Histoire d'O
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Adaptation BD du Roman de Dominique Aury (alias Pauline Réage, alias Anne Desclos), manifeste du Sado-Masochisme.
Adaptations de romans en BD Auteurs italiens BDSM Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre
O aime tellement son amant René que, quand il l'envoie au château de Roissy, elle ne sait pas ce qui va arriver mais elle est prête à se livrer à ses désirs. Dès son arrivée au château, O est prise en charge par plusieurs femmes, qui la "prépare", la lave, la farde... Elle est ensuite présentée aux amis de son amant, qui s'occuperont de son corps, avant de la fouetter. Durant son séjour dans le chateau, O devra apprendre à respecter certaines règles : ne pas regarder un homme dans les yeux, avoir toujours les lèvres entreouvertes, ne jamais avoir les jambes croisées ou les genoux serrés... Chaque transgression lui vaudra une punition. Son éducation terminée, O quittera le chateau. Son amant la présente à Sir Stephen. Sir Stephen a une très gande influence sur René, au point que ce dernier souhaite qu'il puisse profiter d'O. Par amour, O acceptera d'être "livrée" à Sir Stephen. Progressivement, Sir Stephen prendra la place de son amant. Son amour grandissant, O acceptera pour parfaire son éducation, de se rendre dans une maison tenue par une femme. Là, dans cet univers exclusivement féminin, elle sera fouettée plus sévèrement qu'à Roissy. Mais ses expériences bisexuelles lui révèleront également une forme d'amour plus tendre. Lors d'une rencontre fortuite, O fera l'amour avec un ancien ami. Rentrée chez elle, elle prouvera à Sir Stephen son indéfectible amour pour lui, en acceptant d'être durement fouettée... «O est sous le regard de son amant comme on est sous le regard de Dieu, avec la même foi, la même certitude révocable.» Un manifeste de la relation Sado-Masochiste.
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Date de parution | Janvier 1975 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Pas pour moi, tout est à mes yeux rédhibitoire dans cet album (lu que le 1er tome). Découvert à l’époque, en même temps que le 1er tome du Déclic, la comparaison ne joue pas en sa faveur, niveau style Manara c’est chaud, Crepax c’est froid. Alors en plus le sujet ne m’intéresse absolument pas, une lecture dérangeante, je n’aime pas cet érotisme. Par contre les amateurs devraient s’y retrouver.
En 1975, sortait sur les écrans le film de Just Jaeckin d'après le livre de Pauline Réage qui fut à l'origine d'une vive indignation. La même année, Crepax entreprend l'adaptation du livre en BD en réussissant à donner plus d'impact à cette oeuvre jugée scandaleuse que le film lui-même. Il est vrai que le côté figé du dessin permettait au lecteur de s'attarder longuement sur les images, et que le graphisme raffiné de Crepax ajoutait un atout supplémentaire. Ces jeux pervers et ce sado-masochisme exacerbé étaient à l'époque, aussi bien à l'écran qu'en BD, d'une audace extrême, on était en pleine révolution sexuelle, et ça s'adressait à un public averti. Quand j'ai vu le film, c'est vrai que j'ai pénétré dans un monde étrange, mais ce fut instructif. Pour ma part, je n'aime absolument pas ces pratiques sexuelles et je ne comprends pas qu'on puisse souffrir ou faire souffrir quelqu'un en prenant du plaisir, pour moi, l'amour est une fusion où 2 amants ne cherchent qu'à se faire du bien et non du mal; mais je me garde bien de juger ces pratiques et les personnes qui s'y adonnent, après tout, ils sont libres, et ça ne me dérange pas. Tout ça pour dire que ce genre de Bd ne m'attire pas du tout malgré la réputation de son auteur qui reste fidèle à l'esthétisme auquel il a habitué ses lecteurs avec ses bandes précédentes. La sophistication du trait, le fétichisme, les jeux amoureux et bestiaux des personnages ainsi que les mises en page aux cadrages multiples et aux inévitables gros plans achèvent de donner un aspect encore plus sulfureux qu'à celui du film ou du roman, et me confortent dans la répugnance que j'éprouve pour le SM. Ceux qui veulent en essayer la lecture doivent se préparer à être un peu secoué.
Je continue mon exploitation des classiques de l'érotisme avec 'Histoire d'O'. Encore une fois, je ne connais cette histoire que de nom et donc je ne sais pas si la bande dessinée est une bonne adaptation. En tout cas, je pense qu'il n'y a aucune chance que j'aime le roman original alors que j'ai toujours envie de voir 'Emmanuelle' même si la bd m'a ennuyé. Je n'aime pas le sadomasochisme Je ne juge pas ceux qui le pratiquent, s'ils aiment ça tant mieux pour eux, mais je ne vois pas où est l'intérêt d'être soumis et frappé par la personne qu'on trouve sexuellement attirant et/ou qu'on aime. Ça ne me parle pas du tout et j'ai trouvé dur de regarder comment agissaient les gens soumis. Ça me fait un peu peur. Et puis je n'accroche vraiment pas au dessin de cet auteur. Il n'y a aucune chance pour que je trouve les histoires qu'il dessine excitantes même s'il mettait en scène mes fantasmes.
Franchement, je trouve les avis ci-dessous carrément sévère. Perso, je suis limite du coup de coeur. L'histoire, légèrement perverse mais sans excès, brode sur le thème de la soumission. L'intrigue progresse petit à petit et certains fantasmes sont particulièrement bien amenés et le dessin de Crepax est concis et efficace.
Au contraire de Ro, je suis assez friand de SM dans les BDs (et ma vie perso ne vous concerne pas ! lol) mais là j'ai trouvé ça tout à fait ridicule. Les différentes scènes manquent tant d'originalité et de "piquant" que je me suis assez vite ennuyé. Seul le dessin de Crépax sauve un peu l'ensemble, même si l'esthétique général reste très vieillot (les sexes féminins cachés par une "coupe" à la Jackson five, ça me bloque carrément, beurk) J'ai vraiment eu du mal à finir la lecture, et j'ai juste feuilleté les 10 dernières pages tellement j'ai eu l'impression de perdre mon temps.
Histoire d'O est une histoire franchement surprenante pour qui n'est pas adepte du Sado-Masochisme et qui n'y connaît rien : c'est en gros l'histoire d'une femme qui choisit de son plein gré de devenir une esclave sexuelle totalement soumise à de nombreux maîtres et maîtresses, acceptant les ordres, les dégradations sexuelles, les tortures et les coups de fouet sans jamais sourciller et même en appréciant cela. Côté dessin, Crepax a un style bien à lui. Les planches de cette BD ont une mise en page et un dessin très teintés années 70, presque psychédéliques parfois. Crepax dessine plutôt bien les corps de femmes, mais c'est à peu près tout ce qu'il dessine bien à mes yeux. Les visages sont déformés, les décors vides, les hommes difformes. Je n'aime guère l'aspect visuel de la BD, donc. Quant au scénario, déjà il faut voir que l'histoire est très longue (presque 200 pages). Et tout au long de ces pages, ce sont sans arrêt des soumissions, des tortures, des rabaissements de la femme au rang d'objet dont on use et abuse. Franchement, cela aurait plutôt tendance à révolter ma part féministe (je suis un mec féministe), mais c'est la réaction typique à cette oeuvre. Alors on peut essayer d'aller au delà, essayer de comprendre que O agit ainsi pour prouver l'amour profond qu'elle voue d'abord à son amant, ensuite à ses maîtres et maîtresses successifs, essayer d'imaginer que c'est un peu comme un amour religieux où les fervents croyants sont prêts à s'abaisser plus bas que terre pour prouver leur amour devant Dieu et les hommes. Mais non ! Vraiment pas ! Je n'arrive absolument pas à comprendre la pratique sado-masochiste et le plaisir qu'on peut trouver aussi bien à dominer qu'à être totalement soumis. Résultat, le début de cette BD (comme pour le livre) est teinté d'un peu de curiosité pour comprendre pourquoi O s'abandonne ainsi, comment des gens peuvent-ils ainsi abuser de femmes soumises, etc... Mais très vite, je me suis vraiment lassé et tout au long de cette très longue histoire, j'ai peiné de plus en plus tandis que je perdais très vite mon envie de lire la suite. Et puis côté érotisme, ben, il faut apprécier le SM pour apprécier cette histoire, donc moi ça ne colle pas. Intéressant car c'est quand même une oeuvre à part et un manifeste sincère du Sado-Masochisme, mais hormis cela je n'aime ni le dessin ni le contenu de l'histoire.
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