Coup sur coup
J'me suis retrouvé dans cette sale histoire malgré moi...
Les années (A SUIVRE)
Et voilà. Fallait qu'il joue les bons samaritains. cette fois-là, il a ramassé un petit vieux sur le bord du canal. Il l'aide à soigner ses blessures, mais le vpetit vieux ne dit rien. Le lendemain, il reçoit la visite de sa petite-fille, dans le besoin. Elle lui demande de vendre une vieille statue thaï pour se renflouer un peu. Mais le vieux et ses copains pètent un câble, et veulent absolument récupérer l'objet...
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Date de parution | Septembre 1984 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Après Si ça sonne, ça saigne !, que j’ai lu récemment, j’enchaîne avec un autre recueil de Violeff, qui en est assez proche sur le fond et sur la forme. C’est un recueil d’histoires courtes, du polar populaire pure souche, que ce soit dans les personnages, les décors et les dialogues. Comme souvent Violeff lorgne sur Léo Malet, en tout cas Burma, ses décors urbains, ses dialogues surchargés de langage familier et argotique, sa volonté d’enchainer les « bons mots » (voir déjà les titres des histoires dans la fiche de l’album). Disons que ça se laisse lire. Mais que si j’aime bien ces polars populaires à la Malet (ou Pécherot, pour prendre un auteur plus « récent »), ça tourne ici parfois au procédé, certains dialogues sont un peu lourdingues, l’humour censé les faire passer n’est pas assez au rendez-vous. Un recueil inégal, pas désagréable (même si j’ai toujours du mal avec le visage que Violeff donne à son héros), mais que j’ai trouvé un peu moins bon que l’album que j’avais lu précédemment. Note réelle 2,5/5.
Ah les années 80. Les poursuites en GS, les coupes de cheveux sages, les bons sentiments... La BD de Violeff reflète bien cette époque. Le héros de toutes ses histoires a toujours la même tête, le même caractère de pigeon, de bonne pâte qui se fait toujours avoir. Les flingues apparaissent vite, les ennuis aussi. Mais, à vouloir plaquer du Burma sur du Tardi mâtiné de Lécroart au dessin, on finit par faire une mauvaise tambouille... Les histoires deiennent vite ennuyeuses, et la prose se veut un peu trop prétentieuse, verbeuse.
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