Charmes fous
Il s’agit du deuxième one-shot conçu par le duo Corbeyran/Balez, dans l’esprit du Le Village qui s'amenuise.
Corbeyran Ecole Estienne Paris
Un publicitaire parisien doit se rendre en province après le décès de son père. Loin de ses budgets de communication, il aura à faire face à la sorcellerie locale ! Corbeyran, avec un humour constant, jette un regard sans complaisance sur les habitants du village en introduisant une nouvelle fois un paramètre mystérieux, sur fond de polar. Un album au charme fou, on s’en doute !
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 04 Février 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je ressors de ma lecture avec le même ressenti que Ro. C’est une lecture détente plutôt plaisante. Une sorte d’enquête un peu loufoque, qui joue sur les superstitions et les croyances sur la sorcellerie dans un petit bled de province, où le héros se retrouve, suite au brusque décès de son père. Les suspects sont passés en revue les uns après les autres, le côté polar passe rapidement au second plan. Rien de bien tangible, mais ça se laisse lire. Le dessin n’est pas forcément extraordinaire, mais il fait le boulot. Comme pour l’histoire, ça passe. Par contre le personnage principal manque singulièrement de charisme. Il dirige une entreprise de publicité, mais se trouve baladé par son associé – plutôt branleur, sa copine et son ex (qui, comme par hasard, a fait une thèse sur la sorcellerie, ce qui l’arrange bien vu que son père semble avoir été victime « d’envoûtements » avant sa mort !). Et tous les personnages successivement suspectés ne se révèlent pas forcément aussi hauts en couleurs que je ne l’espérais pour relever le plat (puisqu’on semblait parti pour du gros loufoque – voir les jeux de mots, très lourdingues, au début, autour du cochon). Enfin, la conclusion est un peu expédiée. A emprunter à l’occasion. Une lecture pas désagréable. Pas inoubliable non plus. Note réelle 2,5/5.
Ce qui m'a intéressé dans cette histoire, c'est l'enquête menée par le héros et ses 2 copines sur la mort de son père. Comme Chabrol le faisait au cinéma, Corbeyran aime bien décortiquer et analyser les caractères des villages de province perdus, en l'occurrence ici au fond de la Charente, puisque le village pas nommé se situe entre Angoulême et Barbezieux. On peut dire que dans cette histoire qui mélange sociologie rurale et polar, il y a une bonne matière et des figures pittoresques. Ce point est positif. Mais toute la partie sorcellerie ne tient pas vraiment debout, je n'y crois qu'à demi, car connaissant bien les mentalités rurales pour avoir vécu souvent à la campagne, Charentaise en plus, je vois mal ces gens se servir d'un tel moyen pour nuire à quelqu'un ou même lui faire peur ; ils vont plutôt employer des méthodes plus musclées ou moins subtiles (intimidation, brûler une grange, empoisonner un chien ou n'importe quel animal, voler des trucs, bousiller une parcelle de champ ou un véhicule...), mais sûrement pas employer la sorcellerie, c'est trop folklorique, ça ne correspond pas avec les mentalités paysannes ou rurales. De ce côté, Corbeyran foire son coup parce qu'il ne connait pas assez cette catégorie de population qui marche plutôt à la vengeance méchante et conne, il suffit de relire Pagnol et son roman Jean de Florette, avec ses bouseux qui sont capables de boucher une source pour tuer les espoirs d'un pauvre gars. Quant à la partie graphique, c'est vraiment pas joli, ce dessin est carrément stylisé par endroits, comme si c'était un trait bâclé, je n'aime pas du tout, alors que Balez avait un graphisme bien plus agréable, du dépouillé travaillé si j'ose dire, sur Le Village qui s'amenuise. Bref, la partie narrative n'est pas mal menée, en dépit de ma réserve citée plus haut, c'est à moitié réussi avec un vilain dessin, pas de quoi grimper aux rideaux, mais y'a pire...
J'ai trouvée cette BD divertissante. Elle m'a bien plu sur la majorité de ses pages mais j'ai été déçu par la fin. J'ai trouvé amusant ce récit d'une petite enquête en milieu rural au milieu de personnes qui croient à la sorcellerie et usent de petits objets maléfiques pour nuire à d'autres personnes. Le ton est souvent décalé et légèrement ironique. Ça se lit avec le sourire, d'autant plus que le dessin est agréable. Mais la conclusion de l'album m'a refroidi pour deux raisons. D'abord il y a ce que le héros retire de son aventure, une sorte d'enseignement moral sans consistance et des idées pour son métier pour lesquelles je ne vois guère le rapport avec le contenu visé. Cela sonne artificiel. Et puis il y a le petit twist final qui m'a aussi déçu car il use cette fois ouvertement et trop facilement du fantastique. Je trouve que ça tombe à plat. Cela semblait difficile de clore un tel récit mais là je trouve qu'il y avait matière à trouver mieux. Dommage car le reste est tout à fait plaisant à lire.
2.5 Un album qui semble diviser entre ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas. Je me situe au milieu. J'ai trouvé l'enquête pas mal même si c'est un peu long, je voulais vraiment savoir ce qui était arrivé au père du personnage principal et l'humour m'a fait parfois sourire. Toutefois, je trouve aussi que les personnages manquent de charisme (la femme rousse est même carrément énervante), je n'ai pas vraiment ressenti leurs émotions, ça manque de rebondissements passionnants et la fin est moyenne comme c'est souvent le cas avec ce scénariste. Je n'ai pas trop aimé le dessin. Le genre d'album qui ne m'ennuie pas totalement, mais dont j'oublie l'existence après quelques jours.
Ma foi, cette histoire qui mêle habilement magie et publicité m'a bien plu. Je ne comprends d'ailleurs pas un tel déferlement de mauvaises critiques pour un titre au demeurant aussi sympa. Il faut dire que l'auteur n'est autre que Corbeyran et qu'il focalise beaucoup les attentes de son public. Pourtant, on entre assez facilement dans l'histoire pour en ressortir de manière très satisfaisante. Je trouve en effet que le scénario de cette enquête dans ce milieu rural est assez bien ficelé tout en étant clair et limpide. Il y a même de l'humour et une pointe d'audace. C'est finalement assez distrayant dans l'ensemble. Bref, c'est un bon titre de la collection "Long courrier". Le charme opère quelque fois ...
C’est l’histoire d’un Parisien, une sorte de mondain qui, le jour où son père meurt, s’en retourne dans son village de province pour y découvrir que son père a peut-être été envoûté. Mystère qu’il va falloir élucider… C’est tout ?… c’est tout. Et ça ne m’a vraiment pas apporté un réel plaisir de lecture. Une histoire signée Corbeyran est souvent un gage de qualité. Mais c’est vrai qu’il m’a plutôt habitué à des scénarios dirigés « polar » et science-fiction. Ici j’ai assisté à une sorte de portrait, assez acerbe d’ailleurs, de la société. Un portrait doté de pointures d’humour qui auraient dû faire rire… ou tout du moins sourire. Ca n’a pas été le cas et, sincèrement, je ne suis jamais « entré » dans l’histoire. A cause du thème ?… c’est vrai qu’il est assez convenu et a quand même un petit goût de déjà lu/déjà vu. A cause du dessin ?… peut-être. Balez ne m’a pas emballé (gag !…) par son style graphique ; un trait réaliste « brut », anguleux qui n’attire pas l’œil. Peu de choses à dire en vérité. Un album qui se laisse lire mais ne laisse pas un souvenir impérissable.
J'ai eu énormément de mal à arriver jusqu'à la fin de cette histoire. L'idée de scénario est bien et potentiellement riche mais l'histoire est traitée par Corbeyran avec des ressorts trop banals du genre policier et de la magie noire. Le dessin est extrêmement simple, presque plat, si ce n'est quelques bonnes idées lorsqu'il s'agit d'illustrer les propos des personnages relatant le passé. Le travail sur la couleur est vraiment bien. Mais tout ceci est un peu faible pour faire une bonne BD, à mon goût.
Visiblement, ce one shot ne fait pas que des émules. Personnellement, je suis bien rentré dans l'histoire, c'est léger, original et même cohérent malgré le thème irrationnel abordé. On sent que Corbeyran n'est pas le dernier venu. Par contre, je n'ai pas été touché par le dessin, trop minimaliste à mon goût. La colorisation ne fait qu'amplifier ce rendu simple, voire même parfois sale. L'ensemble reste une BD simple et divertissante, à chacun de voir.
Une histoire d’envoûtement, traitée sur un ton parfois comique, parfois caustique, mais rarement -de mon humble point de vue- adapté au scénario. De ce fait, je n’ai pas ressenti la moindre émotion, je n’ai pas été touchée, et je n’ai pas ri, non plus que je n’ai été intriguée. Seule la toute fin m’a paru astucieuse. Le dessin et la mise en couleurs ne m’ont pas non plus emballée. Bref, un album pas pour moi.
2,5. Je comprends qu'on puisse aimer cet album, mais dans mon cas il n'a pas du tout fonctionné. Le début est effectivement très peu crédible, mais il s'explique par la suite (trop tard, peut-être ?). Ce qui m'a vraiment rebuté c'est l'espèce d'enquête-jeu de piste qui compose une bonne partie de l'album... surtout qu'à un moment je me suis cru en train de lire une aventure du club des cinq, impression qui m'a vraiment gâché ma lecture. :( Pourtant cette petite enquête avec rebondissements et mécanisme à découvrir est plutôt pas mal construite, mais elle me semble peu originale, et sans surprise... assez "mécanique", au final, trop orientée sur "le truc" de l'album. Preuve en est les personnages, juste esquissés pour tenir leur rôle. Le dessin ne me plaît pas plus que ça, mais les changements de style (lors du récit des villageois) sont jolis.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site