H.M.S.
La marine anglaise au XVIIIème siècle
1789 - 1799 : La Révolution Française Vieux gréements
Septembre 1795 : en guerre contre le monde entier, l'Angleterre vient de perdre ses territoires américains. Pour entretenir sa gigantesque flotte et compléter ses équipages, la Navy envoie des commandos de presse rafler tous les hommes valides du littoral. C'est ainsi que John Fenton embarque malgré lui à bord de la Danae, où les matelots meurent dans des accidents plus que supects.
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Date de parution | 10 Janvier 2005 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
A l'époque où est sortie cette série, elle a contribué à relancer les aventures maritimes en BD, surtout celles concernant la marine britannique au XVIIIème siècle, rappelant d'anciennes bandes comme Howard Flynn ou Bruce J. Hawker. Les conditions de vie à bord de ces navires et la réalité historique sont bien recréées dans une ambiance à la Master and Commander, avec une touche de mystère en plus. A la rigueur, le premier diptyque ne serait pas trop mal, mais le scénario et les suivants ne sont pas très passionnants, l'intérêt se reportant sur le dessin de Roussel que je ne connaissais pas ; ses décors et ses paysages sont superbes, les vaisseaux sont parfaitement recrées et n'ont pas grand chose à envier à ceux de Bourgeon dans Les Passagers du vent ou ceux de Pellerin dans L'Epervier, les scènes de batailles sont bien agencées, mais les visages des personnages me dérangent un peu, avec de grosses têtes aux traits épais. Toujours est-il que j'ai lu cette Bd sans passion, la série perd de son intérêt passé le premier diptyque, la narration est souvent confuse, ça génère une lecture laborieuse et pas du tout captivante, on sent qu'il manque quelque chose, il manque juste la puissance des grandes histoires, et du coup je préfère nettement une vieille Bd comme Howard Flynn que Vance et Yves Duval savaient rendre passionnante.
Tiens une série que j'ai oublié d'aviser. C'est par l'intégrale petit format que j'ai pris pied dans cette BD. Etant très friand d'aventures maritimes, je me suis avidement emparé de la chose. La première chose qui me frappe, c'est le dessin, de très bonne qualité concernant les bateaux, les scènes collectives mais qui, sur la physionomie de nos personnages, et notamment leur visage parfois simiesque, n'est pas maîtrisé. Avec un écueil supplémentaire sur la première histoire, à savoir certains acteurs se ressemblant vraiment beaucoup que l'on est obligé de se raccrocher aux vêtements (et le dessinateur aussi d'ailleurs), qui à sa marinière se reconnait de son collègue en vareuse. Sur le plan de l'histoire et du background, c'est très bien documenté, très plausible. C'est une des premières séries de BD qui reprend correctement les us et éléments de vie à bord avec une véracité documentaire. Les intrigues, un peu capilotractées, sont pour autant plausibles sur leur fonctionnement et prennent leurs racines dans un terreau réel. C'est bien. Par contre la narration et l'absence de personnage fort nuit gravement à l'ensemble. Les aller-retour entre les navires, les sous intrigues etc rendent confus l'histoire principale et parfois nuisent presque à sa crédibilité alors même que les auteurs ont fouillé celle-ci. C'est fort dommage. Reste qu'un achat en petite intégrale, au coût modeste, reste à conseiller pour les amoureux d'aventures au long cours, ça se lit bien malgré tout.
Une déception, une de plus dans cet univers où, il faut bien l’avouer, la barre a été placée bien haut par quelques artistes de grand talent. Tout d’abord, les personnages manquent cruellement de charisme. De plus, dans le premier cycle il n’est pas toujours évident de les distinguer les uns des autres. Ce problème est partiellement gommé dès le deuxième cycle hormis pour les personnages plus anciens qui, forcément, n’ont pas vu leur physionomie se modifier en cours de route. Ensuite, le récit est par moment très confus. Dès le premier cycle, alors que deux navires sont en difficulté dans une tempête, il m’est difficile de savoir sur quel navire je me trouve. A d’autres moments, je ne sais s’il s’agit de flash-back ou non. Pas évident à suivre, pas agréable à lire, trop confus, parfois trop capillotracté, trop alambiqué, ces scénarios embrouillent plus par leurs lacunes que par l’originalité de leurs intrigues. Reste le dessin, que j’aimais beaucoup au début. Malheureusement, la colorisation vive et le côté dessin d’animation finissent par me lasser. Ce trait est néanmoins lisible et précis mais trop propre sur lui pour vraiment me séduire. Bon, ben ce n’est pas encore ce H.M.S. qui détrônera « L'Epervier » et « Black Crow » des premières places de mon cœur.
J'aime de manière générale les aventures maritimes depuis qu'un certain Bourgeon nous a fait rêver avec Les Passagers du vent tout en s'inscrivant dans une certaine réalité historique avec la rigueur qui va avec. Force est de reconnaître que HMS en est loin même si on compare cette série avec l'ambiance du film Masters and Commanders. Sic ! Le scénario est quelconque mais les bateaux sont superbes. L'exploitation du récit laisse à désirer mais le graphisme fait merveille. Bref, vous aurez compris l'antagonisme de cette série. Si on ajoute avec cela une narration difficile, on n'est pas loin de la mauvaise appréciation ... Cependant, malgré tout ces défauts, cela se laisse lire avec un cadre bien représenté. Il manque simplement la force de ce qui fait les grands récits.
Très bonne bd pour ceux qui aiment l'époque des corsaires et des intrigues bien menées. On se croirait vraiment dans un gréement. Beau dessin, même si certains personnages sont un peu grossiers. Les bateaux sont superbes. Bonne lecture.
Fan de séries maritimes (en roman et BD) je n'ai pas du tout accroché à cette série au point que je me suis limité à la lecture du premier tome et au survol des 2 suivants. Si les bateaux sont correctement présentés j'ai trouvé le scénario franchement nul. Les couleurs et le graphisme sont bien mais cela ne suffit pas. Pour moi les 2 meilleures séries (mêmes si elles ne sont pas exclusivement maritimes) restent Les Passagers du vent et L'Epervier.
Après avoir refermé l'intégrale de H.M.S, plusieurs sentiments contradictoires s'emparent de moi. D'un certain côté l'histoire n'est pas trop mal, mais d'un autre elle est bien trop mal exploitée. On sent que les auteurs ont voulu introduire des aspects historiques dans leur récit, mais le problème vient du fait que certaines scènes font totalement rajout. Par exemple, dans le second diptyque, l'histoire des frère et sœur alourdit considérablement l'histoire. Certes c'est l'occasion de caser quelques éléments historiques, mais l'intégration se réalise au détriment de la fluidité du récit. Du coup, on se retrouve balloté entre plusieurs navires, sans toujours parvenir à identifier les différents acteurs. De même, cet éparpillement empêche un développement plus poussé des protagonistes, et l'on se retrouve ainsi en présence de beaucoup de noms sans réelle personnalité. Même le héros ne bénéficie pas de psychologie évoluée, c'est dire. Quant à l'histoire, on ne peut pas dire qu'elle soit très folichonne. Dans un premier temps, l'arrivée sur le navire se fait dans la douleur. On est noyé dans des termes nautiques incompréhensibles pour le lecteur lambda, l'histoire tarde à se mettre en place, et l'on ne comprend pas bien le rôle de ces scènes totalement coupées de l'histoire principale. Comme je l'évoquais plus haut, ces scènes sont destinées à fournir un background historique, rien de plus. Puis dans le deuxième tome, l'histoire parvient véritablement à accrocher le lecteur, à soulever un brin de mystère. Enfin, lors du dénouement, on ne peut que déplorer le manque d'imagination des auteurs. Déjà perceptible tout le long de l'histoire, recourant à de grossiers artifices, la fin parachève ce manque total d'imagination pour nous servir une conclusion insipide. Mais l'histoire n'est pas seule en cause. Il faut également mettre au crédit d'une lecture parfois laborieuse une narration calamiteuse. Les dialogues manquent aussi cruellement de verve, et pire, sonnent très souvent artificiels. Ainsi un marin benêt aura la même expression qu'un commodore ou qu'un lieutenant, ou passera d'une léthargie intellectuelle à une interrogation inarrêtable. Néanmoins, si ma critique jusque là acerbe peut vous paraître étrange en regard de ma note, c'est uniquement dû au fait que je n'ai listé pour le moment que les différents défauts. Il me faut maintenant rétablir l'équilibre en listant les qualités de cette série, ce qui sera malheureusement plus court que la première partie. Ce qui m'a le plus surpris, et notamment dans le premier diptyque, c'est le microcosme que forme un navire. J'ai en effet été étonné de voir que sur un bâtiment de guerre, "territoire" exigu, on pouvait être si éloigné les uns des autres. J'ai parfois eu l'impression d'évoluer dans un monde différent selon l'endroit représenté. Autre qualité, l'aspect historique. Même si cette facette de l'histoire est mal gérée, il est intéressant de connaître les mœurs de l'époque, la vie marine, la situation politique, etc. Et bien que tout cela ne soit pas très bien raconté, j'ai quand même passé un bon moment à lire cette BD. Je pense que l'air du large a su me séduire, et que les effluves marins ont su malgré tout me conquérir en partie, à défaut d'avoir su me captiver sinon me retenir avec les intrigues. Pour terminer, j'évoquerai le dessin. Mi-figue mi-raisin me semble l'expression la plus appropriée. On a à tribord des navires à la finition très élaborée, des cases qui ne manquent pas trop de détail et des couleurs majoritairement chaudes; et on trouve à bâbord des faciès et des positions trop figées, des visages et des textures à la teinte parfois artificielle qui mettent malheureusement en valeur le traitement informatique. Au final, on se retrouve avec une impression d'inachevé, de "peut mieux faire". La narration aurait gagné en fluidité si les auteurs avaient mieux intégré le contexte historique et plus travaillé les réactions et les dialogues des personnages. On retiendra aussi un manque d'imagination au niveau de l'histoire, qui se révèle décevante. Un aspect plus huis-clos n'aurait pas été pour m'incommoder, surtout que le cadre se prêtait bien à l'exercice. Malgré cela, l'ambiance qui se dégage des grands larges a su me toucher quelque peu. Je n'en retiens donc pas que du négatif. Si vous comptez acquérir la série, privilégiez la petite intégrale qui réunit les 4 premiers tomes actuellement disponibles. Autrement j'en déconseille l'achat.
Voilà, encore une série que je n’aurais pas achetée si ce n’est en petite intégrale et de surcroît en occasion, à moitié prix.... Comme quoi, hein ... Je suis très satisfait du format, du prix et de la qualité de ces intégrales, aussi bien les Casterman comme celle-ci que les Glenat qui ont le même format. Une histoire en 4 tomes, et plus précisément 2 diptyques. N’étant pas un fervent adepte des séries navigant sur les flots de la marine militaire c’est donc à reculons que j’ai embarqué sur cette série, et là, ô Joie : ces histoires sont policières ! Les deux intrigues proposées sont intéressantes, riches en rebondissements, dotées de personnages bien développés le tout agrémenté de très beau dessins. J’aurait été franchement bête de passer à coté ! Le personnage principal est enrôlé de force dans la marine. Il n’en connait pas plus que moi sur la marine militaire..... Bon point pour moi qui apprends en même temps que lui comment se déroule la vie à bord. Notre héros va, avec son intelligence résoudre des énigmes et des meurtres et cela sans que cela ne paraisse farfelu. Il est donc bon de savoir que ce récit tient plus de l’enquête policière de qualité que des « lois de la navigation en eau profonde » . Elle a tout de même le mérite de nous en apprendre sur les navires et la marine et cela discrètement. Même si comme pour moi l’intérêt premier étant ailleurs j’ai été ravi de ce que l’on m a montré et appris. Typiquement le genre de scénar que je peux aimer, avec un cadre inconnu pour moi Les bateaux, la mer sont très bien dessiné, les couleurs très belle, et les personnages sont…moyen... M’intéresser à un bateau n’est pas chose aisée, le cadre est bien représenté et bien travaillé Les personnages nombreux et intéressants (15,5 /20)
Ce n'est pas une BD, ce truc, c'est un cours d'histoire ! Bon plus sérieusement, cette série a de nombreux défauts. Mais mon avis n'est probablement pas objectif, je suis passionné par ce genre d'aventures navales. Je cherchais en fait une BD qui se passe sur les bateaux pour apprendre à en dessiner. Je m'y essaie depuis un petit bout de temps et c'est loin d'être facile. Il va sans dire que j'ai été servi avec H.M.S. Les auteurs nous font découvrir tous les détails d'un navire du roi de l'époque. De la cale au salon des officiers jusqu'aux extrémités du gréement, tout est montré ! Le scénario, lui, nous raconte les péripéties les plus susceptibles d'arriver sur un navire anglais du XVIIIième siècle. On est en plein dans la bande dessinée réaliste historique. On est vraiment plongé dans le quotidien des matelots : une vie rude et dangereuse difficile à imaginer à notre époque. Malheureusement, le dessin est horrible. Bien sûr, les navires sont absolument impeccables. Et c'est pour cette seule raison que la BD mérite d'être achetée. Mais les personnages sont affreux, difficile à reconnaître et très peu attachants. La seule femme dans les deux premiers tomes ressemble plutôt à un travesti. La mise en couleur se veut réaliste, mais jure complètement avec le trait raté. Bref, c'est un énorme gâchis pour une série si bien écrite et documentée. J'ai quand même hâte de voir la suite.
Amateurs d'aventures maritimes, vous êtes gâtés ce mois-ci : après le sixième opus de l'Epervier, voilà le premier volume de HMS. Un dessin impeccable de Roussel, avec de nombreuses cases panoramiques, très réussies. On sent les embruns, la pluie et le vent. Niveau scénario, l'auteur distille à dose homéopathique des éléments pour la suite : qui est cette mystérieuse prisonnière de la prison du temple, le captif au Portugal? On ne s'ennuie pas une seconde à bord de "la Danaë" : tempêtes, assassinats, rivalités viennent égayer le sort de l'équipage. Avec comme héros, Fenton bien intrépide et bien malchanceux. En route pour l'aventure ! Par contre le second diptyque m'a vraiment déçu. L'intigue-la mort mystérieuse d'hommes d'équipage sur un bateau- m'a fait songer à un épisode du Marquis d'Anaon "la Providence-.Et puis pourquoi avoir mélé dans le scénario l'histoire de Rathbone et de soeur, qui n'apporte rien à l'intrigue principale.En outre le navire porte comme nom "Pearl" et dans les vignettes de l'album,les auteurs le désignent comme "la perle".C'est à mon avis maladroit dans la mesure où il est question de perles (objets de convoitise et de malheur dans l'album) à quasiment toutes les pages. A l'heure où les aventures maritimes ont semblent -t-il le vent en poupe ("le diable des 7 mers", "Long John Silver"), cette seconde aventure du docteur Fenton ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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