Ninon
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Les déboires de Ninon dans sa découverte des jeux de la domination.
BDSM Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants
Lors d’une promenade dans les bois, la jeune et naïve Ninon se fait surprendre par l’orage. Le comte qui passait par là, propose de la déposer et l’emmène au château où il lui fait découvrir les plaisir de la domination. Grisée, Ninon reviendra le voir en secret tous les dimanches...
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | Mars 1992 |
| Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
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Avec "Ninon", Mancini signe sa série la plus sado-maso et la moins réussie au niveau des scénarios et des ébats de ses personnages ; il se contente d'aligner sans trop d'originalité les séquences de tortures à l'aide de machineries complexes et sophistiquées. Au bout d'un moment, ça devient rasoir, surtout que ces déviances sexuelles n'ont en général rien pour m'attirer, je préfère le nu sympa et joli ou rigolo de certaines de ses autres créations qu'il signe sous ses autres pseudos (Trébor ou Colber) ou même sous celui de Mancini comme L'Institution Marie-Madeleine. C'est cependant plus regardable que Les Malheurs de Janice de Von Gotha, tout en restant pervers, et puis il y a ces trucs pas crédibles qui m'insupportent, comme les érections durables du vieux grigou, alors qu'à cet âge, on n'a plus la forme d'un jeune homme de ce côté là. Le dessin sauve un peu cette création, toujours appliqué dans les anatomies et les décors, mais c'est bien peu pour que ça reste mémorable.
Un scénario sans aucune surprise qu'on voit venir avec ses gros sabots dès la première planche, une narration lourdingue et naïve, une trame hyper-classique de la jeune pucelle ignorante qui se fait éduquer à la débauche et dominer par un vieil aristocrate et sa servante, une histoire où l'erotisme se traduit par sado-masochisme, fouet, fessées et domination, franchement il n'y a là rien qui puisse vraiment m'intéresser et me plaire. Seul le dessin est relativement bon, même si les zones intimes féminines et masculines sont assez ratées par moments. Tout à fait dispensable.
Le dessin de Mancini est plutôt sympa dans cette série, mais il n’a pas forcé son talent puisqu’il a clairement simplifié son dessin. Même la mise en page est moins travaillée et finalement plus bordélique (parfois à la limite de l’illisible) que d’habitude. Et j’ai un peu de mal avec les histoire où un vieux débris fait l’éducation sexuelle d’une pucelle un peu bête (un peu ? euh… ouais, elle est bête comme ses pieds plutôt) Je ne trouve pas ça tellement excitant au départ, alors quand en plus ça manque d’originalité, on aboutit à une série qui flaire bon le navet. On peut sûrement trouver pire… quoi que.
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