Mandrake le magicien

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Mandrake le magicien est un personnage de bande dessinée créé par Lee Falk et dessiné par Phil Davis. La série a été publiée par King Features Syndicate (Popeye, Blondie, etc.) à partir de 1934 sous forme de triptyque quotidien. Mandrake porte le costume classique du magicien de music-hall avec cape et chapeau haut-de-forme. Il lutte contre le mal grâce à son pouvoir hypnotique. Il est accompagné par Lothar son valet africain et Narda, princesse européenne.


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Habillé en tout lieu et en tout temps d'un smoking impeccable couvert d'une cape noire doublée de soie rouge, les cheveux gominés à la Rudolf Valentino, il est l'amant de la Princesse Narda. Bien que Lothar, son fidèle serviteur noir, vêtu d'un slip jaune et d'une peau de léopard, soit représenté par les auteurs comme un "bon sauvage", Mandrake le considère toujours comme son ami, n'hésitant jamais à lui porter secours. Mandrake est un tel magicien qu'il n'y a aucune situation qu'il ne puisse à la longue dominer. D'un regard, d'un geste de la main, il peut élever un homme dans l'espace, se rendre invisible, faire surgir des murs de flammes, transformer des hommes en bêtes, en objets, etc... Pourquoi restons-nous alors toujours passionnés lorsqu'il se trouve en danger ? C'est que nous voulons VOIR - en quelques secondes, par un geste - comment, par quel moyen fascinant, il va s'en sortir. Avec Mandrake, ni ficelle, ni chapeau à double fond, seulement de l'IMAGINATION. Texte - www.leconcombre.com

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1973
Statut histoire Histoires courtes 3 tomes parus

Couverture de la série Mandrake le magicien © Clair de Lune 1973
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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18/02/2005 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

Comme Flash Gordon, le personnage de Mandrake est l'un des plus connus dans le monde, parmi ceux des Bd anciennes. Sa silhouette élégante et distinguée, en habit de soirée avec une fine moustache, une cape et un gibus dissimulant des cheveux enduits de brillantine, a marqué toute une génération. Il est crée en 1934 par Lee Falk d'après son propre physique, qui 2 ans plus tard créera Le Fantôme. Avec ce héros, Falk introduit le fantastique dans la BD policière, il le dote de pouvoirs extraordinaires, posant ainsi les caractéristiques essentielles des innombrables super-héros qui inonderont la BD américaine. Ses pouvoirs transmis par une communauté vivant au Tibet, sont ensuite ramenés à une dimension plus humaine, Falk lui conservant ses capacités hypnotiques et des facultés extrasensorielles comme la télépathie. Accompagné partout par le géant noir Lothar et de sa fiancée, la princesse Narda, Mandrake évolue dans un monde à la Lewis Caroll, un fantastique de fantaisie aux relents vaguement policiers, et met ses pouvoirs au service de la justice, en s'opposant souvent à un criminel dément, le Cobra, qui a pour but de dominer le monde ; leurs joutes seront fantastiques et même interplanétaires. Il est pour cela difficile de classer cette série dans un genre bien défini tant elle brasse les décors et les genres. Tout cela ne me passionnait pas quand je lisais les pockets grand format des Editions du Rempart ; certains autres épisodes étaient diffusés dans le Journal de Mickey. Publiés entre 1962 et 1974, ces épisodes dessinés alors par Fred Frederiks qui reprend la bande en 1964 à la mort de Davis, étaient pour moi bien trop tartignoles, trop extravagants, les intrigues et les personnages accusaient déja leur âge, le dessin était guindé et d'une étrange rigidité. Mais je comprend que la bande soit fascinante pour les nostalgiques plus âgés que moi, seulement qu'en penseront les jeunes d'aujourd'hui, je doute qu'il y en ait beaucoup qui apprécient ces aventures qui ont mal vieilli. Puisque ces intégrales reprennent les épisodes des sixties, je n'en conseille donc pas l'achat. A noter qu'en 1981, Futuropolis a proposé les premières planches de Davis dans un bel album de sa collection Copyright.

13/07/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je précise que je n'ai lu que les deux premières intégrales parues chez Clair de Lune. Dans le genre vieux comics, je trouve que Mandrake n'a pas mal vieilli. Bien sûr, aujourd'hui les histoires pourraient paraître naïves, Mandrake est un personnage sans grande personnalité et son serviteur africain pourrait être considéré par certains comment étant raciste, mais globalement j'ai trouvé cela pas mal. Les différentes histoires m'ont bien diverti et quand il y avait du suspense, le scénariste avait assez de talent pour que j’aie envie de savoir la clé du mystère. De plus, j'aime vraiment le dessin. C'est le genre de style réaliste que j'aime bien. C'est clair que ce n'est pas tout le monde qui risque de tomber sur le charme de Mandrake, mais c'est une lecture que je recommande pour ceux qui aiment lire les vieilles bandes dessinées.

06/01/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Mandrake est né de l'imagination fertile de Lee Falk, en 1924. Mais ce n'est que dix ans plus tard qu'il décide d'en confier l'illustration à un dessinateur professionnel : Phil Davis. La série est proposée au King Features Syndicate. Accord est fait. Publié sous forme de strips, Mandrake fait son apparition dans divers quotidiens US dès le 11 Juin 1934. Enorme succès, quasi immédiat, qui pousse l'éditeur à adjoindre une planche dominicale dès Février 1935. Mandrake ?... On croirait voir un artiste qui sort d'une pièce de théâtre ! La chevelure gominée, de fines moustaches, coiffé d'un haut-de-forme, vêtu comme à la Belle Epoque, il a de quoi surprendre. Et c'est ce que j'aime dans ce personnage : un complet décalage avec les héros "standardisés" de l'époque. Mandrake ?... Un vrai hypnotiseur doué de pouvoirs mystérieux. Mais il ne "travaille" pas seul : il sera bientôt rejoint par Lothar -un géant noir-, et par la belle Narda, son éternelle "fiancée". Ce trio ainsi formé va alors lutter contre le crime organisé, affronter gangsters et trafiquants de tous genres avec une volonté farouche. Je l'ai découvert -et aimé- en paginant mes vieux périodiques d'avant-guerre, appréciant de savoir dans quel guêpier leur ennemi commun -Cobra, le chef d'une secte secrète- allait encore les attirer. Combat entre le Bien et le Mal, Mandrake est une excellente série qui m'a permis d'apprécier les solides scénarios bâtis sur des idées -parfois complètement folles- de Lee Falk. Par moments, on approche quasi le style "underground" ; une sorte de psychédélisme graphique avant la lettre ainsi proposé avec 30 ans d'avance sur l'explosion graphique de ce genre dans les années 60. Davis meurt en 1964. Fred Fredericks reprend alors, et de bien belle manière, la suite des aventures de ce magicien dont le nom est encore un des plus connus dans le monde. Une très bonne série, vraiment novatrice, créative, au graphisme qui peut paraître désuet, "kitch" même, mais c'est cela qui fait son grand charme et sa force. Vraiment très bien.

30/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Que voilà de la vieille BD ! Et pourtant, elle n'a pas si ma vieilli que ça. Bien sûr, le dessin est très vieillot dans son genre très réaliste. Bien sûr, le beau Mandrake en costard toujours parfait, accompagné de sa fidèle Narda et de son bon Lothar (à moins que ce ne soit l'inverse), ça fait assez nanard dans son genre. Bien sûr, le fabuleux magicien gagne toujours et Lothar arrive toujours pour assommer le méchant au moment propice. Mais pourtant, même maintenant, ça se lit encore bien. Les histoires sont originales, la narration pas mauvaise même si assez désuète, et surtout on peut prendre du plaisir doublement en lisant Mandrake. D'une part, en découvrant l'imagination de son auteur, les aventures parfois rocambolesques ou proches de la science-fiction que vit Mandrake et la manière dont il s'en sort toujours. D'autre part en savourant le côté kitsch et amusant de ce beau magicien en smoking, de son bon sauvage en slip kangourou et de la belle Narda qu'il s'agit tellement souvent de sauver des griffes des méchants.

18/02/2005 (modifier)