La Légende de Kynan
A l’aube du Moyen-Age, Kynan conduit les tribus bretonnes vers les terres d’Armor promises par la Déesse…
Institut Saint-Luc, Liège Mythes arthuriens Mythologie celtique
Kynan, Elen et Edaon sont frères et sœur, princes de Meiriadawc. Lorsque Mac Sen, le roi des rois, bat le rappel pour poursuivre les Romains sur le continent, ils hésitent, car la Grande Bretagne est envahie par les Pictes et les Saxons. Mais la déesse Morrigan apparaît à Kynan, lui promettant un destin royal s’il répond à l’appel. Les trois princes partent donc avec la bannière de Mac Sen en direction de Rome. La ville ayant été mise à sac par les Wisigoths, ils s’installent sans problème sur le Capitole. Mac Sen est prévenu, et se proclame nouvel Empereur des Romains, qui ne l’entendent pas de cette oreille, et… le massacrent. Kynan revenu parmi les siens accepte de devenir roi de Petit Bretagne, affirmant son allégeance à Arthur, nouveau roi de Grande Bretagne. Mais l’aventure lui manque…
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Genre
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Public
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| Date de parution | Février 1993 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Attiré par les sagas arthuriennes, j'ai dégoté cet album dans une bouquinerie où je n'aurais jamais cru le trouver, et j'en ressors mitigé. On sent qu'il y a une volonté de faire une Bd qui aurait de la gueule, mais j'ai l'impression que les auteurs ne s'en donnent pas les moyens. Pourtant, ils ont choisi un sujet porteur en faisant revivre l'épopée celtique et arthurienne sous un jour nouveau, avec les éléments essentiels de la tradition celtique. C'est l'histoire d'une confrontation entre dernier roi celte et premier roi chrétien, un récit où mystère, magie et fantastique merveilleux se mêlent à l'Histoire et à la légende, dans un décor bretonnant, mais tout ceci n'est pas savamment arrangé, il y a de l'idée mais c'est un peu bancal, je le déplore mais c'est ainsi ; ce qu'aurait pu faire un scénariste comme Dufaux qui dans Complainte des landes perdues avait recrée un univers médiéval fantastique dans ces îles anglaises à l'aube de la chrétienté, aurait été cent fois mieux, mais tout le monde n'est pas Dufaux (encore qu'il peut être capable d'autant de bon que de pas bon). Reste le dessin, mais là aussi, Reculé n'est pas Rosinsky ou Delaby, et comme dans la plupart de ses autres Bd, j'ai un peu de mal avec son dessin qui me parait toujours un peu fébrile, pas régulier, avec des déformations de visages ou des silhouettes ratées. Bref, l'ensemble est ambitieux et sympa, mais manque d'une réelle maturité, c'est pourquoi je ne note pas sévèrement...
Encore une histoire issue à la fois des contes arthuriens et de l’Historia Britonum. Ca aurait pu être palpitant, si les auteurs avaient doté leur personnage principal d’un charisme supérieur à celui d’une huître japonaise. Le dessin quant à lui est correct, sans plus, mais pâtit sans doute des approximations entre les crayonnés (Reculé) et l’encrage (Sala), sans parler de la colorisation, sorte d’expérience autour de la couleur vomi… Pourquoi une note légèrement positive alors ? Parce que le sujet est tout de même intéressant, ainsi que le dessin par moments (jolie couverture).
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