Magika
New York, début du millénaire. La chasse est ouverte. Alors que des sectes millénaristes mettent le feu à la ville, les forces de police traquent un gibier spécial: une machine à tuer venue du passé.
Erzsebet Bathory Les petits éditeurs indépendants New York
Fliquette de charme au NYPD, Justine Galager se lance dans une chasse à l'homme frénétique. Et comme si les cadavres n'étaient déjà pas assez nombreux, les obstacles s'accumulent: New Jesus, gourou dément et sanguinaire, Thérésa Zarrowsky, matrone de la mafia russe, sans oublier les Sept Soeurs, gardiennes éternelles de la Magika, l'essence magique de la vie. Et si l'enjeu était autrement plus important que prévu ? Car le jour où la Magika tomberait entre les mains des puissances maléfiques, la cohésion du monde serait irrémédiablement menacée !
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Juin 2001 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Je vais aller à l’encontre de la majorité des avis précédent, tant cette lecture ne m’a pas intéressé. On peut presque dire qu’à certains moments elle m’a rebuté, au point que c’est très péniblement que je suis allé au bout des quatre albums, pensant plusieurs fois à arrêter les frais. Le scénario sombre très rapidement dans le fourre-tout, le n’importe quoi, qui ne peut alors être sauvé que par quelques trucs extérieurs, de l’humour, un dessin extraordinaire, ou je ne sais trop quoi (à tout prendre, sur une envolée de n’importe quoi, The Filth, que j’ai lu très récemment, ne m’avait pas laissé la même impression, même si je ne l’avais pas non plus apprécié). Ici, c’est un mixe de polar, de fantastique, de SF, avec de bonnes doses d’une mystique exagérée (mais tout ici semble exagéré !). Une sorte de lutte entre le bien (incarné par la Magika) et le mal, avec une foule de personnages tous aussi barrés les uns que les autres (Hitler, mais surtout Vlad Tepes et Erzebeth Bathory épaulant un « New Jésus » délirant, avec un flic facho et taré et une mafieuse russe et ses deux dégénérés de fils jumeaux). Le dessin n’est pas forcément mauvais, mais il n’est pas mon truc. Les corps bodybuildés, les mâchoires carrées des mecs, les poitrines opulentes (très opulentes) et peu vêtues des nanas, la plupart des personnages étant vêtus de tenues de cuir, de cuissardes – un look proche de celui de personnages de 666 (série sur laquelle officiait le même dessinateur – d’ailleurs le découpage de pas mal de planches ressemble aussi au style Froideval) : tout ceci ne m’a pas convaincu. Les dialogues ont souvent fini par m’achever, ne sachant pas si les auteurs jouaient le premier ou le énième degré. Je n’ai pas mis la note minimale, parce qu’il y a du travail et que peut-être que les auteurs n’ont fait ça que comme un défouloir au quinzième degré. Mais je n’ai pas du tout aimé cette lecture ! Note réelle 1,5/5.
Je pense que comme pour le visionnage de certains films il est possible en lisant une BD de poser un peu son cerveau pour lire comme c'est le cas ici un récit un peu foutraque, mais qui est au final bourré de bonnes intentions, divertir en utilisant des codes un peu simplistes certes mais bougrement efficaces. Certains y auront vu une bande bourrine, décérébrée, remplie de femmes avec de grosses poitrines, des personnages qui passent leur temps à en dézinguer d'autres, j'en passe et des meilleures. Voilà quatre tomes qu'il faut lire au deuxième degré sinon c'est sûr que c'est mort. Notons aussi une certaine dose d'humour avec le policier Miles et surtout les inénarrables frères David et Jonathan. Bon ce n'est pas de la franche rigolade, mais ne boudons pas notre plaisir. Le dessin lui est plaisant avec une bonne colorisation et si l'ensemble est un peu foutraque le scénario est plutôt limpide malgré la profusion de protagonistes. Bon je le redis encore une fois nous ne sommes pas dans la catégorie roman graphique, le côté un peu bourrin et fun est totalement assumé, finalement si vous tombez sur la chose en occase à petit prix comme ce fut mon cas il ne faut pas hésiter.
Magika est une série typique du début des années 2000. C'est toujours avec nostalgie qu'on se replonge dans ces années où la bd prenait un nouvel essor en ayant plus de maturité. Il est vrai que Magika n'hésite pas à dévêtir ses femmes ce qui peut apparaître comme assez vulgaire. L'univers décrit est assez déjanté. J'ai bien aimé également les pointes d'humour qui sont parsemées au fil du récit. Le premier tome laissait entrevoir une histoire assez intéressante dans un univers de sang et de magie mais la suite se révélera assez commune. On aurait aimé plus d'originalité et de créativité. Le dessin est par contre à la hauteur avec une mention spéciale pour la colorisation. Une série qui va dans l'excès et qui est un peu racoleuse, je l'admets. Cela peut faire du bien pour une lecture défouloir sans prise de tête.
Cette histoire apocalyptique est un incroyable fourre-tout hétéroclite où Angleraud déploie son sens du délire le plus étourdissant dans le style de Tacito, avec un graphisme outrageusement agressif, mais en même temps étonnamment jouissif, même si c'est très bourrin ; de toute façon, c'est voulu. Il y a donc un peu de tout : des balourds hyper musclés, des gonzesses ultra sexuées mais pas connes, des allumés de toute sorte, des gros flingues, des pétarades, des fritages de gueules, des relents de nazisme, de l'érotisme sauvage (mais pas gratuit, juste ce qu'il faut dans un récit de ce type), c'est barbare et sanglant, et en plus, c'est drôle, avec un scénario bien structuré. Je ne me serais pas cru capable d'apprécier ce genre de Bd qui en général ne m'attire guère pour ses excès, mais j'avoue que c'est un peu dans le style de 666, très déjanté, donc ça me fait bien marrer. Pour la même raison, je ne l'achète pas, mais je passe un bon moment en bibliothèque.
Une histoire originale et riche en évènements, avec de l’action, de l’humour et un très beau dessin d’Angleraud joliment colorisé par Guenet, que demander de plus ? Le récit est assez bourrin, avec des gros flingues, des gros sabres et surtout des gros bras, ça cogne et c’est un régal, parce que derrière il y a un vrai scénario qui tient la route, mettant en scène profusion de personnages intéressants, du figurant aux rôles principaux tous m’ont captivée et tous sont bien travaillés psychologiquement. Certains apportent une dose d’humour monstrueuse, notamment David et Jonathan, quant aux autres ils ont toujours une réplique drôle aux moments les plus inattendus, en général lors des scènes dramatiques et c’est un vrai bonheur. Le scénario, une lutte entre le bien et le mal est traité de manière originale et intègre quelques personnages issus de l'Histoire, sans jamais ridiculiser celle-ci, excellente initiative à l'heure où notre passé subit les délires presque désobligeants de certains écrivains. Les évènements gardent une logique parfaite, le tout dans une fluidité de lecture sans faille. Bien que les filles soient légèrement vêtues ou dans des tenues très moulantes, je n’ai pas trouvé ça racoleur, à la limite tout juste aguicheur, car elles sont plutôt du genre : « si tu me touches je te brise les noisettes » et sur des regards trop insistants les mecs ont tendance à se prendre des beignes. Il y a bien deux ou trois scènes de cul mais très softs et surtout très courtes, elles pourraient presque passer inaperçues. De plus les femmes utilisent sciemment leurs charmes, on n’est pas en présence de filles à l’intelligence défaillante, semblent ne pas se rendre compte que tous les mecs bandent sur leur passage, ce qui est totalement ridicule. Nos nanas ont une jolie cervelle, un joli balcon, du caractère et savent s'en servir. Je n’aurai qu’un petit reproche à faire, la qualité de la colorisation baisse très légèrement dans les deux derniers tomes, je suis un peu maniaque de ce côté-là et ça m’a un peu gênée. Je n'ai eu de cesse de comparer les tomes entre eux, pour conclure que je dramatisais quand même un peu, mais pour mes yeux gourmands de perfection, j'aurais aimé que cela reste du niveau des deux premiers tomes.
Une série vraiment excellente, vivement la sortie du dernier tome!!! L'histoire apocalyptique est vraiment délirante, les personnages sont tous plus géniaux les uns que les autres. David et Jonathan m'ont vraiment bien fait marrer (je pense qu'ils ne pourront plus venir pour les vacances après ce qui leur est arrivé!!!:D). Neo Jésus est vraiment excellent ainsi que Vlad Tepes et Justine... hmmmm....Grrrrr.... Justine!!!:D. Les dessins sont vraiment très propres la colorisation nickel et le Trio Tacito Angleraud Guenet hyper sympas. Vraiment rien à redire sinon qu'on en reveut!
Cette BD est vraiment sympa ... Dessin super, scénar de base simple mais amélioré par pleins de compléments dans la narration: historique des personnages, tensions entre les protagonistes... le tout conduit par un enchaînement de planches très bien fait ! Bref, j'en suis au 3ème tome et à chaque fois je suis surpris par la capacité de ces auteurs à me motiver !!! En effet, je croyais l'histoire finie au tome 2 mais là cela repart de plus belle avec une dimension beaucoup plus mystique...
Comment casser brutalement cette série sans que ceux qui l'ont appréciée ne se sente agressés ? Ca va pas être facile... Commençons par le point positif : le dessin. Il n'est pas mauvais. Voilà... Mais maintenant que le dessinateur se soit impliqué dans l'illustration d'un tel scénario, je ne comprends pas. On retrouve la clique complète des clichés destinés à attirer un public mâle en mal de défoulement, de femmes à poil et de violence gratuite. C'est de la BD de bourrin, point. Les filles y sont toutes sur le même moule : 1m80, taille de guêpe, gueule fine, seins en obus, et soit habillées façon sado-maso, soit pas habillées. On retrouve quoi ? Des filles avec des flingues, des mecs avec des flingues, des sorcières, des personnages qui ressemblent à des vampires ou à des démones mais qui n'en sont pas vraiment (ce serait trop facile, sinon, n'est-ce pas ?), un gars doté de pouvoirs surnaturels qui harangue les foules et se fait passer pour le nouveau Jésus de l'Apocalypse, une héroïne canon avec un gros flingue et un cerveau de la taille de ses douilles qui comme par hasard se fait implanter des pouvoirs magiques parce que bon, c'est l'héroïne... Et voilà, on mélange le tout dans un scénario avec du fantastique, de la baston, un peu de mysticisme, de la baston, du cul, de la baston, et... et vous obtenez une Bd bourrin pour mâles en mal de défoulement, pleine de femmes à poil et de violence gratuite. Ce genre de truc passe encore quand il y a de l'humour, mais là, il n'y en a même pas. J'ai lu péniblement les 2 tomes parus, juste pour voir jusqu'où ça allait aller, et... bon... ça suffira, merci.
Il est évident que les amateurs d’histoires fines et subtiles devront s’abstenir de lire "Magika". Par contre, ceux qui veulent lire un bd pas prise de tête, fun, et vraiment bourrine, là, vous pouvez y aller les yeux fermés ! Tacito se charge de nous livrer un scénario pas très fin et vraiment axé sur l’action. Mais au moins, il n’y a pas tromperie sur la marchandise, on sait à quoi s’attendre ! Ce 1er tome n’est pas mauvais du tout, il met bien en place l’histoire et les personnages principaux : l’héroïne flic-sexy-rebelle-violente et le méchant super balaise qui veut diriger le monde. Bon dit comme ça, ça fait un peu cliché, c’est vrai… Sinon concernant les dessins, je les trouve pas mauvais ma fois. Même assez bons sur certaines planches (bien aidés par les couleurs il faut l’avouer). Donc pour résumer, une bd pas prise de tête, violente (mais que c’est bon :)) et à lire en mettant son cerveau de coté. :)
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site