Rough
Le lycée Eisen réunit la fine fleur des sportifs de haut niveau. Parmi eux, Ami Ninomiya, championne de plongeon, a le coeur qui balance entre Hiroki Nakanishi, recordman de nage libre, et Keisuke Yamato, champion de natation. Malheureusement, les familles Yamato et Ninomiya se détestent cordialement, suite à un différent majeur. Ami est pourtant bien décidée à continuer à fréquenter Keisuke, malgré le danger
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Le lycée Eisen réunit la fine fleur des sportifs de haut niveau. Parmi eux, Ami Ninomiya, championne de plongeon, a le coeur qui balance entre Hiroki Nakanishi, recordman de nage libre, et Keisuke Yamato, champion de natation. Malheureusement, les familles Yamato et Ninomiya se détestent cordialement, suite à un différent majeur. Ami est pourtant bien décidée à continuer à fréquenter Keisuke, malgré le danger Rough, c'est un peu Roméo et Juliette au club de natation. À travers l'idylle impossible entre Keisuke Yamato et Ami Ninomiya, Adachi accouche d'un de ses merveilleux drames sentimentaux dont il a le secret, tout en retenue et en pudeur. Cette série est peut-être la plus appréciée des fans du mangaka, car Adachi est parvenu à y déployer tout son art et son talent, faisant de cette uvre une réussite intégrale. Graphiquement, narrativement, émotionnellement, Rough atteint des sommets. Avec "Touch", prévu dans le courant de l'année 2005, cette série était la plus attendue des fans de Mitsuru Adachi. Les éditions Glénat la proposeront dès le mois de novembre dans une édition poche en douze volumes, à paraître en bimestriel. (source : Glénat)
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Date de parution | Janvier 2005 |
Statut histoire | Série terminée 12 tomes parus |
08/01/2005
| ThePatrick
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Les avis
J’ai lu Rough. Personnellement, je ne vais pas crier au chef d’œuvre. Il est vrai que l’auteur est un mangaka bien célèbre et adulé dans son pays pour ses comédies romantiques ancrées dans un environnement sportif. Le style m’a paru épuré et assez sobre. Les relations que nouent les personnages sont également marquées par une certaine forme de sobriété. Rough est sorti en France dans les années 2005-2006 alors qu’au Japon, il était déjà paru entre 1987 et 1989. Une lecture en 2015 : cela m’a paru d’un vieillot du genre qui ne passe pas l’épreuve du temps. Mais bon, si la mode est de se replacer dans le contexte de l’époque, oui 3 étoiles au lieu de 2. Je suis gentil, hein ? A noter que c'est l'un des rares titres de l'auteur à ne pas avoir connu d'adaptation en dessin animé. Le thème sera celui d’un Roméo et Juliette à la sauce nippone, ce qui peut créer une indigestion. Je préviens juste. Manifestement, on ne trouve pas la grâce et l’élégance. Ce shonen ayant pour thème la natation se laisse tout de même bien lire. C’est agrémenté d’un humour un peu particulier. On s’y fait. On appréciera surtout l’évolution des deux personnages centraux que tout semblait opposer au départ. Une série qui se bonifie au fil des tomes. Ce n’est pas d’emblée la joie. A déconseiller à ceux qui veulent commencer par ce titre pour découvrir les mangas. J’ai bien peur que cela les décourage pour la suite.
Quelle chouette série ! Faut dire que j'apprécie globalement l'oeuvre d'Adachi, même si on retrouve toujours un peu la même chose. Les héros tout d'abord, les filles et les garçons se ressemblent étrangement, les situations tournent souvent autour des mêmes thèmes et bien sûr, on retrouve un dessin minimaliste mais clairement identifiable. Mais Adachi à un style à lui, c'est un pur génie en ce qui concerne la façon de raconter ses histoires et d'installer une ambiance. Il distille humour et bonne humeur. A tel point qu'il est difficile de se détacher d'une série lorsqu'on l'a commencée ! Rough se centre sur deux héros ennemis, une fille et un garçon, autour desquels tournent des personnages secondaires eux aussi hauts en couleurs. On pourrait penser que le thème du sport est omniprésent dans l'oeuvre de cet auteur, mais il ne sert qu'à prétexte pour parler des sentiments et des relations entre les personnes. Dans Rough, la natation n'est qu'en toile de fond, ce qui se joue réellement c'est la relation ambiguë que nouent Keisuke et Ami, que pourraient nouer n'importe quelles personnes en fin de compte... Et puis dans son dessin, Adachi ne s'embarrasse pas de détails, là encore ce sont les attitudes et les traits du visage qui font la différence. Tout s'exprime par ces deux canaux, qui dévoilent l'éventail des émotions et des sentiments des protagonistes. Il est pour moi très fort, puisqu'avec trois fois rien, ces histoires me plaisent et me sont agréables.
Deux adolescents, un garçon et une fille, sont les descendants de familles rivales en pâtisserie et vont bien sûr finir par tomber amoureux l'un de l'autre. Même si j'ai deviné facilement le genre de romance, j'ai bien aimé le manga. Peut-être parce qu'Adachi, même s'il remplit ses mangas de clichés, arrive à nous captiver avec des histoires simples et des personnages attachants. Le dessin est très bien. Adachi réussit à montrer ce que ressentent les personnages juste en dessinant leurs visages. Dès le début, on rentre facilement dans le scénario et on veut connaître la suite. Le sport utilisé pour ce manga, la natation, est un peu mis à l'écart dans quelques tomes, je trouve (comme le tome 2). Mise à Jour du 2 novembre 2008 J'ai relu toute la série et je l'adore de plus en plus. Ma note passe donc à 5/5. Dommage que la fin soit un peu nul.
J’accroche bien à cette série, comme à toutes celles d’Adachi d’ailleurs. Elle possède la « Adachi touch », cette manière de suggérer les choses plutôt que de les asséner, ce découpage posé et subtil, et puis cette tendresse infinie et jamais mièvre pour ses personnages. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Rough n’est pas seulement un manga de sport, la natation est présente, c’est sûr, mais Adachi ne nous remplit pas un tome entier avec une compétition, comme cela arrive dans tant d’autres mangas. Le centre d’intérêt reste les personnages et leurs sentiments. Tout cela n’est bien sûr pas très original, c’est plein d’archétypes qu’on retrouve dans plein d’autres mangas, mais on a la sensation en lisant celui-ci d’être face à un modèle et non une copie. C’est peut-être ça aussi la « Adachi touch ». Un dernier argument non négligeable pour vous inciter à vous jeter à l’eau : de tome en tome, je trouve que la série est de plus en plus réussie. Exactement comme Ro ici plus bas. J’en suis au sixième, à la moitié de la série donc, et je la trouve de plus en plus attachante. Si le phénomène perdure, il faudra me résoudre à donner cinq étoiles à ce délicieux manga pour adolescents.
C'est avec plaisir que je me suis plongé dans un manga d'Adachi que je n'avais pas encore lu. J'y ai retrouvé son dessin que j'aime bien (quoiqu'il me plaise moins ici que dans Niji-iro Tohgarashi par exemple), son style bien particulier de narration et son humour. Pourtant, comme ThePatrick, je n'ai pas été totalement convaincu par ce premier tome. J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire et n'ai commencé à comprendre vraiment le contexte que vers la moitié de l'album quand on obtient les informations sur les familles Yamato et Amin. La narration un peu décousue ne m'a pas aidé à vraiment m'attacher aux personnages. Et même si j'ai rigolé à certains moments, l'humour n'est pas vraiment bien passé non plus. Néanmoins, l'histoire et le décor sportif sont assez originaux et je pense qu'au fil des tomes, je pourrais revoir mon appréciation de cette série à la hausse. Addendum ajouté quelques mois plus tard : Eh bien, c'est ce que je pensais : je continue la série et je l'apprécie de plus en plus. Elle est fraîche, agréable à lire, les personnages sont bons, on s'y attache, et surtout l'humour est vraiment présent et fin, j'aime beaucoup et je rigole très souvent en cours de lecture. Très agréable, fin et drôle.
"Rough" est un des mangas d'Adachi que je préfère. Celui où les relations entre les personnages, notamment l'amitié (et bien sûr l'amuuur) sont les plus développées, de façon réaliste et sensible. Et c'est tout sauf un shonen classique. Tous les persos sont déjà des champions ? Pas tout à fait, ils ont encore du chemin à parcourir, mais de toute façon ce n'est pas le sujet central de "Rough". Le sport, dans "Rough", c'est comme dans les autres mangas d'Adachi un simple élément de l'histoire, et pas du tout un but en soi. D'ailleurs on verra par la suite qu'il ne sera là que pour souligner les rivalités et les amitiés entre les personnages, et pas du tout pour montrer les échelons qui amèneront les héros au sommet. Et puis ça participe au réalisme du récit : il n'y a que dans les mangas qu'on devient champion en deux-trois ans. La fille ? C'est vrai qu'Ami Ninomiya n'est pas forcément l'héroïne d'Adachi qui a le plus de caractère, mais elle est très très loin de jouer un rôle de cruche ou de potiche. Dans le premier tome, on la voit peu, ça changera. L'humour ? Bon, là j'avoue que la traduction française n'y fait pas forcément honneur... Les mangas d'Adachi sont plein de jeux de mots qu'il aurait fallu adapter plutôt que de les traduire littéralement. Et les dialogues n'ont pas le naturel qu'ils ont en VO, ce qui est encore alourdi par les notes de bas de page qui ôtent toute fluidité à la lecture. Espérons que cela s'arrangera par la suite...
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