous les os de ce pitre et lui coller la masse d’armes de son pote si profond qu’il lui faudra huit ans d’hosto dans un bon service de proctologie pour pouvoir remarcher. » « Et alors ? T’as toujours qu’une petite bite. » etc. De plus Millar, connu pour politiser le comics, ne cache pas son sentiment anti-français primaire, je l’avais déjà noté dans Ultimates, cela aussi bien sûr ne passe pas. « Super Vilain 1 : Ca fait zarb de buter des civils. Super Vilain 2 : Pour être civil, il faut être civilisé. Ces gens sont des français. J’ai beau détester les mexicains, les asiatiques et les noirs, aucune race ne me débecte autant que ces bouffeurs de cheval. Le Dr Kristein m’a promis que je pourrais faire une boîte à cigare avec le crâne de Chirac dès qu’on aura rasé l’Assemblée Nationale. » Bref je n’aime pas du tout Millar, j’avais déjà été fortement déçu par son T2 Ultimates, sentiment confirmé avec la lecture de ce T1 The Authority que j’ai terminé à grand peine. J’ai rapidement feuilleté le T2 The Authority, constaté que la vulgarité gratuite était toujours aussi présente et ai donc revendu toute la série. Le comble c’est que les deux premiers tomes de la série peuvent être assez chers (environ 20 euros) car épuisés et difficiles à trouver. Le dessinateur est cependant excellent. Je reconnais que Millar tente de renouveler le genre en insufflant peps et nouveaux concepts. Je mettrai donc 1 et pas 0. A ceux qui veulent découvrir le comics, cherchez plutôt du côté de Bendis [Daredevil - L'homme sans peur (cycle de Bendis et Maleev), Sam and Twitch], Brubaker, Gaiman [L'Orchidée Noire (Black Orchid), Death], Rucka [Whiteout], Moore, Miller.
The authority est un comics qui reste dans une mouvance visant à changer l'aspect des super-héros. En effet, ici les héros se foutent pas mal des avis politiques et des conséquences qu'auront leurs actes. Chaque personnage a un profil bien défini et on peut facilement s'attacher à certains d'entre eux (comme par exemple Midnighter qui est énorme). Les dessins restent très colorés et on retrouve avec plaisir des héros bourrés aux hormones qui fracassent avec un malin plaisir des dictateurs et autres aliens. Niveau scénario, ça reste bien bourrin et parfois peu travaillé. Mais finalement cela se lit avec une avidité certaine notamment grâce aux dessins très réussis. Bref, pas la série du siècle mais une bonne série quand même. La seule chose qui m'a gêné, c'est l'impression de prendre le train en route lorsque l'on commence la lecture car tous les héros se connaissent déjà au travers d'une autre série. Mais je conseille quand même pour les non philosophes!
Aïe. Décidément, ça se confirme, j'aime les BD bourrines à l'humour crétin. Après "terres d'ombres" et les premiers tomes des "chroniques de la lune noire", voici donc "the authority" ! Tout du moins les deux premiers tomes, les tomes 3 et 4 étant franchement mauvais et très dispensables. (les 4* ne concernent que les 2 premiers tomes, je précise) Ce qui est très sympa dans cette BD, c'est le côté gentiment irrespectueux du scénario. Les nouveaux super justiciers sont cosmopolites et non pas américains comme d'habitude, au dessus des gouvernements et non pas à leur service, sont écolo, écrasent des dictatures et n'hésitent pas à dire merde au président des États-Unis, ce qui il faut bien l'avouer est assez rafraîchissant. Le fait de faire des modèles de virilité à la Superman/Batman que sont Appolo et Midnighter un couple homo tout mignon qui pouponne est un joli pied de nez à l'Amérique puritaine, j'aime ^_^ et encore plein de petits détails comme ça sont vraiment sympathiques. Bon après, il ne faut pas voir dans "The authority" une oeuvre engagée, loin de là, juste un comic de super-héros un peu impertinent qui aime bien se moquer du genre. C'est bien fait et bien équilibré dans les tomes 1 et 2. Mais, dans les tomes 3 et 4 où ils se prennent plus au sérieux, le message tombe à plat Au niveau du scénario, les histoires sont agréables à suivre, bien racontées, mais sans ses personnages elles ne tiendraient pas debout. Ça c'est une vraie réussite, les personnages : ils ont beau être nombreux, chacun est bien développé et a une vraie personnalité. J'avoue avoir un faible pour Midnighter, surtout quand il explique d'un air grave que son costume de super héros est foutu parce que les taches de lait ça ne part pas sur le cuir... enfin bref ^_^ Ah, et puis j'allais oublier : c'est drôle !!! Pour ce qui est du dessin, bon c'est du dessin comics typique, avec des boules de muscles comme héros, colorisés de manière flashy par ordinateur. Je ne suis pas fan, mais je dois reconnaître que Frank Quitely n'a pas un style désagréable, et que sa mise en scène sobre est plaisante à suivre. Et puis ce côté archétypal du dessin met bien en relief le décalage avec les dialogues. Bref, c'est très sympa tout ça ! Quelques mots sur les tomes 3 et 4 (qui valent à peine 2 étoiles) : le nouveau scénariste qui s'y est attelé a voulu voir ce que ça donnait de mettre des super-méchants capitalistes à la tête de The authority. L'idée n'était pas forcément mauvaise mais ne tient pas la route plus de deux pages : les nouveaux héros ne sont pas intéressants, l'intrigue est alambiquée et pénible à suivre, et le tout glisse vers un discours franchement manichéen, ce qui n'était pas le cas des deux premiers tomes. Comme en plus il est frustrant de voir disparaître de façon totalement improbable les 6 gros bills auxquels on s'était attaché dans les deux premiers tomes, ça tombe complètement à plat.
Tome 1 : Une très bonne surprise : cela faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire un comics. The Authority, du moins les épisodes de Quitely et Millar parus chez Semics, les seuls que j'ai lus, sont d'une qualité excellente. Le dessin de Quitely est très bon. Dans la veine du dessin de comics moderne, un peu trop parfait et sans âme, il donne cependant un aspect visuel très appréciable à la série. Mais l'important n'est pas là : c'est le scénario qui est excellent. La base de l'histoire est on ne peut plus simple, voire conventionnelle : The Authority est une sorte de Justice League of America politiquement incorrecte. Elle se compose de : - Jack Hawksmoor, le Dieu des villes, qui contrôle les cités et ne peut vivre en dehors. - Swift, une jeune femme ailée pourvue de serres acérées. - Le Docteur, le shaman héroïnomane de la Terre, qui peut transformer toute matière en une autre (et tue parfois ses ennemis en transformant leurs os en slips Calvin Klein). - l'Ingénieur, une jeune femme au corps de métal liquide qui peut se transformer en toute sorte de machine ou arme. - Apollo et le Midnighter, respectivement version dépravée et homo sexuelle de Superman et Batman. Cette équipe de super héros là ne combat pas chaque mois un nouveau super méchant. Au lieu de ça, ils ont décidé de faire leur propre loi pour le Bien sur le Monde : ils s'en prennent aux dictateurs asiatiques, ils engueulent le Président des USA, ils interviennent dans les conflits armés, etc... Ils agissent plus ou moins pour le Bien, mais pourtant ce ne sont vraiment pas des gentils : ils prennent un vrai plaisir à massacrer leurs ennemis, ont une vie plutôt dépravée à base d'alcool, de sexe et de bagarres, quand ils ont vaincu un super-méchant, au lieu de l'éliminer, ils préfèrent l'embaucher pour qu'il bosse avec eux, etc... Le traitement de cette BD m'a vraiment agréablement surpris : il mélange de vrais bastons entre super-héros comme on en voit dans tant de comics, avec des dialogues truculents, un sens du politiquement incorrect et du second degré excellent et des comportements des "héros" qui oscillent entre celui de Superman et celui de la Pro de manière tout à fait réaliste et intelligente. En outre, l'humour des dialogues et de certaines situations m'a franchement fait rire. Du vrai bon second degré. Franchement, j'ai vraiment beaucoup apprécié le tome 1 de cette série. Tome 2 : Tome 3 et 4 : Maintenant, je dois avouer que les tomes suivants sont un cran voire deux en dessous à mes yeux. Le tome 2 part dans un délire de pouvoirs ultra-puissants qui n'apporte pas grand chose à mes yeux. Quant aux tomes 3 et 4, ils ont sans doute eu pour ambition de tenter de bousculer les lecteurs en faisant mourir tous les héros de The Authority et les faisant remplacer par une bande de peaux de vaches encore pire qu'eux (mais bien sûr, n'est pas mort ce qui à jamais dort, enfin je me comprends...). Le scénario tient sur 2 tomes et pourtant il n'apporte rien, les personnages ne sont pas attachants du tout, l'intrigue mauvaise. Bof. Les tomes suivants ne sont donc pas du tout à la hauteur du premier. Mais c'est une chance d'une certaine manière : le tome 1 formant une histoire complète; ceux qui veulent s'essayer à cette série peuvent donc se contenter de cet album là et au pire éviter les suivants. (Pour info, les tomes 1 et 2 sont chacun des histoires indépendantes, les tomes 3 et 4 forment une histoire en 2 tomes)
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