Le Cocon (Yawarakai Kara)

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Parce qu'elle a rempli son studio d'un tas d'objets auxquels elle est très attachée, Shiori n'arrive plus à sortir.


Akata / Delcourt Shojo Shueisha

Parce qu'elle a rempli son studio d'un tas d'objets auxquels elle est très attachée, Shiori n'arrive plus à sortir. Soudain, une fille (l'amie du précédent locataire du studio) débarque brusquement dans son univers. Passé la première surprise, Shiori finit par être profondément touchée par le récit de son invitée. Ce volume rassemble six petites histoires qui tournent chacune autour d'une femme amoureuse, mais dans des contextes bien différents.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2005
Statut histoire Histoires courtes (tome unique) 1 tome paru

Couverture de la série Le Cocon © Delcourt (Akata) 2005
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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07/02/2005 | ThePatrick
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Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Note approximative : 2.5/5 Déjà, avec une telle couverture, c'est absolument le genre de manga que je fuis, voire que mon cerveau zappe inconsciemment quand je vois ça en magasin. Mais comme j'avais l'occasion de l'emprunter, je me suis dit : "il faut absolument que je lise cette horreur en guimauve toute rose !" ;). Contrairement à Altaïr, je ne suis pas trop fan du dessin. Il n'est pas strictement identique au fil des histoires courtes de cet album, et... C'est assez difficile à exprimer car globalement le dessin a souvent le style générique et banal d'un manga basique, mais il a aussi quelques touches d'originalité par moments, originalité que je n'aime pas quand il s'agit de faire des visages aux yeux de hibou et à la bouche de poulpe similaires à celui de la couverture justement, mais originalité qui ne me déplait pas quand la dessinatrice donne un style bien à elle à certains profils de ces mêmes personnages. Ses filles ont en effet souvent un menton et un visage volontaires qui tranchent avec la guimauve de la couverture et de la narration. Ensuite, j'ai apprécié de manière différente chacune des 6 histoires courtes de cet album. Le Cocon : histoire titre de cet album, elle m'a intéressé par son thème original du "cocooning" et par le personnage de Shiori que je trouve originale et pleine de personnalité. Par contre, se basant sur ce thème et malgré quelques apparitions de sujets de discussion et de reflexion intéressants au fil de la conversation, j'ai trouvé la narration et la discussion entre Shiori et l'autre fille franchement nunuche. Je suis donc resté sur l'idée d'une histoire qui part d'une base intelligente mais se déroule et se finit comme une histoire à l'eau de rose. Les amoureux du ciel : Beurk ! Une histoire franchement cucul-la-praline, avec un amour difficile, une fille complexe et réservée, un beau jeune homme mystérieux, et une fin aussi mélodramatique que mystifiante car tendant légèrement vers le fantastique. Je n'ai pas aimé du tout. La robe : Encore une histoire mélodramatique à l'eau de rose, un deuil affreux-affreux-affreux pour une pauvre jeune fille, et une fin façon "il reste encore de l'espoir" vraiment nunuche une fois de plus. Beuarf ! Transparente comme de l'eau : un sujet de base pas inintéressant sur une "mannequin des mains" qui s'interroge sur sa relation avec autrui puisqu'elle prête son corps (ses mains) à d'autres mannequins et que d'une certaine manière elle n'existe donc pas en tant qu'individu. Pas mal mais le sujet est traité de manière assez superficielle et toujours un peu nunuche. Une battante : L'histoire d'une jeune fille bosseuse et volontaire qui se tue au travail et est dégoutée de voir des gamines mignonnes réussir leur vie ou croirent qu'elles la réussissent en ne foutant rien et en se basant juste sur leur beauté et leur jeunesse. Une histoire assez intéressante avec un personnage principal assez attachant, mais une narration que j'ai trouvé lourde à suivre et des dialogues un peu confus. Kaze-zôshi : Un conte mélodramatique façon tragédie amoureuse sur fond assez bidon de décor Japonais Médiéval. Vraiment pas aimé du tout, d'autant que la narration est affreusement fouillis. Quelques idées pas toujours bien traitées à mon goût, deux-trois histoires pas trop mal mais trois autres histoires que je n'ai vraiment pas aimées, des dialogues et intrigues souvent nunuches et trop souvent une narration et une mise en page que j'ai trouvées vraiment confuses.

05/07/2005 (modifier)
Par Altaïr
Note: 4/5

Petit coup de coeur pour ce manga, notamment pour le graphisme. Tout en utilisant les codes habituels du shojo manga, Mari Okazaki parvient à insuffler à ses personnages de la chair, quelque chose d'un peu difficile à décrire, une impression tactile et sensuelle qui donne un charme fou à son trait. J'adore. Le scénario n'est pas en reste, et si les histoires sont de qualité inégale, elles sont dans l'ensemble de bonne tenue. Chacune explore à sa façon une folie légère, à la limite de la névrose, de jeunes femmes. Le ton est très étrange, assez particulier, mais j'aime beaucoup. Après, reste cette couverture rose bonbon qui laisse croire qu'on a droit aux aventures de Barbie... la qualité de ce manga vaut vraiment qu'on fasse l'effort de passer outre !

01/04/2005 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Dommage que les six histoires de ce shôjo manga ne soient pas au niveau de la première qui donne son titre à ce volume ! Le cocon, c'est une histoire mettant en scène une jeune fille qui reste cloîtrée dans son studio, tout simplement parce qu'elle y est bien, et d'une autre, qui revient après un an à l'étranger, et qui croit retrouver dans ce studio son petit ami. Au-delà de cette histoire, le cocon propose une très jolie opposition entre ouverture et enfermement. Opposition ? Pas tout à fait. Mari Okazaki joue avec ces deux notions d'une manière à la fois claire et subtile, sur un ton teinté d'une certaine forme de mélancolie, non dénuée d'optimisme. Notions floues, ambiance floue, cette nouvelle est une vraie réussite. Les autres histoires par contre peinent à atteindre un tel niveau, et si elles mettent en scène des femmes amoureuses chacune à sa manière, souvent avec une originalité intéressante qui plus est, il reste malheureusement un sentiment de "moins bien". A lire tout de même. Original et doté d'une thématique travaillée. (Ah, et mention spéciale pour la couverture rose bonbon... Ce genre de chose me laisse toujours rêveur, faut avoir un sacré culot pour oser faire des couvertures comme celles-là !)

07/02/2005 (modifier)