Mamma Mia
Civiello surprend tout le monde en passant de l’heroic fantasy au polar spaghetti. Le résultat : une comédie débridée, trépidante… et spectaculaire
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Gangsters La BD au féminin Los Angeles
Hollywood, années 20. Vincenzo Lasagna fait partie du Comité – mafia italienne de Los Angeles – grâce auquel il mène la belle vie. Mais c’est sans compter la Mamma qui passe son temps à faire la morale à tous les truands du quartier. Le sort s’acharne sur Vincenzo quand sa sœur se marie avec… un flic ! Bien décidé à rester dans l’illégalité, Vincenzo court de désastre en désastre.
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Date de parution | Février 2005 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Ce titre évoque pour moi la célèbre comédie musicale qui triomphe partout dans le monde depuis une dizaine d’années et qui reprend tous les succès du fameux groupe ABBA . N’empêche qu’après les Beatles, c’est le groupe qui a le plus vendu d’albums avec une bagatelle de 360 millions. Non, j’ai plutôt été déçu : ce n’était pas en relation avec cette musique kitch et entraînante. On a plutôt droit à une chronique glorifiant encore les mafieux italiens exilés aux Etats-Unis durant la période de la prohibition. J’ai beaucoup aimé le graphisme mais beaucoup moins l’histoire. On est tout de suite assommé par des dialogues assez futiles qui n’ont pour but que de nous mettre dans l’ambiance des quartiers italiens. Je ne suis pas preneur car j’estime avoir été déjà assez abreuvé par ce genre de récits. Il me faudrait alors quelque chose de réellement original qui capte tout de suite mon attention. Cela n’a pas été le cas malgré un dessin qui avait tout pour plaire. De toute façon, la série a été abandonnée... Bref, on préfèrera nettement la comédie musicale ou écouter les singles du groupe.
Eh bien, je ne sais pas... peut-être que j'avais l'esprit ouvert et que j'ai pris mon temps pour lire cette aventure mais je me suis régalée ! Je comparerais bien cette histoire de mafia italienne des années 30 à un bon gros plat de spaghetti. Je m'explique : L'histoire d'enjeu est alléchante, les couleurs belles et le dessin clair et magnifique... on regarde un beau polar en N&B puis, c'est bon, c'est marrant, on s'attache très vite à ce Vini et même à sa petite famille comme Carmina, puis ça paraît tout de même lourd, elle est grande cette double famille, une ou deux, je suis retournée en arrière car j'avais l'impression d'avoir loupé un truc... et puis, un dialogue, surtout un texte off, nous remet en appétit et c'est reparti.... Je pense que nous aussi lecteurs, on peut de temps en temps faire un petit effort, marre des BD tout prémâchées et stéréotypées. Bref, j'attends la suite avec impatience mais je me demande s’il y en aura une car j'ai eu beaucoup de mal à trouver cette BD... (Même un libraire pourtant spécialiste ne la connaissait pas !?! Bizarre...) Moi c'est un ami qui m'en a parlé sinon c'est vrai que l'on ne la trouve ni à la Fnac, ni à Virgin... Dommage.... La suite please !
Mon sentiment après avoir lu cette BD et bien c'est que je suis loin de tout avoir compris !! Le scénario est bourré de flash back. Ce n'est pas gênant en général mais en l'occurrence, ça l'est malheureusement ! En effet, la différence entre passé et présent n'est de loin pas évidente. Résultat on se perd un peu... dommage... Surtout que l'idée de départ était vraiment sympa : Vicenzo Lasagna, dit "Vini les doigts de fée", est un gangster de la mafia des années 30. Comment son surnom le laisse entendre, le brave Vini est un virtuose du crochetage, de l'ouverture de coffre et tout ce qui nécessite habituellement une clef pour l'ouvrir !! Ce petit gars aurait de l'avenir dans la mafia si seulement sa mamma ne venait pas lui parler dans sa tête depuis le monde des morts. Pauvre Vini ! Tous ses "coups" tombent à l'eau à cause d'elle !! Seulement voilà comme je l'ai dis plus haut, l'aspect brouillon m'a ôté une bonne part de plaisir à la lecture... Si le scénariste simplifiaient la narration (sans retirer du contenu) ça serait vraiment intéressant et tellement plus clair. La déception est d'autant plus grande que le dessin est vraiment très beau ! Civiello est un virtuose. Il mélange habilement le noir et blanc et l'effet sépia qu'on trouve sur les appareils photos numériques (pour ceux qui connaissent pas ça rend l'image un peu dorée) ce qui nous met dans l'ambiance années 30 très rapidement ! On entre dans le dessin comme dans du beurre c'est ensuite que l'on ressort vite à cause du scénario... S'ajoute l'inquiétude de ne pas voir la suite de cette BD. En effet, le premier tome est sorti en février 2005. Or nous sommes en mai 2007... ça laisse peu d'espoir encore que peut être que Civiello a besoin de beaucoup de temps pour dessiner ce qui serait compréhensible vu la complexité et la qualité de son trait ! Dommage ! note : 2,5/5
Franchement même si ça peut surprendre, moi j'ai vraiment aimé. J'ai aimé le noir & blanc avec ses touches de sépia, ça fait un peu époque et les dessins sont éblouissants. Entre réalisme et caricature, ça le fait vraiment. On s’y croit. Je n'ai pas trop remarqué le côté brouillon que l'on décrit dans les autres commentaires car je me suis entièrement plongée dans cette histoire. C'est sûr, ça ne se lit pas en 5 minutes et c'est ça qui est génial. Trop marre des BD que l'on lit entre 2 métros tellement l'histoire contient en 2 mots. Que l'on raconte l’histoire avec des flash back, pourquoi pas, ça m’a fait penser aux films de Tarantino ou de Guy Richie qui font des arrêt sur image pour ajouter un commentaire. J’en suis fan. Alors chapeau d’avoir essayé ça en BD.
Ma qué, c'est pas trop mal quand même... Une histoire qui me parle de la Mafia... tout un poème !.. L'album m'a narré les (més)aventures de Vincenzo Lasagna et de sa famille nombreuse (comme il se doit suivant les canons siciliens) ; et où chaque personnage vaut son pesant d'anecdotes. Délaissant la couleur, Civiello réalise ici des planches impeccables, entre caricature et réalisme. Ca, c'est du beau travail !... J'aime. Le scénario, abondant en scènes épiques, m'a pourtant nettement moins convaincu. La première moitié -explicative- est une suite de flash-back drôles, mais trop nombreux. La seconde partie m'a raconté le braquage d'un fourgon, tout aussi plein de bons moments. Mais là, ça part vraiment dans tous les sens !... Comprends pas trop !... Si elle amène l'action -laquelle est nécessaire-, cette transition m'en est parue brutale. Restent de très belles planches. Un régal pour les yeux. Affaire à suivre. Mais y aura-t-il une suite ?... Cote moyenne (en attente).
Pour cette nouvelle série de Civiello scénarisée par Hélène Herbeau, Manu abandonne ses tonnes de couleurs pour un dessin aquarellé à dominante brune. Le résultat donne de belles planches très détaillées (les vues sur Los-Angeles de l’époque sont magnifiques !), parfois trop à mon goût parce que la lisibilité n’est pas exemplaire. Je me suis senti perdu devant les nombreux détails qui noient les personnages. Des contours plus prononcés pour les personnages, des arrières plans moins chargés et un peu plus de contrastes auraient été les bienvenus à mon avis. Le scénario est à l’image du dessin et de l’époque, c’est à dire que c’est une sympathique histoire bordélique d’un apprenti gangster prénommé Vini sur fond de mafia hollywoodienne. Malheureusement, la narration manque de fluidité, de nombreux flash-backs parsèment l’histoire et la compliquent finalement même si l’album est décomposé en plusieurs chapitres ! Une deuxième lecture s’impose pour bien comprendre cette histoire. En conclusion, l’ensemble laisse un sentiment mitigé, je pense que le scénario est trop condensé. L’histoire aurait mérité un tome de plus pour privilégier la fluidité de la narration et pour que le lecteur puisse s’attacher un peu plus au personnage de Vini et à son entourage. Bien que j’apprécie énormément le talent de Civiello, j’avoue objectivement que son travail sur « Mamma Mia » m’a moyennement convaincu.
2.5 Dans l'ensemble j'ai trouvé cette BD plutôt brouillonne tant au niveau du scénario que du dessin. Je m'explique rapidement : le rythme de narration est un peu rapide et lourd à la fois, on fait connaissance avec les nombreux personnages "sur le tas", les flash-back sont courants et quelquefois la frontière passé/présent n'est pas très visible. Il en ressort une impression générale de confusion et d'incompréhension... Sinon l'histoire en elle-même demeure intéressante, où l'on voit un gangster loser qui est hanté par le fantôme de sa mère, ce qui amène quelques situations cocasses. Ensuite le dessin, il est certes très bon mais un peu fouillis ce qui fait qu'on ne comprend pas grand chose dans certaines cases, notamment à la fin où l'action est assez confuse :( pour ma part j'ai eu du mal à m'y retrouver. De plus le choix du noir et blanc n'aide pas à comprendre... En général j'aime bien tout ce qui touche à la mafia, gangstérisme, années 30 etc... mais là, et malgré le côté humour de la BD qui change un peu, j'ai moyennement apprécié :(
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